
Tout de rouge vêtues, les blouses blanches du district sanitaire de Thiès ont abandonné hier les salles de soins, le temps d’observer un sit-in, pour réclamer l’annulation d’un acte de nomination interne, pris par le tout nouveau médecin-chef qui vient à peine de prendre service. Et un climat délétère s’est ainsi installé, avec des risques de paralysie du système sanitaire.
Selon Mamadou Lamine Niang Secrétaire général de la sous-section du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS) du centre de santé du 10ème à Thiès, depuis plus de 20 ans, les postes vacants y sont mis en compétition par un appel à candidature. Et une commission de redéploiement est mise en place dans le district, et les médecins chefs qui se sont succédé se sont toujours référés aux procès-verbaux de la commission, pour faire des propositions au Préfet du département en ce qui concerne les nominations ou les affectations des personnels qualifiés. Mais dans le cas d’espèce, se désole-t-il, la surprise a été grande de constater que le médecin-chef a nommé une responsable du bureau de l’Education et de l’Information pour la Santé (EIPS), par note r é f é r e n c é e n°0366/RMTH/DSTH/MCD du 22 novembre 2022, sans concertation ni convocation de la commission de redéploiement. Et pourtant, dit-il, ce poste a été déclaré pour appel à candidature depuis le 1er septembre 2022 par l’ancien médecin-chef par note de service n°0250/RMTH/DSTH/MCD. Depuis ce jour, le poste a enregistré deux candidatures. Il s’agit d’une technicienne supérieure en santé communautaire et d’une assistante sociale qui a deux masters en poche. « Mais le médecin-chef n’a eu rien de mieux à faire que de nommer la technicienne supérieure, sans aucune concertation et sans rencontrer le syndicat, encore moins de demander l’avis de quiconque », se désole le syndicaliste.
Pour lui, c’est une nomination injuste qui ne répond à aucun principe de la gestion démocratique des personnels. « Nous récusons fermement la dame nommée à ce poste. Nous menons un combat de principe, c’est pourquoi nous demandons l’annulation pure et simple de cette nomination et exigeons la convocation de la commission de redéploiement dans les brefs délais », a-t-il indiqué. D’après le syndicaliste Mamadou Lamine Niang, le nouveau médecin-chef a été affecté au district sanitaire de Thiès au début du mois de novembre et ce n’est que le 21 novembre dernier qu’il a commencé à faire le tour des postes de santé relevant de ses compétences. Et jusqu’ici, il souligne qu’il n’a encore fait aucune démarche allant dans le sens de rencontrer les partenaires sociaux et les groupes associatifs. Il renseigne qu’un restaurant a été créé au centre de santé depuis 2015 et sa première tentative a été de remettre en cause la subvention du Comité de Développement Sanitaire (CDS) au centre de santé, pour prendre en charge le petit-déjeuner et les déjeuners des travailleurs, ce qui contribue à la continuité du service dans le centre. Sur toutes ces questions, il révèle qu’une demande de rencontre et une lettre de protestation ont été posées sur son bureau, avec ampliations au Préfet et au Médecin-chef régional, mais sans succès. Pour lui, un médecin chef est plutôt attendu dans la supervision, l’encadrement, la formation, la gouvernance et la gestion démocratique du personnel. « Nous ne sommes pas dans un ministère de la Médecine, mais dans un ministère de la Santé et de l’Action Sociale, où chaque acteur a la même dignité que les autres. Quel que soit le nombre d’années d’études passées à l’université ou ailleurs, tout le monde est important et aucun maillon n’est indispensable », a-t-il martelé.
Il indique ensuite que le SUTSAS est debout et prêt à répondre fermement à toute forme de provocation allant dans le sens de piétiner les droits des travailleurs ou de prendre en otage la légalité organisationnelle et le fonctionnement du district.
L'As
Selon Mamadou Lamine Niang Secrétaire général de la sous-section du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS) du centre de santé du 10ème à Thiès, depuis plus de 20 ans, les postes vacants y sont mis en compétition par un appel à candidature. Et une commission de redéploiement est mise en place dans le district, et les médecins chefs qui se sont succédé se sont toujours référés aux procès-verbaux de la commission, pour faire des propositions au Préfet du département en ce qui concerne les nominations ou les affectations des personnels qualifiés. Mais dans le cas d’espèce, se désole-t-il, la surprise a été grande de constater que le médecin-chef a nommé une responsable du bureau de l’Education et de l’Information pour la Santé (EIPS), par note r é f é r e n c é e n°0366/RMTH/DSTH/MCD du 22 novembre 2022, sans concertation ni convocation de la commission de redéploiement. Et pourtant, dit-il, ce poste a été déclaré pour appel à candidature depuis le 1er septembre 2022 par l’ancien médecin-chef par note de service n°0250/RMTH/DSTH/MCD. Depuis ce jour, le poste a enregistré deux candidatures. Il s’agit d’une technicienne supérieure en santé communautaire et d’une assistante sociale qui a deux masters en poche. « Mais le médecin-chef n’a eu rien de mieux à faire que de nommer la technicienne supérieure, sans aucune concertation et sans rencontrer le syndicat, encore moins de demander l’avis de quiconque », se désole le syndicaliste.
Pour lui, c’est une nomination injuste qui ne répond à aucun principe de la gestion démocratique des personnels. « Nous récusons fermement la dame nommée à ce poste. Nous menons un combat de principe, c’est pourquoi nous demandons l’annulation pure et simple de cette nomination et exigeons la convocation de la commission de redéploiement dans les brefs délais », a-t-il indiqué. D’après le syndicaliste Mamadou Lamine Niang, le nouveau médecin-chef a été affecté au district sanitaire de Thiès au début du mois de novembre et ce n’est que le 21 novembre dernier qu’il a commencé à faire le tour des postes de santé relevant de ses compétences. Et jusqu’ici, il souligne qu’il n’a encore fait aucune démarche allant dans le sens de rencontrer les partenaires sociaux et les groupes associatifs. Il renseigne qu’un restaurant a été créé au centre de santé depuis 2015 et sa première tentative a été de remettre en cause la subvention du Comité de Développement Sanitaire (CDS) au centre de santé, pour prendre en charge le petit-déjeuner et les déjeuners des travailleurs, ce qui contribue à la continuité du service dans le centre. Sur toutes ces questions, il révèle qu’une demande de rencontre et une lettre de protestation ont été posées sur son bureau, avec ampliations au Préfet et au Médecin-chef régional, mais sans succès. Pour lui, un médecin chef est plutôt attendu dans la supervision, l’encadrement, la formation, la gouvernance et la gestion démocratique du personnel. « Nous ne sommes pas dans un ministère de la Médecine, mais dans un ministère de la Santé et de l’Action Sociale, où chaque acteur a la même dignité que les autres. Quel que soit le nombre d’années d’études passées à l’université ou ailleurs, tout le monde est important et aucun maillon n’est indispensable », a-t-il martelé.
Il indique ensuite que le SUTSAS est debout et prêt à répondre fermement à toute forme de provocation allant dans le sens de piétiner les droits des travailleurs ou de prendre en otage la légalité organisationnelle et le fonctionnement du district.
L'As