Condamné définitivement par la Cour suprême: Fin de feuilleton judiciaires pour Tahibou Ndiaye


Rédigé le Samedi 31 Juillet 2021 à 14:56 | Lu 195 fois | 0 commentaire(s)



Le premier président de la haute juridiction et ses conseillers présidents de Chambres, ont rejeté il y a quelques jours le rabat d’arrêt de l’ancien directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye. Ainsi, la peine de 5 ans rendue par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) et celle de 3 ans dont un an ferme à l’encontre de son épouse, tout comme la peine de 2 ans assortis du sursis contre ses deux filles adoptives, sont confirmées. "L'As"


Condamné définitivement par la Cour suprême: Fin de feuilleton judiciaires pour Tahibou Ndiaye
Mais au-delà de l’aspect judiciaire, l’inspecteur des Impôts n’est il pas une victime collatérale de la radicalisation de son ami Ousmane Sonko contre le régime ?

L’ancien directeur du Cadastre perd l’ultime manche d’une bataille judiciaire qui aura duré près de 10 ans, avec la décision de la Cour suprême qui a rejeté sa requête en abat d’arrêt il y a quelques jours. Ainsi sauf déconvenue de dernière minute, il devra purger sa peine de 5 ans rendue par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).

Le même sort sera réservé aussi à sa famille. Et ce n’est pas tout. Dans son arrêt de janvier 2020, la Chambre criminelle avait en sus ordonné la confiscation des biens immeubles ainsi que des avoirs financiers de l’ancien Directeur du Cadastre et de sa famille.

Cette décision vient d’être confirmée par les Chambres réunies. Une décision qui met fin à une affaire judiciaire qui a commencé en 2012. Mais dans ce dossier politico-judiciaire qui a eu plusieurs rebondissements depuis cette date, l’ancien directeur du Cadastre a eu toujours le soutien d’un ami peu ordinaire: Ousmane Sonko.

En effet, ce dernier à l’époque, en 2013 en tant que secrétaire général honoraire du Syndicat Autonome des Impôts et Domaines (SAID), et moins connu, trouvait cet acharnement, arbitraire et avait pris fait et cause pour son collègue.

Ainsi en tant que syndicaliste, il avait battu en brèche toute l’accusation portée contre Tahibou Ndiaye. De ce fait et en parfaite harmonie avec le SAID, l’inspecteur des Impôts avait pris des avocats pour défendre ce dernier.

Mais alors que l’ancien directeur du Cadastre avait enclenché une bataille judiciaire qui a pris plus de 9 ans et qui a connu son épilogue avec cette dernière décision de la Cour suprême, qui l’amène manifestement à l’échafaud, son ‘’avocat‘’ attitré avait lui aussi des différends avec le régime du Président Macky Sall.

Ainsi ses positions relatives à la gouvernance de ce dernier et sa propension à dénoncer les tares du régime, vont le pousser à être dans l’oeil du cyclone. Entre-temps aussi, son parti le PASTEF né en 2014, commence à capter la jeune génération et la diaspora.

Par la suite, il sera radié en 2016. Et sa trajectoire politique va prendre une autre envergure entre son élection comme député et sa candidature à la présidentielle de 2019. Devenant ainsi l’opposant en chef du régime de Macky Sall. Mais est-ce que sa nouvelle dimension politique n’a pas impacté sur l’affaire judiciaire de l’ex-patron du Cadastre ?






L’As
 
 


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