Cette collaboration vise à intensifier la formation pratique des jeunes dans le secteur porteur du BTP, en associant étroitement le secteur privé à l’enseignement.
Cheikh Fatma Diop, Directeur de cabinet du ministre chargé de la Formation professionnelle, a rappelé les enjeux majeurs de cette initiative. Selon lui, « le nouveau référentiel mis en place par le gouvernement promet de façon intensive, la formation duale Ecole-Entreprise. Ce référentiel nous assigne l’objectif de former un million de jeunes par le dual, d’ici 2034 », a-t-il dit. Il a souligné que le secteur du BTP constitue l’un des moteurs essentiels de croissance économique et fait partie intégrante de cette stratégie. Il a aussi évoqué les échanges réalisés récemment en Suisse, où une mission de benchmarking a permis d’adapter un modèle dual sénégalais performant. « Nous avons été en Suisse, en mission de benchmarking sur le dual, pour pouvoir mettre en place un modèle dual sénégalais, qui nous permet de faire davantage, de faire beaucoup plus fort, beaucoup plus intensément, afin d’atteindre cet objectif-là de formation d’un million de jeunes par le dual, à horizon 2034 », a-t-il ajouté.
Depuis 2018, le PF2E a déjà formé plus de 5 000 jeunes, dont près de la moitié sont des femmes, dans les huit pôles territoriaux de développement. « Notre objectif, c’est d’accompagner le programme pour qu’il fasse davantage, afin que cet objectif d’un million à horizon 2034, soit une réalité dans dix ans », a-t-il précisé, félicitant tous les acteurs impliqués.
Galaye Niang, président de l’AFM-BTP, a insisté sur le rôle indispensable du secteur privé dans la réussite de ce dispositif. « Notre ministère a un objectif de former dix mille jeunes, c’est la raison pour laquelle, on veut accentuer le partenariat, parce qu’on ne peut pas parler de programmes de formation Ecole-Entreprise, sans le secteur privé », a-t-il dit. Il a expliqué que l’enseignement pratique se fait au sein des entreprises et qu'« on est obligé de signer des conventions avec le secteur privé, pour pouvoir enrôler plus de jeunes, parce que l’enseignement pratique se fait au niveau des entreprises. Donc, on ne peut pas avoir un nombre élevé, si les entreprises ne sont pas disponibles à enrôler ces jeunes-là », a-t-il ajouté.
Coordonnatrice du PF2E, Diégane Wane Ly a mis en avant la nature exemplaire du partenariat public-privé, incarné par le Centre sectoriel de formation au métier du BTP. « Naturellement, ce centre sectoriel est un établissement de l’État, qui l’a confié au secteur privé depuis plus de dix ans et donc, c’est un bon modèle de partenariat public-privé », a-t-elle souligné.
Elle a salué la confiance accordée au centre pour la réalisation d’un programme très ambitieux et a rappelé que « la méthode duale est celle qui est plus ou moins choisie par l’État du Sénégal ,justement pour la formation de ces jeunes et ça ne peut se faire sans l’appui des entreprises », a-t-elle conclu.
Birame Khary Ndaw
Cheikh Fatma Diop, Directeur de cabinet du ministre chargé de la Formation professionnelle, a rappelé les enjeux majeurs de cette initiative. Selon lui, « le nouveau référentiel mis en place par le gouvernement promet de façon intensive, la formation duale Ecole-Entreprise. Ce référentiel nous assigne l’objectif de former un million de jeunes par le dual, d’ici 2034 », a-t-il dit. Il a souligné que le secteur du BTP constitue l’un des moteurs essentiels de croissance économique et fait partie intégrante de cette stratégie. Il a aussi évoqué les échanges réalisés récemment en Suisse, où une mission de benchmarking a permis d’adapter un modèle dual sénégalais performant. « Nous avons été en Suisse, en mission de benchmarking sur le dual, pour pouvoir mettre en place un modèle dual sénégalais, qui nous permet de faire davantage, de faire beaucoup plus fort, beaucoup plus intensément, afin d’atteindre cet objectif-là de formation d’un million de jeunes par le dual, à horizon 2034 », a-t-il ajouté.
Depuis 2018, le PF2E a déjà formé plus de 5 000 jeunes, dont près de la moitié sont des femmes, dans les huit pôles territoriaux de développement. « Notre objectif, c’est d’accompagner le programme pour qu’il fasse davantage, afin que cet objectif d’un million à horizon 2034, soit une réalité dans dix ans », a-t-il précisé, félicitant tous les acteurs impliqués.
Galaye Niang, président de l’AFM-BTP, a insisté sur le rôle indispensable du secteur privé dans la réussite de ce dispositif. « Notre ministère a un objectif de former dix mille jeunes, c’est la raison pour laquelle, on veut accentuer le partenariat, parce qu’on ne peut pas parler de programmes de formation Ecole-Entreprise, sans le secteur privé », a-t-il dit. Il a expliqué que l’enseignement pratique se fait au sein des entreprises et qu'« on est obligé de signer des conventions avec le secteur privé, pour pouvoir enrôler plus de jeunes, parce que l’enseignement pratique se fait au niveau des entreprises. Donc, on ne peut pas avoir un nombre élevé, si les entreprises ne sont pas disponibles à enrôler ces jeunes-là », a-t-il ajouté.
Coordonnatrice du PF2E, Diégane Wane Ly a mis en avant la nature exemplaire du partenariat public-privé, incarné par le Centre sectoriel de formation au métier du BTP. « Naturellement, ce centre sectoriel est un établissement de l’État, qui l’a confié au secteur privé depuis plus de dix ans et donc, c’est un bon modèle de partenariat public-privé », a-t-elle souligné.
Elle a salué la confiance accordée au centre pour la réalisation d’un programme très ambitieux et a rappelé que « la méthode duale est celle qui est plus ou moins choisie par l’État du Sénégal ,justement pour la formation de ces jeunes et ça ne peut se faire sans l’appui des entreprises », a-t-elle conclu.
Birame Khary Ndaw