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Amadou Tidjane Talla, Président du CS des Maîtres Coraniques : «L’enseignement arabe est relégué au second plan au Sénégal»


Rédigé le Jeudi 29 Avril 2021 à 17:08 | Lu 133 fois | 0 commentaire(s)



Pour le président du Conseil Supérieur des Maîtres Coranique du Sénégal, la fonction de leur association est de venir en aide aux «Serigne Daaras» (maîtres coraniques) et aux talibés pour abolir la mendicité des enfants. Mais pour Amadou Tidjane Talla, «l’enseignement arabe est relégué au second plan au Sénégal».


Amadou Tidjane Talla, Président du CS des Maîtres Coraniques : «L’enseignement arabe est relégué au second plan au Sénégal»
«Notre objectif est d’apporter notre contribution à l’amélioration des «daaras» du Sénégal. Nous voulons enrichir le système éducatif, le réorganiser et faire en sorte que les «Serigne daaras» puissent avoir de quoi être dans de bonnes conditions de vie. Nous voulons aussi faire en sorte qu’il n’y ait plus de talibés dans la rue ou que les enfants soient obligés de travailler.

Nous avons mis en place notre association en mars 2017, mais nous avons commencé nos activités depuis janvier 2016, en faisant le tour des 45 départements du Sénégal. Notre association compte plus de 9 mille membres à travers le pays. Nous ne prenons pas prendre en charge les écoles coraniques.

Ce que nous faisons pour eux actuellement, c’est un plaidoyer. C’est ce qui nous a valu l’année dernière, un conteneur de 97 mille 2 cent ouvrages dont 32.400 livres sacrés, d’une valeur de 129 millions 600 cent mille francs Cfa, venu de la Turquie. Nous les avons distribués dans tout le pays
», explique-t-il.

M. Talla met l’accent aussi sur les mauvaises conditions de vie des maîtres coraniques du Sénégal. «Le problème, d’une part, dans notre pays, c’est que les parents dégagent leur responsabilité à la minute où ils mettent leurs enfants dans un «daara». Ils ne se préoccupent plus de leur état de santé ou s’ils ont bien mangé. D’autre part, l’Etat subventionne certes l’apprentissage arabe, mais pas comme il le fait avec les écoles françaises. Même les aides apportées par les ONG ne sont destinés qu’à elles.

L’enseignement arabe est relégué au second plan au Sénégal. C’est souvent ce manque de soutien qui pousse les maîtres coranique à mendier ou à faire mendier les enfants.
»


 


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