D’après Sow, ils ont fait recours à des certificats de résidence (à la place de la carte nationale d’identité) pour s’inscrire sur les listes en totale violation des critères définis par l’article L35 concernant la résidence électorale. Pire, le rapport indique clairement que les auditeurs n’ont pas eu accès au fichier physique qui est une «niche de fraudes », informe Rewmi.
D’après Decroix qui en donne quelques exemples illustratifs, plus de 900 442 personnes (soit 13,5% de l’électorat) se sont inscrites de manière illégale sur les listes électorales « avec des extraits de naissances ».
Plus de 400 000 autres ont été inscrits entre le 25 février 2019 et le 25 février 2021, alors qu’aucune révision ou refonte n’a été autorisée pendant la période mentionnée. 214 199 (soit 3,2% de l’électorat) autres électeurs inscrits sur le fichier sans données biométriques. Au total, près d’un million et demi « d’électeurs illégaux » ont été recensés, à l’en croire.
Figurez-vous, les auditeurs ont dit que, après interpellation, l’ANSD leur a dit « ne pas disposer de la structure démographique de la population communale (18 et plus) ». Si cette information est avérée, l’on pourrait alors penser à des instructions reçues car c’est manifestement un blocage des services de l’administration pour tenter de masquer l’immensité de la fraude électorale dans ce pays, par les transferts de populations d’une commune à une autre.
D’après Decroix qui en donne quelques exemples illustratifs, plus de 900 442 personnes (soit 13,5% de l’électorat) se sont inscrites de manière illégale sur les listes électorales « avec des extraits de naissances ».
Plus de 400 000 autres ont été inscrits entre le 25 février 2019 et le 25 février 2021, alors qu’aucune révision ou refonte n’a été autorisée pendant la période mentionnée. 214 199 (soit 3,2% de l’électorat) autres électeurs inscrits sur le fichier sans données biométriques. Au total, près d’un million et demi « d’électeurs illégaux » ont été recensés, à l’en croire.
Figurez-vous, les auditeurs ont dit que, après interpellation, l’ANSD leur a dit « ne pas disposer de la structure démographique de la population communale (18 et plus) ». Si cette information est avérée, l’on pourrait alors penser à des instructions reçues car c’est manifestement un blocage des services de l’administration pour tenter de masquer l’immensité de la fraude électorale dans ce pays, par les transferts de populations d’une commune à une autre.