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DAKAR : Les frotteurs dans les transports en commun


Rédigé le Mardi 17 Décembre 2013 à 20:09 | Lu 3609 fois | 0 commentaire(s)



Dakar est une ville très riche et très dense en population. La mobilité des habitants ne fait aucun doute. Et, dans cette marre de femmes, il y a les pervers qui circulent dans les transports en commun pour satisfaire leur libido. Comment ? En effet, les stratégies ne manquent pour certains.


Depuis quelques années, notamment avec l’arrivée des bus Tata (moderne), les cas d’attouchement sexuel et vol de plaisir défraient la chronique dans la capitale sénégalaise. En effet, les transports en commun ne respectent pas le nombre de personne autorisée à monter à bord. Souvent, ce sont des bus bondés de monde qui font le trajet entre les différends quartier. Une situation qui favorise les cas d’attouchement et de vol de plaisir sur les femmes la plupart du temps.

Cependant, les hommes aussi font souvent objet d’attouchement sexuel de la part de certaines femmes et jeunes filles. « C’est très fréquent maintenant d’assister à des cas d’attouchement sexuel notamment sur les femmes. Parce que les bus se remplissent jusqu’à ce qu’on n’arrive même pas à faire un mouvement.

Ce n’est pas normal. Tu te retrouves parfois coller à une femme de façon très serrée. Imagines un peu ce que cela peut avoir comme effet sur un homme normal », a soutenu Idrissa Niang, un habitué des bus. Les receveurs, qui vendent les tickets de transport dans ces bus ne se soucient point de cette situation inconfortable.

Pourtant, ils assistent tous à des scènes de ce genre dans leur bus. « C’est la police qui ne joue pas son rôle. Il faut que les autorités en charge de la circulation veillent sur le comportement des gérants des bus. Ce n’est pas normal d’entasser des gens comme des sardines. Il y a en plus des attouchements un autre risque plus grande, les accidents », a-t-il ajouté.

Plusieurs cas d’attouchement sexuel ont été relatés dans la presse sénégalaise mais le phénomène persiste toujours et aucune autorité compétente n’a réagi à ces genres d’affaires. « Souvent, il y a des personnes ne pouvant pas accéder à l’intérieur du bus sont obligés de s’accrocher à la porte pour ne pas arriver en retard au travail. C’est triste mais c’est la réalité sénégalaise », se désole Fatou Niang.

Poursuivant, elle confie, « Une fois en me rendant à mon lieu de travail, j’ai été victime de ce genre de comportement. Un homme derrière moi me frottait avec son sexe. C’est quand j’ai senti qu’il était bandé que je me suis retourné pour lui demander ce qu’il fait. Très gêné il est descendu du bus ». « Des gens voulaient le punir mais c’était peine perdu », témoigne la dame qui ne sait plus où donner de la tête pour se soustraire de ces contraintes dans les transports en commun. Pour elle, « je n’ai pas de choix pour ne pas prendre les bus. Je n’ai pas les moyens de m’assurer tous les jours le prix d’un taxi. A l’impossible nul n’est tenu ». Toutefois, certains considèrent que seuls les hommes malades se donnent à ce genre de pratique dans un transport en commun.

« Je ne comprends pas ces personnes. Comment un homme peut vouloir satisfaire son libido dans un bus bondé de monde. Il faut être malade pour faire ce genre de chose », soutient d’emblée Issa Touré, la cinquantaine. Selon lui, « il y a quelques années, on n’entendait pas ces choses-là dans les radios ou à la télé. C’est un phénomène récent ».

A en croire certains témoin, il arrive parfois que des hommes éjacules sur les femmes dans le bus. D’autres estiment que ce phénomène est souvent favorisé par des jeunes filles qui ne font que provoquer les hommes dans ces transports. « L’habillement des filles posent problème dans un premier temps. Les filles ne s’habillent pas au Sénégal en tout cas la moitié.

Quand tu es devant une fille presque nu ou qui a les seins en l’air quelle maitrise pourras tu avoir ?

Ça vient tout seul », a indiqué Momar, un enseignant dans une école publique. Et d’ajouter, « il y a des femmes qui ne font que dans la provocation des hommes. C’est indécent pour une femme de se mettre nu pour sortir.

Quand tu es dans le bus en face de certaines filles, elles te frottent avec leurs seins selon le mouvement du bus ». En tout cas, ce phénomène est très fréquent dans les transports en commun dans la capitale sénégalaise. Pour l’instant, personne n’a été traduit en justice pour des cas d’attouchement sexuel dans les transports en commun.

Adama COULIBALY
Dakar-AfriqueQuotidien.com


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