Bradage des terres : L’abattage des filaos menace l’environnement. Regardez


Rédigé le Jeudi 18 Juin 2020 à 00:05 | Lu 197 fois | 0 commentaire(s)



Une image de désolation de Cambérène au Lac Rose, en passant par Guédiawaye, Tivaouane Peulh, Bambilor, jusqu’à Sangalkam, l’environnement du domaine public maritime est menacé et se détériore avec la spoliation des terres.


Détérioration de l’environnement

Une catastrophe écologique commence à se faire sentir avec l’abattage  de la bande des Filaos et des arbres pour le bradage du foncier et cela indigne les habitants. Ces derniers craignent un deal entre les maires,  promoteurs et autorités administratives. Ces filaos qui datent de l’époque coloniale et peuvent vivre encore plus étaient plantés pour maîtriser l’avancée de la mer et sauvegarder l’environnement. Le littoral est cette zone qui s’étendait de Yoff à Saint-Louis . Soucieux de fixer les dunes de sable pour la possibilité de pratiquer la culture maraîchère dans cette zone et freiner l’érosion côtière et l’avancée de la mer, les colons ont jugé utile de planter des filaos, une plante venant du Brésil, sur le long de cette zone bordant l’océan Atlantique. Ainsi pour pérenniser cet acquis, le régime socialiste a consacré la classification de cette forêt par un décret en 1990 et protégé par le code environnemental.

Boulimie foncière

Cependant, depuis la dernière décennie, ce “rideau de filaos” dans le jargon environnemental, subit une agression d’abord de la population qui coupe le bois et écoule le sable marin. Après plusieurs actions de sensibilisation de notre collectif et l’appui des eaux et forêts, cette pratique malsaine disparaît. Jusqu’en 2009 quand on commence à constater des constructions illégales dans cette forêt classée des responsables de l’ancien régime, lesquelles se multiplient.

Le tong-tong des dirigeants

Le littoral de Guédiawaye subit un bradage sauvage de la part des autorités locales avec la complicité des autorités administratives et des hommes d’affaires. Cet espace est morcelé en terrains d’habitation et partagé entre responsables et amis du pouvoir. Les magistrats ont pris leur part, le Bus rapide Tansit (BRT) en a pris plus que prévu, Mame Boye Diao, Dg du domaine, y est cité.




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