La vie de ce jeune homme devrait changer. À 35 ans, il vient de toucher un héritage de plusieurs millions d'euros. Son père, décédé en 2011, ne l'a jamais reconnu. Plein d'abnégation, il engage un avocat et un détecteur privé pour faire reconnaître sa filiation.
L'histoire, rapportée par le média catalan 3Cat, démarre en 1989. Un riche homme d'affaires, vivant au Mexique, séjourne en vacances dans un petit village près d'Orense (Nord-Ouest de l'Espagne).
Il rencontre une femme avec qui il entretient une relation : "Tous deux faisaient partie du même groupe d’amis", raconte Fernando Osuna, l’avocat de l'héritier. Mais lorsque la jeune femme lui annonce sa grossesse, il coupe les ponts. La famille du petit ami, très hostile, aurait même menacé la future mère : "Si un test prouve que l’enfant est bien de notre fils, on l’emmènera au Mexique", ajoute l'avocat. Dans un tel climat, elle décide de l’élever seule.
Le crachat le plus cher du monde
Des années plus tard, le fils décide de faire valoir ses droits. Un détective privé suit le grand-père présumé. Les enquêteurs parviennent à récupérer un de ses crachats dans la rue. Ils font sceller et conserver l’échantillon de salive. Son analyse en laboratoire révèle une correspondance biologique sans équivoque avec l'ADN de son petit-fils.
Un juge convoque ensuite l’aïeul et lui demande de répéter le test en audience. Celui-ci refuse. Mais la jurisprudence du tribunal suprême espagnol valide l'échantillon : depuis un arrêt de 2017, le refus peut être interprété comme une preuve à charge, si des éléments solides existent déjà .
Le tribunal reconnaît le plaignant comme le fils biologique de l’entrepreneur disparu. Conséquence : il peut hériter de la fortune laissée en 2011. De son côté, le grand-père doit rembourser les frais de justice. "Cette affaire montre qu’avec persévérance, la vérité finit toujours par s’imposer", se félicite l’avocat.
Source www.tf1info.fr
L'histoire, rapportée par le média catalan 3Cat, démarre en 1989. Un riche homme d'affaires, vivant au Mexique, séjourne en vacances dans un petit village près d'Orense (Nord-Ouest de l'Espagne).
Il rencontre une femme avec qui il entretient une relation : "Tous deux faisaient partie du même groupe d’amis", raconte Fernando Osuna, l’avocat de l'héritier. Mais lorsque la jeune femme lui annonce sa grossesse, il coupe les ponts. La famille du petit ami, très hostile, aurait même menacé la future mère : "Si un test prouve que l’enfant est bien de notre fils, on l’emmènera au Mexique", ajoute l'avocat. Dans un tel climat, elle décide de l’élever seule.
Le crachat le plus cher du monde
Des années plus tard, le fils décide de faire valoir ses droits. Un détective privé suit le grand-père présumé. Les enquêteurs parviennent à récupérer un de ses crachats dans la rue. Ils font sceller et conserver l’échantillon de salive. Son analyse en laboratoire révèle une correspondance biologique sans équivoque avec l'ADN de son petit-fils.
Un juge convoque ensuite l’aïeul et lui demande de répéter le test en audience. Celui-ci refuse. Mais la jurisprudence du tribunal suprême espagnol valide l'échantillon : depuis un arrêt de 2017, le refus peut être interprété comme une preuve à charge, si des éléments solides existent déjà .
Le tribunal reconnaît le plaignant comme le fils biologique de l’entrepreneur disparu. Conséquence : il peut hériter de la fortune laissée en 2011. De son côté, le grand-père doit rembourser les frais de justice. "Cette affaire montre qu’avec persévérance, la vérité finit toujours par s’imposer", se félicite l’avocat.
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