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FAIRE DU PRINCIPE D’ALTERNANCE, UNE NORME JURIDIQUE : FONDEMENT ET SIGNIFICATION DU MANDAT-UNIQUE.


Rédigé le Mercredi 3 Juillet 2013 à 11:39 | Lu 119 fois | 0 commentaire(s)




FAIRE DU PRINCIPE D’ALTERNANCE, UNE NORME JURIDIQUE : FONDEMENT ET SIGNIFICATION DU MANDAT-UNIQUE.
HALTE AUX CONSTITUTIONS TAILLÉES SUR MESURE :

LES INSTITUTIONS SONT IMPERSONNELLES !



QUESTION PRÉLIMINAIRE :

Le Professeur Amadou Makhtar MBOW est-il passé de la diversité de culture et d’opinion de l’UNESCO, à la pensée unique des Assises nationales ?



C’est à la classe politique (même sclérosée), à la nouvelle citoyenneté (encore euphorisée par le 23 Juin 2011) et à l’opinion publique nationale (toujours désabusée parce que toute l’architecture institutionnelle hyper-concentrée demeure), qu’il revient de faire les choix de rupture. Les Sénégalaises et les Sénégalais, interpellés, doivent impérativement produire une réflexion profonde sur :



I. la recherche d’un calendrier républicain stable ;

II. l’organisation d’élections générales ;

III. la durée et la limitation des mandats politiques.



1°) RECHERCHE D’UN CALENDRIER RÉPUBLICAIN STABLE :

(Trois (3) scrutins nationaux en moins de six (6) mois en 2012.)



Trois (3) défis majeurs méritent d’être relevés :

1) Assurer la cohérence institutionnelle entre des pouvoirs Exécutif et Législatif, régulièrement renouvelés ;

2) Parvenir à la réduction du train de vie de l’Etat, à travers les dépenses électorales trop souvent inscrites au budget.

3) Institutionnaliser courageusement le renouvellement de la classe politique.

Toutes préoccupations qui trouvent leurs réponses dans une bonne conjonction entre l’organisation d’élections générales et la limitation des mandats politiques.



2°) ORGANISATION D’ÉLECTIONS GÉNÉRALES :

(Élection-présidentielle, Élection-législative, Élection-locale)



La multiplication des rendez-vous électoraux entraine à chaque fois une paralysie des institutions, durement ressentie par les milieux économiques.

La campagne permanente et le matraquage qui l’accompagne ont fini par polluer tout l’espace public. Il s’en suit trop de désaffection, mesurable par le faibles taux de participation : à peine 51% à la présidentielle et pire, rien que 37% aux législatives.



3°) INSTITUTION D’UN MANDAT-UNIQUE DE SEPT (7) ANS :

(Pour le Président de la république, les Maires et les PCR)



Le mandat unique exclue d’entrée l’existence de « Candidat-sortant » et subséquemment l’évocation d’un bilan, qui crée une rupture d’égalité entre les différents candidats.

La qualité du discours politique, la profondeur des thématiques et la hauteur du débat électoral doivent constituer les premiers facteurs d’intéressement et de mobilisation, du citoyen en général et des électeurs boudeurs en particulier.

Il faut en arriver à des campagnes électorales républicaines, se ramenant avantageusement à des propositions de programme de gouvernement et à des projets de société donnant lieu à un choix comparatif, conséquent.

Les actes posés par le « candidat-à-sa-propre-succession » sont toujours empreints de calculs politiciens, au mépris de la loi, de l’intérêt général et surtout de l’éthique de gestion (notamment des fonds politiques et des postes de responsabilité).

En nommant à tour de bras et en exposant, à New-York, sa candidature-prématurée :« Le septennat est révolu... le mandat doit être réduit… les Sénégalais me feront à nouveau confiance pour présider… ».

Le Président Macky SALL va-t-il, comme ses prédécesseurs, tremper dans la manœuvre, le trafic d’influence et le chantage politique ? Sa campagne électorale est d’ores et déjà lancée.

Aussi tous les actes posés le Président-candidat seront-ils commandés par le seul et unique objectif de sa réélection : Halte à l’instrumentalisation de l’État !

Et si la réduction du mandat (de 7 à 5 ans) n’était qu’une vulgaire bataille de positionnement, permettant à Macky SALL de s’imposer en candidat unique de BBY pour la future présidentielle ?

Ce qui est véritablement révolu : C’est l’immobilisme aux postes de commande, dans un pays où personne n’est indispensable, pas même le Président !

Seule, l’alternance au sommet (2000 et 2012) consacre à la fois, la vitalité de la démocratie et le renouvellement de la classe dirigeante. Il s’agit, tout simplement, de traduire et de sacraliser le principe d’alternance, en l’élevant au rang de norme juridique :

C’EST LE FONDEMENT ET LA SIGNIFICATION DU MANDAT-UNIQUE.



4°) RETRAITE POLITIQUE A L’ÂGE DE QUATRE-VINGT (80) ANS :

(Pour tous les élus : Président de la république, Maires et PCR)



Les candidats à l’élection présidentielle, municipale ou rurale seront au plus âgés de soixante-douze (72) ans à la date de l’élection. Ainsi, les séniors termineraient leur dernier mandat à soixante-dix- neuf (79) ans.

La bataille du développement appelant un effort permanent, la santé et la vigueur sont des conditions exigibles de tous les acteurs politiques. Exigeons courageusement le renouvellement constant de la classe dirigeante.

Toutes les compétences, toutes les énergies et toutes les initiatives heureuses doivent être mises à profit, dans le cadre d’un effort volontariste citoyen à la construction nationale. La réussite est à ce prix :

PAYONS-NOUS LA GESTION-PARTICIPATIVE !



AVERTISSEMENT :

(Assises nationales)



Disons le net, les conclusions des assises, aussi pertinentes qu’elles puissent être, n’ont jamais eu la légitimité du moindre vote, ni parlementaire, encore moins populaire.

Tout forcing des « assises » sous le couvert de la 12e législature sera bel et bien constitutif d’un « usage de la force » pour imposer sa « pensée unique » :

UNE FORFAITURE !

Les réformes fondamentales envisagées nécessitent, à juste titre, une consultation référendaire nationale.

RIEN DE MOINS !

Par ailleurs Léopold Sédar SENGHOR (1963) et Abdoulaye WADE (2001) ont imposé leur Constitution, taillée sur mesure :

PLUS JAMAIS ÇA !

Le 23 Juin 2011 n’était qu’une petite bataille gagnée, comparativement à la grande guerre de réforme-consolidation-stabilisation des institutions.

LES INSTITUTIONS SONT IMPERSONNELLES !



QUESTION FINALE :

Faut-il voir dans l’application des conclusions des assises nationales et particulièrement dans la rupture institutionnelle qu’elles impliquent, une menace de déstabilisation de l’Etat sénégalais ?

Pour commencer, BBY survivra-t-il à la Commission chargée de consolider les institutions ?



Bonne chance à l’éminent Professeur Amadou Makhtar MBOW !

Cependant, la multiplication des casquettes est inquiétante :

- Président de la Commission chargée de consolider les institutions ;

- Président des Assises nationales de l'éducation.

M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thiès

SenPOLITIK

Note finale :

(Prochainement : Proposition de Réforme du Parlement)

D’autres propositions de réformes spécifiques sont prévues ce mois d’octobre.

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L'auteur Momar Idrissa NDIAYE
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