La Brigade financière de Paris s’est saisie du dossier, annonce le canard parisien La Lettre du Continent dans une alerte diffusée ce jeudi 15 décembre.
Il est reproché à Adama Bictogo, actuel candidat aux législatives pour le compte du RHDP, d’avoir indûment perçu, à partir de 2006 et en plusieurs tranches, près de 4 millions d’euros, soit 2,6 milliards de FCFA, au nom de sa société «Côte d’Ivoire fruits», pour l’achat et la livraison de plusieurs milliers de tonnes de cacao via le Port Autonome de Lomé au Togo.
L’ex ministre de l’intégration africaine est également accusé d’avoir cherché ces dix dernières années à gagner du temps pour tenter d’invoquer la prescription et ainsi se soustraire à tout remboursement.
La dette totale du cadre RDR envers son créancier Français s’élèverait aujourd’hui, intérêt y compris à 6,6 millions d’euros (4,3 milliards de FCFA).
Selon l’avocat Emmanuel Asmar du barreau de Paris, la société «Côte d’Ivoire fruits», dont Bictogo affirmait au moment de la transaction être le PDG, n’aurait jamais existé.
L’ancien ministre, selon la défense de Soeximex, aurait même signé une reconnaissance de dettes le 12 juin 2006. Il n’a par la suite pas donné de réponse favorable à une offre transactionnelle de dernière minute (valable 48h), formulée par son créancier le 3 décembre dernier.
Adama Bictogo encourt une peine de prison de cinq ans et 375 000 euros [ 245 millions de FCFA] d’amende, auxquels s’ajouteront les montants qu’il doit à ses créanciers.
Il pourrait au pire des cas se voir arrêter si jamais il mettait les pieds en France ou dans un autre pays de l’espace Schengen ou de l’Union européenne .
Sylvie Kouamé avec Koaci et La Lettre du Continent
Il est reproché à Adama Bictogo, actuel candidat aux législatives pour le compte du RHDP, d’avoir indûment perçu, à partir de 2006 et en plusieurs tranches, près de 4 millions d’euros, soit 2,6 milliards de FCFA, au nom de sa société «Côte d’Ivoire fruits», pour l’achat et la livraison de plusieurs milliers de tonnes de cacao via le Port Autonome de Lomé au Togo.
L’ex ministre de l’intégration africaine est également accusé d’avoir cherché ces dix dernières années à gagner du temps pour tenter d’invoquer la prescription et ainsi se soustraire à tout remboursement.
La dette totale du cadre RDR envers son créancier Français s’élèverait aujourd’hui, intérêt y compris à 6,6 millions d’euros (4,3 milliards de FCFA).
Selon l’avocat Emmanuel Asmar du barreau de Paris, la société «Côte d’Ivoire fruits», dont Bictogo affirmait au moment de la transaction être le PDG, n’aurait jamais existé.
L’ancien ministre, selon la défense de Soeximex, aurait même signé une reconnaissance de dettes le 12 juin 2006. Il n’a par la suite pas donné de réponse favorable à une offre transactionnelle de dernière minute (valable 48h), formulée par son créancier le 3 décembre dernier.
Adama Bictogo encourt une peine de prison de cinq ans et 375 000 euros [ 245 millions de FCFA] d’amende, auxquels s’ajouteront les montants qu’il doit à ses créanciers.
Il pourrait au pire des cas se voir arrêter si jamais il mettait les pieds en France ou dans un autre pays de l’espace Schengen ou de l’Union européenne .
Sylvie Kouamé avec Koaci et La Lettre du Continent