À Monza, en Italie, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a rencontré ce samedi la diaspora sénégalaise venue de toute l’Europe et même au-delà. Devant une foule estimée à près de 8 000 personnes, il a livré un discours offensif et mobilisateur sur la dette, la souveraineté économique et la justice sociale.
Il a rappelé que la dette publique s’élève à 118 % du PIB, en plus d’une « dette cachée » évaluée à 5 000 milliards de FCFA, qualifiée d’« odieuse ». Pour y remédier, Sonko a présenté un plan de redressement reposant à 90 % sur les ressources intérieures et à 10 % sur la contribution de la diaspora. « En 2028, au plus tard, nous ramènerons le déficit budgétaire de 11 % à 3 % », a-t-il promis.
Il a également annoncé des mesures de rationalisation budgétaire, de nouvelles lois sur les jeux de hasard et les transferts d’argent, rappelant que la diaspora avait transféré 2 300 milliards de FCFA en 2024, dont 75 % en provenance d’Europe.
Au-delà de l’économie, Sonko a insisté sur la nécessité d’un débat public centré sur le développement, l’agriculture, le civisme et la citoyenneté.
Il a conclu par un appel à l’unité nationale : « Unissons nos efforts, mobilisons nos ressources pour réussir ensemble le pari de la souveraineté alimentaire du Sénégal et de l’Afrique. »
Ses propos ont été salués par une longue ovation de la foule, rapporte Moussa Diop, envoyé spécial du quotidien Le Soleil à Monza.
Il a rappelé que la dette publique s’élève à 118 % du PIB, en plus d’une « dette cachée » évaluée à 5 000 milliards de FCFA, qualifiée d’« odieuse ». Pour y remédier, Sonko a présenté un plan de redressement reposant à 90 % sur les ressources intérieures et à 10 % sur la contribution de la diaspora. « En 2028, au plus tard, nous ramènerons le déficit budgétaire de 11 % à 3 % », a-t-il promis.
Il a également annoncé des mesures de rationalisation budgétaire, de nouvelles lois sur les jeux de hasard et les transferts d’argent, rappelant que la diaspora avait transféré 2 300 milliards de FCFA en 2024, dont 75 % en provenance d’Europe.
Au-delà de l’économie, Sonko a insisté sur la nécessité d’un débat public centré sur le développement, l’agriculture, le civisme et la citoyenneté.
Il a conclu par un appel à l’unité nationale : « Unissons nos efforts, mobilisons nos ressources pour réussir ensemble le pari de la souveraineté alimentaire du Sénégal et de l’Afrique. »
Ses propos ont été salués par une longue ovation de la foule, rapporte Moussa Diop, envoyé spécial du quotidien Le Soleil à Monza.