
Ça gronde dans les rangs de l’AsÂsemÂblée natioÂnale. Des dépuÂtés protestent contre le statut que le président de la RépuÂblique veut donner à son épouse, Brigitte Macron.
EmmaÂnuel Macron l’avait promis pendant sa campagne présiÂdenÂtielle : il souhaiÂtait mettre fin à « une forme d’hyÂpoÂcriÂsie » et instauÂrer « un statut de la première dame ou du premier homme ». Sans préciÂser exacÂteÂment quel rôle pourÂrait jouer son épouse, il avait expliqué qu’ils contiÂnueÂraient à former un duo uni.
« Elle m’a toujours accomÂpaÂgné parce que c’est mon équiÂlibre de vie, c’est comme ça que nous foncÂtionÂnons, avait-il expliqué en mars dernier à RTL. Elle n’a jamais été rémuÂnéÂrée par la RépuÂblique, de près ou de loin. Elle ne sera pas rémuÂnéÂrée par la RépuÂblique. »
Lors du débat à cinq orgaÂnisé sur TF1, un mois plus tard, EmmaÂnuel Macron avait précisé sa pensée : « Je souhaite qu’un cadre soit défini et je demanÂdeÂrai qu’un travail soit conduit en la matière. […] Elle aura son mot à dire sur ce qu’elle veut être. Par contre, je veux sortir d’une hypoÂcriÂsie française. […] Il faut que la personne qui vit avec vous, elle puisse avoir un rôle, qu’elle soit reconÂnue dans ce rôle. »
Depuis ses premiers pas très réusÂsis à l’ElyÂsée, Brigitte Macron n’a de cesse de charÂmer son audiÂtoire. Toutes ses tenues sont scruÂtées – elle est d’ailleurs conseillée pour ne pas commettre d’imÂpair et reçoit des compliÂments d’enÂfants ou de grands coutuÂriers – et jamais une Première dame n’a reçu autant de courÂrier depuis son arriÂvée à l’ElyÂsée.
InstalÂlée dans l’aile Madame du palais, tradiÂtionÂnelÂleÂment réserÂvée à l’épouse du chef de l’Etat, elle a son bureau dans la salle des Fougères et s’est adjoint les services de trois collaÂboÂraÂteurs et de deux personnes pour sa sécuÂrité, a précisé Pierre-Olivier Costa, son direcÂteur de cabiÂnet, à CapiÂtal.
Une déciÂsion qui ne plaît pas du tout à certains dépuÂtés de l’opÂpoÂsiÂtion. Alors qu’EmÂmaÂnuel Macron entend interÂdire le recours aux emplois famiÂliaux au sein de l’AsÂsemÂblée natioÂnale, les dépuÂtés lui reprochent de vouloir créer « un statut » pour son épouse.
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais », a par exemple, ironisé le député Les RépuÂbliÂcains Thierry Mariani. À gauche aussi, des voix se font entendre. Eric CoqueÂrel, de la France InsouÂmise, s’étonne : "Brigitte Macron serait donc une collaÂboÂraÂtrice. PourÂtant on va interÂdire aux dépuÂtés d’emÂployer leur famille, non ?".
EmmaÂnuel Macron l’avait promis pendant sa campagne présiÂdenÂtielle : il souhaiÂtait mettre fin à « une forme d’hyÂpoÂcriÂsie » et instauÂrer « un statut de la première dame ou du premier homme ». Sans préciÂser exacÂteÂment quel rôle pourÂrait jouer son épouse, il avait expliqué qu’ils contiÂnueÂraient à former un duo uni.
