Aux Etats-Unis, Baltimore dans la rue contre les violences policières


Rédigé le Dimanche 26 Avril 2015 à 16:14 | Lu 107 fois | 0 commentaire(s)



Après Ferguson, New York, Cleveland et quelques autres villes, c'est au tour de Baltimore de protester contre la brutalité policière. Ils étaient plusieurs milliers hier, samedi 25 avril, massés devant la mairie et le commissariat de police pour réclamer justice après la mort d'un autre jeune noir, Freddie Gray, décédé des suites d'une blessure subie au moment de son arrestation, le 12 avril dernier.


Les slogans étaient les mêmes qu'à Ferguson : « cessez de tuer nos enfants », « la vie des noirs compte », « sans justice, pas de paix », rapporte notre correspondant à Washington,Jean-Louis Pourtet. C'était la même colère et la même frustration après la mort de Freddie Gray, un jeune noir de 25 ans, plaqué au sol par deux policiers qui le soupçonnaient de vendre de la drogue. Blessé au moment de son arrestation, il est jeté dans un fourgon cellulaire, et en dépit de ses demandes, ne reçoit pas de soins médicaux immédiats. 

Lorsque Freddie Gray est enfin hospitalisé, il souffre d'une fracture des vertèbres cervicales à laquelle il ne survivra pas. Pour Malik Shabbaz, président de l'association des avocats noirs pour la justice, les manifestants veulent « la fin du cycle des hommes noirs qui se font tirer dessus, qui ont leurs vertèbres cervicales et leur dos brisés. C'est ce que réclament les habitants de Baltimore ». 

Les Noirs représentés au plus haut niveau 


Des erreurs ont été commises ont reconnu les responsables de la ville qui n'ont pas exclu des poursuites judiciaires contre les policiers responsables. Mais si ceux-ci ne sont pas sanctionnés, Baltimore pourrait bien être à son tour le théâtre de violence comme l'avait été l'été dernier la ville de Ferguson.Si pour le moment les manifestations ont été relativement pacifiques, c'est qu'à l'inverse des autres villes, les autorités ont fait preuve de plus de transparence et que la maire de Baltimore, Stephanie Rawlings-Blake, et le chef de la police, Anthony Batts, ainsi que de nombreux agents sont noirs : dans cette ville les Afro-Américains représentent plus de 60 % de la population et sont représentés au plus niveau de l'administration locale. 



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