Pour l’occasion, les afficionados ont eu la preuve par 9, que Baba Maal n’est pas qu’un patrimoine pulaar. Le natif de Podor est universel. Il transcende les barrières ehnico-linguistiques. Sérères, Diolas, Soninkés ainsi que tout ce que la première université du Sénégal compte de diversités, ont rivalisé d’ardeur pour démontrer que Baba est leur Baba. La situation était telle que le lead vocal du Dandé Leniol était quasi «interdit» de circuler dans le campus, pour parer à tout débordement.
Les 40 ans du Dandé Léniol, ce n’est pas que Dakar, Saint-Louis ou Podor, sa ville natale. C’est aussi tout le Sénégal, voire la sous-région. Baba Maal prévoit de se rendre au Mali, en Guinée, en Côte d’Ivoire. Et ce ne sera pas que pour chanter et danser. Il en profitera pour lancer de grands messages focus développement, dans la foulée de son projet phare, Nanka, qui promeut la pêche, l’agriculture, l’élevage sur l’étendue du territoire national, plus particulièrement dans la zone nord. Le clou de cette tournée, ce sera à Nouakchott, où Baba Maal compte une importante communauté de fans et fidèles qui, là -bas aussi, vont au-delà des pulaars.
Auparavant, un panel a réuni des sommités scientifiques qui ont, pendant de longues heures, débattu de la vie et de l’œuvre de l’artiste. Une manière de demander aux gens que les hommages, c’est du vivant de la personne. «Si Baba Maal n’existait pas, on l’aurait téléchargé», ironise une voix pour qui, l’utilité de ce trésor humain vivant n’est plus à démontrer.
Abou Kane
Les 40 ans du Dandé Léniol, ce n’est pas que Dakar, Saint-Louis ou Podor, sa ville natale. C’est aussi tout le Sénégal, voire la sous-région. Baba Maal prévoit de se rendre au Mali, en Guinée, en Côte d’Ivoire. Et ce ne sera pas que pour chanter et danser. Il en profitera pour lancer de grands messages focus développement, dans la foulée de son projet phare, Nanka, qui promeut la pêche, l’agriculture, l’élevage sur l’étendue du territoire national, plus particulièrement dans la zone nord. Le clou de cette tournée, ce sera à Nouakchott, où Baba Maal compte une importante communauté de fans et fidèles qui, là -bas aussi, vont au-delà des pulaars.
Auparavant, un panel a réuni des sommités scientifiques qui ont, pendant de longues heures, débattu de la vie et de l’œuvre de l’artiste. Une manière de demander aux gens que les hommages, c’est du vivant de la personne. «Si Baba Maal n’existait pas, on l’aurait téléchargé», ironise une voix pour qui, l’utilité de ce trésor humain vivant n’est plus à démontrer.
Abou Kane