« Elle m’a toujours accomÂpaÂgné parce que c’est mon équiÂlibre de vie, c’est comme ça que nous foncÂtionÂnons, avait-il expliqué en mars dernier à RTL. Elle n’a jamais été rémuÂnéÂrée par la RépuÂblique, de près ou de loin. Elle ne sera pas rémuÂnéÂrée par la RépuÂblique. »
Lors du débat à cinq orgaÂnisé sur TF1, un mois plus tard, EmmaÂnuel Macron avait précisé sa pensée : « Je souhaite qu’un cadre soit défini et je demanÂdeÂrai qu’un travail soit conduit en la matière. […] Elle aura son mot à dire sur ce qu’elle veut être. Par contre, je veux sortir d’une hypoÂcriÂsie française. […] Il faut que la personne qui vit avec vous, elle puisse avoir un rôle, qu’elle soit reconÂnue dans ce rôle. »
Depuis ses premiers pas très réusÂsis à l’ElyÂsée, Brigitte Macron n’a de cesse de charÂmer son audiÂtoire. Toutes ses tenues sont scruÂtées – elle est d’ailleurs conseillée pour ne pas commettre d’imÂpair et reçoit des compliÂments d’enÂfants ou de grands coutuÂriers – et jamais une Première dame n’a reçu autant de courÂrier depuis son arriÂvée à l’ElyÂsée.
InstalÂlée dans l’aile Madame du palais, tradiÂtionÂnelÂleÂment réserÂvée à l’épouse du chef de l’Etat, elle a son bureau dans la salle des Fougères et s’est adjoint les services de trois collaÂboÂraÂteurs et de deux personnes pour sa sécuÂrité, a précisé Pierre-Olivier Costa, son direcÂteur de cabiÂnet, à CapiÂtal.
Une déciÂsion qui ne plaît pas du tout à certains dépuÂtés de l’opÂpoÂsiÂtion. Alors qu’EmÂmaÂnuel Macron entend interÂdire le recours aux emplois famiÂliaux au sein de l’AsÂsemÂblée natioÂnale, les dépuÂtés lui reprochent de vouloir créer « un statut » pour son épouse.
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais », a par exemple, ironisé le député Les RépuÂbliÂcains Thierry Mariani. À gauche aussi, des voix se font entendre. Eric CoqueÂrel, de la France InsouÂmise, s’étonne : "Brigitte Macron serait donc une collaÂboÂraÂtrice. PourÂtant on va interÂdire aux dépuÂtés d’emÂployer leur famille, non ?".
Le député PS Luc CarnouÂvas a pour sa part expliqué sur l’anÂtenne de Sud Radio qu’il ne « [voit] pas pourquoi la femme du chef de l’État aurait un budget sur de l’argent public » : « On est en train de nous dire qu’il faut recruÂter des centaines d’adÂmiÂnisÂtraÂteurs à l’AsÂsemÂblée pour contrôÂler tous nos tickets de caisse, et on va allouer un budget à la femme du chef de l’État, je ne suis pas d’acÂcord. »
Comme les autres premières dames avant elle, Brigitte Macron peut faire appel à « un service rattaÂché au cabiÂnet du président », rappelle Pierre-Olivier Costa, qui prend en charge les dépenses liées aux déplaÂceÂments, aux cadeaux ou aux récepÂtions qu’elle peut orgaÂniÂser. Son direcÂteur de cabiÂnet assure qu’il existe une vériÂtable volonté d’ « expliquer le plus claiÂreÂment possible aux Français ce qu’elle fait, comment et pourquoi ». Il y a appaÂremÂment du travail…
Voici.fr
Comme les autres premières dames avant elle, Brigitte Macron peut faire appel à « un service rattaÂché au cabiÂnet du président », rappelle Pierre-Olivier Costa, qui prend en charge les dépenses liées aux déplaÂceÂments, aux cadeaux ou aux récepÂtions qu’elle peut orgaÂniÂser. Son direcÂteur de cabiÂnet assure qu’il existe une vériÂtable volonté d’ « expliquer le plus claiÂreÂment possible aux Français ce qu’elle fait, comment et pourquoi ». Il y a appaÂremÂment du travail…
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