
À Mbeuth, village agricole de la commune de Bambilor, la colère monte face au projet controversé de centre de traitement des déchets, surnommé “Mbeubeuss 2”. Ce qui n’était qu’un refus poli s’est transformé en une mobilisation populaire massive.
Les habitants ont été brutalement réprimés, alors qu’ils protestaient pacifiquement contre l’implantation du projet sur leurs terres cultivables. Quinze personnes, dont une mère et son fils, ont été arrêtées et conduites à la brigade de Sébikotane. Les témoignages parlent d’une intervention musclée des gendarmes : intrusion dans les maisons, coups portés à des civils, gaz lacrymogènes lancés jusque dans les concessions. La population, choquée, accuse les autorités de mépris et de brutalité, relate "Senenews".
Le collectif citoyen affirme ne pas rejeter le projet en lui-même, mais refuse catégoriquement son emplacement, sur des terres qui font vivre plus de 700 maraîchers. « Ce qu’on nous impose, c’est une catastrophe sociale et écologique », déplore Saliou Ndiongue, qui dénonce l’absence de concertation et d’étude d’impact environnemental. Les 235 emplois promis, dont 135 réservés à des travailleurs venus de Dakar, sont perçus comme un marché de dupes : « Comment sacrifier 700 emplois agricoles durables pour une centaine de postes précaires ? », s’indigne un paysan.
Un rapport d’environnementalistes indépendants confirme les risques sur la nappe phréatique et la fertilité des sols. Au-delà des enjeux économiques et environnementaux, un sentiment de trahison politique domine : les habitants, majoritairement acquis à la cause du régime Sonko/Diomaye, dénoncent une continuité des pratiques autoritaires. Pour eux, Mbeuth devient le symbole d’une résistance citoyenne face à l’arbitraire étatique. Le village refuse de céder. Il appelle au dialogue, mais reste ferme : « Ce projet ne se fera pas ici, pas au prix de notre dignité ».
Les habitants ont été brutalement réprimés, alors qu’ils protestaient pacifiquement contre l’implantation du projet sur leurs terres cultivables. Quinze personnes, dont une mère et son fils, ont été arrêtées et conduites à la brigade de Sébikotane. Les témoignages parlent d’une intervention musclée des gendarmes : intrusion dans les maisons, coups portés à des civils, gaz lacrymogènes lancés jusque dans les concessions. La population, choquée, accuse les autorités de mépris et de brutalité, relate "Senenews".
Le collectif citoyen affirme ne pas rejeter le projet en lui-même, mais refuse catégoriquement son emplacement, sur des terres qui font vivre plus de 700 maraîchers. « Ce qu’on nous impose, c’est une catastrophe sociale et écologique », déplore Saliou Ndiongue, qui dénonce l’absence de concertation et d’étude d’impact environnemental. Les 235 emplois promis, dont 135 réservés à des travailleurs venus de Dakar, sont perçus comme un marché de dupes : « Comment sacrifier 700 emplois agricoles durables pour une centaine de postes précaires ? », s’indigne un paysan.
Un rapport d’environnementalistes indépendants confirme les risques sur la nappe phréatique et la fertilité des sols. Au-delà des enjeux économiques et environnementaux, un sentiment de trahison politique domine : les habitants, majoritairement acquis à la cause du régime Sonko/Diomaye, dénoncent une continuité des pratiques autoritaires. Pour eux, Mbeuth devient le symbole d’une résistance citoyenne face à l’arbitraire étatique. Le village refuse de céder. Il appelle au dialogue, mais reste ferme : « Ce projet ne se fera pas ici, pas au prix de notre dignité ».