Né le 4 août 1919 à Saint-Louis, Abdoulaye Douta Seck emboîte le pas à son père, instituteur et directeur d’école, pour devenir lui-même enseignant. C’est ainsi qu’il officiera en tant qu’instituteur à Ziguinchor entre 1938 et 1946. Après cette parenthèse consacrée à l’enseignement, Abdoulaye Douta Seck prend les airs, grâce à une bourse d’études offerte par la municipalité de Dakar, pour continuer ses études d’architecture à l’école des Beaux-Arts de Paris à partir de 1947.
Mais Douta Seck va vite se chercher une autre vocation, cette fois-ci, plus plaisante. Il privilégie ainsi le théâtre au détriment de l’architecture et commence à faire des apparitions dans des productions : l’art lyrique et dramatique deviennent ses domaines de prédilection. Dans ce nouveau métier, Douta Seck fera une carrière jalonnée de succès. Il remporte de nombreuses distinctions : le «Prix Artiste de Paris-Wurmser» en 1955, le premier «Prix Léopold Bellan» en 1955 et des décorations telles que le Commandeur de l’ordre national du mérite en 1991.
Après une vie remplie de succès, Abdoulaye Douta Seck décède le 5 novembre 1991. En reconnaissance à son talent et à ses exploits, l’Etat du Sénégal donne son nom, en 1997, à l’ancienne résidence de la Médina qui s’appelle désormais Maison de la Culture Douta Seck.
Par Ababacar Gaye/SeneNews
Mais Douta Seck va vite se chercher une autre vocation, cette fois-ci, plus plaisante. Il privilégie ainsi le théâtre au détriment de l’architecture et commence à faire des apparitions dans des productions : l’art lyrique et dramatique deviennent ses domaines de prédilection. Dans ce nouveau métier, Douta Seck fera une carrière jalonnée de succès. Il remporte de nombreuses distinctions : le «Prix Artiste de Paris-Wurmser» en 1955, le premier «Prix Léopold Bellan» en 1955 et des décorations telles que le Commandeur de l’ordre national du mérite en 1991.
Après une vie remplie de succès, Abdoulaye Douta Seck décède le 5 novembre 1991. En reconnaissance à son talent et à ses exploits, l’Etat du Sénégal donne son nom, en 1997, à l’ancienne résidence de la Médina qui s’appelle désormais Maison de la Culture Douta Seck.
Par Ababacar Gaye/SeneNews