Selon une source de leral.net bien informée, c’est Abdoulaye Thiam, le président de Computer Land qui avait acheté la Mercerdes maybach en question aux Etats-Unis, avant de procéder à un lifting sur le véhicule par des spécialistes mexicains.
Il a ensuite acheminé la voiture à Dakar pour l’offrir au chef de l’Etat. Mais il a eu des difficultés pour faire sortir la voiture du port. Dans tous les cas, L’Etat avait décidé d’acheter la voiture sous douane à hauteur de 375 millions de francs CFA, au lieu de l’accepter comme cadeau.
Abdoulaye Thiam est connu pour avoir gagné plusieurs marchés de l’Etat dans le domaine informatique. Il a lancé en 2018, la première usine de fabrication et d’assemblage de matériels informatiques au Sénégal, au technopole, pour un investissement de 10 milliards FCFA. Il est le président de la fondation Computer Land qui soutient l’excellence académique en offrant des bourses et du matériel informatique aux étudiants et au ministère de l’Education nationale.
Mais la question qui mérite d’être posée, c’est de savoir si Abdoulaye Thiam a pris le soin d’effectuer tous les contrôles techniques et sécuritaires nécessaires, avant de d’acheminer le véhicule à Dakar, surtout pour une voiture qui était destinée au président de la République ?
Dans tous les cas, l’accident survenu, hier, à Nguénièe, alors que le chef de l’Etat Macky Sall et son homologue malien Ibrahima Boubacar Keita, étaient dans le véhicule, avant d’être exfiltrés par la garde présidentielle, appelle moult questionnements sur l’Etat réel de ce véhicule. Cela, même si selon certaines sources soutiennent que la voiture avait un faible kilométrage.
L’on peut également s’interroger sur le traitement qu’a eu le véhicule au niveau parc automobile de la présidence de la République. Surtout si l’on sait que la voiture a fait l’objet de modifications.
Dans tous les cas, l’affaire est à la fois, inédite, surprenante et inquiétante, même si le pire a sans doute été évité.
Il a ensuite acheminé la voiture à Dakar pour l’offrir au chef de l’Etat. Mais il a eu des difficultés pour faire sortir la voiture du port. Dans tous les cas, L’Etat avait décidé d’acheter la voiture sous douane à hauteur de 375 millions de francs CFA, au lieu de l’accepter comme cadeau.
Abdoulaye Thiam est connu pour avoir gagné plusieurs marchés de l’Etat dans le domaine informatique. Il a lancé en 2018, la première usine de fabrication et d’assemblage de matériels informatiques au Sénégal, au technopole, pour un investissement de 10 milliards FCFA. Il est le président de la fondation Computer Land qui soutient l’excellence académique en offrant des bourses et du matériel informatique aux étudiants et au ministère de l’Education nationale.
Mais la question qui mérite d’être posée, c’est de savoir si Abdoulaye Thiam a pris le soin d’effectuer tous les contrôles techniques et sécuritaires nécessaires, avant de d’acheminer le véhicule à Dakar, surtout pour une voiture qui était destinée au président de la République ?
Dans tous les cas, l’accident survenu, hier, à Nguénièe, alors que le chef de l’Etat Macky Sall et son homologue malien Ibrahima Boubacar Keita, étaient dans le véhicule, avant d’être exfiltrés par la garde présidentielle, appelle moult questionnements sur l’Etat réel de ce véhicule. Cela, même si selon certaines sources soutiennent que la voiture avait un faible kilométrage.
L’on peut également s’interroger sur le traitement qu’a eu le véhicule au niveau parc automobile de la présidence de la République. Surtout si l’on sait que la voiture a fait l’objet de modifications.
Dans tous les cas, l’affaire est à la fois, inédite, surprenante et inquiétante, même si le pire a sans doute été évité.
Rappel :
Comme Ndiagne Fall, la société Computer Land, spécialisée dans la vente de matériel informatique a fait de belles affaires sous l’ancien régime. Libération est en mesure de révéler qu’un marché de gré à gré pour un montant global de 12 milliards de F Cfa a été octroyé par la Présidence à Computer Land via l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie). Selon nos informations, une avance de 5 milliards de F Cfa a été déjà payée sur le montant global. Mais le plus scandaleux dans cette affaire, c’est qu’en plus de ce gré à gré record, la Présidence.
Plus incroyable, ce marché avait été dans un premier temps cassé par l’Armp par une décision en date du 18 novembre 2009 suite à une dénonciation introduite par la société Wpc. Mais voilà que la commande est revenue sous une autre forme, échappant à tout contrôle puisque des sources proches du Président sortant assurent qu’il s’est agi d’une «préfinancement» et que si le marché a été donné sans appel d’offres à Computer Land c’était pour éviter des poursuites judiciaires à l’Etat.
Comme Ndiagne Fall, la société Computer Land, spécialisée dans la vente de matériel informatique a fait de belles affaires sous l’ancien régime. Libération est en mesure de révéler qu’un marché de gré à gré pour un montant global de 12 milliards de F Cfa a été octroyé par la Présidence à Computer Land via l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie). Selon nos informations, une avance de 5 milliards de F Cfa a été déjà payée sur le montant global. Mais le plus scandaleux dans cette affaire, c’est qu’en plus de ce gré à gré record, la Présidence.
Plus incroyable, ce marché avait été dans un premier temps cassé par l’Armp par une décision en date du 18 novembre 2009 suite à une dénonciation introduite par la société Wpc. Mais voilà que la commande est revenue sous une autre forme, échappant à tout contrôle puisque des sources proches du Président sortant assurent qu’il s’est agi d’une «préfinancement» et que si le marché a été donné sans appel d’offres à Computer Land c’était pour éviter des poursuites judiciaires à l’Etat.