Monsieur le Premier Ministre, vous avez, à mon sens, faussé le départ. Vous avez laissé un parti, le PASTEF, dicter le rythme, les choix et la conduite de l’État. On a voulu faire croire que seuls les membres ou proches du parti méritaient d’être nommés. C’est une erreur politique et une injustice nationale.
Le Sénégal appartient à tous ses fils et filles, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition. Je connais personnellement des cadres très compétents, notamment dans la diaspora, des membres du PASTEF qui figurent parmi les Africains les plus brillants au monde. Ils ont cru en votre projet, ils l’ont soutenu, mais aujourd’hui, ils ne sont pas associés à la gestion du pouvoir, alors même qu’ils auraient pu contribuer efficacement à relever les défis de notre pays.
Pire encore, on assiste à une vague de nominations fondées sur le copinage, le favoritisme, et parfois même l’incompétence. Des militants compétents de votre propre parti sont laissés en rade, tandis que d’autres sont promus sans réel mérite. De nombreux cadres issus de l’opposition, capables, patriotes et expérimentés, sont systématiquement écartés pour des raisons purement politiques. Où est la rupture ? Où est le mérite ? Où est l’intérêt du Sénégal dans tout cela ?
Monsieur le Premier Ministre, les Sénégalais commencent à douter. Ils doutent de votre gouvernance, de votre capacité à incarner cette nouvelle ère tant promise. Et cela me peine, car je connais votre engagement, je connais votre volonté de bien faire. Mais il semble que vous soyez coupé du peuple, enfermé dans un cercle restreint où la vérité peine à vous parvenir.
Je vous en conjure : redescendez sur terre. Écoutez les frustrations, les critiques, les cris sourds de ceux qui vous ont porté au pouvoir. Vous, vos ministres, vos directeurs et autres responsables êtes devenus inaccessibles. Le lien avec la base est rompu. La colère gronde.
Il n’est pas trop tard pour corriger la trajectoire. Le Sénégal a besoin de tous ses enfants, de toutes ses compétences, sans exclusion politique ou affective.
Ce message ne vient pas d’un adversaire, mais d’un frère, d’un ancien ami : Gaoussou Koma, qui, comme beaucoup d’autres, veut encore croire que vous pouvez redresser la barre.
Respectueusement,
Gaoussou Koma
Président de la grande coalition JOTNA
Conseiller départemental à keur massar
Le Sénégal appartient à tous ses fils et filles, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition. Je connais personnellement des cadres très compétents, notamment dans la diaspora, des membres du PASTEF qui figurent parmi les Africains les plus brillants au monde. Ils ont cru en votre projet, ils l’ont soutenu, mais aujourd’hui, ils ne sont pas associés à la gestion du pouvoir, alors même qu’ils auraient pu contribuer efficacement à relever les défis de notre pays.
Pire encore, on assiste à une vague de nominations fondées sur le copinage, le favoritisme, et parfois même l’incompétence. Des militants compétents de votre propre parti sont laissés en rade, tandis que d’autres sont promus sans réel mérite. De nombreux cadres issus de l’opposition, capables, patriotes et expérimentés, sont systématiquement écartés pour des raisons purement politiques. Où est la rupture ? Où est le mérite ? Où est l’intérêt du Sénégal dans tout cela ?
Monsieur le Premier Ministre, les Sénégalais commencent à douter. Ils doutent de votre gouvernance, de votre capacité à incarner cette nouvelle ère tant promise. Et cela me peine, car je connais votre engagement, je connais votre volonté de bien faire. Mais il semble que vous soyez coupé du peuple, enfermé dans un cercle restreint où la vérité peine à vous parvenir.
Je vous en conjure : redescendez sur terre. Écoutez les frustrations, les critiques, les cris sourds de ceux qui vous ont porté au pouvoir. Vous, vos ministres, vos directeurs et autres responsables êtes devenus inaccessibles. Le lien avec la base est rompu. La colère gronde.
Il n’est pas trop tard pour corriger la trajectoire. Le Sénégal a besoin de tous ses enfants, de toutes ses compétences, sans exclusion politique ou affective.
Ce message ne vient pas d’un adversaire, mais d’un frère, d’un ancien ami : Gaoussou Koma, qui, comme beaucoup d’autres, veut encore croire que vous pouvez redresser la barre.
Respectueusement,
Gaoussou Koma
Président de la grande coalition JOTNA
Conseiller départemental à keur massar