Ils ont beau s’appeler Joachim Löw, Luis Enrique, Ryan Giggs ou Marco van Basten, tous n’ont eu d’yeux que pour lui, lundi soir à Londres, lors du grand raout annuel, organisé par la Fifa. Sourire accroché à son visage, costume parfaitement porté sur sa silhouette affûtée, Didier Deschamps n’a pas boudé son plaisir au moment de recevoir le trophée de meilleur entraîneur de l’année des mains d’Arsène Wenger.
Sous l’ovation et les applaudissements nourris d’un public composé du gratin du foot mondial et notamment de plus 350 sélectionneurs et directeurs techniques heureux d’assister à un tel moment qui couronne une année 2018 historique pour « DD » et sa troupe. Opposé à Zinédine Zidane, lauréat en 2017, vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid et, au côté duquel, il était installé avant la remise du trophée, mais aussi à son homologue croate, Zlatko Dalic, le patron des Bleus a remporté la mise aux yeux des sélectionneurs, capitaines, journalistes et fans votants. Sans trop de surprise, finalement.
«Tout au long de ma carrière de joueur, de par mon poste, ces titres n’ont jamais été pour moi. Je ne vais pas faire le faux modeste et je savoure pleinement cette récompense que je dois à mon staff et, à mes joueurs », avoue-t-il en toute modestie, lui, l’ancien milieu de terrain aux 103 sélections et au palmarès gargantuesque. Derrière ce discours empreint d’humilité - lui qui déteste se mettre en avant - le futur cinquantenaire (il les aura le 15 octobre prochain) savoure pleinement l’instant. Sans en rajouter, face à un parterre d’anciens et actuels joueurs à faire pâlir le moindre président de club.
« Il n’y a pas plus haut niveau qu’une Coupe du monde, et s’il y a beaucoup de prétendants sur la ligne de départ, vous n’avez qu’un élu à la fin, précise-t-il, avant d’ajouter. Mais, ce n’est pas parce que nous avons gagné que les autres entraîneurs sont mauvais. Loin de là . J’ai ma méthode, il y en a d’autres qui ont le mérite d’exister et de vous faire gagner. ». Et le patron des Bleus de s’arrêter net : « Je n’ai jamais été donneur de leçons, et ce n’est pas maintenant que je vais le devenir. »
Présent dans la cité londonienne depuis samedi soir avec ses adjoints Guy Stéphan et Franck Raviot, ainsi que Florence Hardouin la DG de la FFF, le double champion du monde en tant que joueur et sélectionneur (avec le Brésilien Zagallo et l’Allemand Beckenbauer) s’est rendu compte de l’impact planétaire, provoqué par le sacre décroché en Russie cet été. « Un accueil digne d’une rock star », souffle un témoin présent sur place. En entretien dimanche avec le New York Times, le Guardian ou encore l’agence FA, l’une des plus importantes en Amérique du Sud, plus de trois cents photos et autres selfies pris à son hôtel par tout le personnel de l’établissement ou de simples badauds séduits par sa présence. Même un groupe d’adolescents a réussi à déjouer les cordons de sécurité pour lui faire signer des chaussures et maillots de foot. Sans oublier les accolades et autres félicitations des plus grands techniciens de la planète foot comme Joachim Löw, sous le charme de sa réussite.
À chaque fois, conscient de l’importance du moment et très détendu, Didier Deschamps a pris son temps pour répondre à toutes les demandes, lui qui ne cesse de répéter à ses joueurs d’octroyer des séquences pour le public et les fans. « Toutes ces marques d’affection me rendent fier. Mais, ce n’est pas le plus important, ajuste-t-il, peu surpris par cette nouvelle attente. Ce qui restera gravé à vie et dans toutes nos mémoires, c’est ce 15 juillet avec ce titre mondial. Ce n’est pas depuis le 1er janvier dernier que je me préparais à cela avec mon staff, mais depuis bien plus longtemps. C’est un travail de longue haleine. » Meilleur entraîneur du monde ou non, Didier Deschamps reste le même.
Sport24
Sous l’ovation et les applaudissements nourris d’un public composé du gratin du foot mondial et notamment de plus 350 sélectionneurs et directeurs techniques heureux d’assister à un tel moment qui couronne une année 2018 historique pour « DD » et sa troupe. Opposé à Zinédine Zidane, lauréat en 2017, vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid et, au côté duquel, il était installé avant la remise du trophée, mais aussi à son homologue croate, Zlatko Dalic, le patron des Bleus a remporté la mise aux yeux des sélectionneurs, capitaines, journalistes et fans votants. Sans trop de surprise, finalement.
«Tout au long de ma carrière de joueur, de par mon poste, ces titres n’ont jamais été pour moi. Je ne vais pas faire le faux modeste et je savoure pleinement cette récompense que je dois à mon staff et, à mes joueurs », avoue-t-il en toute modestie, lui, l’ancien milieu de terrain aux 103 sélections et au palmarès gargantuesque. Derrière ce discours empreint d’humilité - lui qui déteste se mettre en avant - le futur cinquantenaire (il les aura le 15 octobre prochain) savoure pleinement l’instant. Sans en rajouter, face à un parterre d’anciens et actuels joueurs à faire pâlir le moindre président de club.
« Il n’y a pas plus haut niveau qu’une Coupe du monde, et s’il y a beaucoup de prétendants sur la ligne de départ, vous n’avez qu’un élu à la fin, précise-t-il, avant d’ajouter. Mais, ce n’est pas parce que nous avons gagné que les autres entraîneurs sont mauvais. Loin de là . J’ai ma méthode, il y en a d’autres qui ont le mérite d’exister et de vous faire gagner. ». Et le patron des Bleus de s’arrêter net : « Je n’ai jamais été donneur de leçons, et ce n’est pas maintenant que je vais le devenir. »
Présent dans la cité londonienne depuis samedi soir avec ses adjoints Guy Stéphan et Franck Raviot, ainsi que Florence Hardouin la DG de la FFF, le double champion du monde en tant que joueur et sélectionneur (avec le Brésilien Zagallo et l’Allemand Beckenbauer) s’est rendu compte de l’impact planétaire, provoqué par le sacre décroché en Russie cet été. « Un accueil digne d’une rock star », souffle un témoin présent sur place. En entretien dimanche avec le New York Times, le Guardian ou encore l’agence FA, l’une des plus importantes en Amérique du Sud, plus de trois cents photos et autres selfies pris à son hôtel par tout le personnel de l’établissement ou de simples badauds séduits par sa présence. Même un groupe d’adolescents a réussi à déjouer les cordons de sécurité pour lui faire signer des chaussures et maillots de foot. Sans oublier les accolades et autres félicitations des plus grands techniciens de la planète foot comme Joachim Löw, sous le charme de sa réussite.
À chaque fois, conscient de l’importance du moment et très détendu, Didier Deschamps a pris son temps pour répondre à toutes les demandes, lui qui ne cesse de répéter à ses joueurs d’octroyer des séquences pour le public et les fans. « Toutes ces marques d’affection me rendent fier. Mais, ce n’est pas le plus important, ajuste-t-il, peu surpris par cette nouvelle attente. Ce qui restera gravé à vie et dans toutes nos mémoires, c’est ce 15 juillet avec ce titre mondial. Ce n’est pas depuis le 1er janvier dernier que je me préparais à cela avec mon staff, mais depuis bien plus longtemps. C’est un travail de longue haleine. » Meilleur entraîneur du monde ou non, Didier Deschamps reste le même.
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