
Un scandale retentissant secoue la ville sainte de Touba. M. M. Mbacké, plus connu sous le nom de Mourtalla, chef d’agence de Coris Bank Touba 28, a été arrêté avec son frère H. Mbacké, pour leur implication dans une vaste affaire de fraude bancaire, au détriment de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des Mourides.
D’après des sources proches de l’enquête, le chef d’agence, âgé de 40 ans, aurait orchestré plusieurs retraits frauduleux, entre mars et juillet 2025, totalisant 78 millions FCfa, à partir du compte personnel du guide religieux. L’opération s’est déroulée en toute discrétion, jusqu’à ce que les malfaiteurs soient pris en flagrant délit, lors d’une tentative de retrait supplémentaire de 58 millions FCfa.
Une quatrième tentative fatale
Le 14 juillet dernier, Mourtalla mandate son frère H. Mbacké pour se rendre à l’agence Coris Bank de Darou Marnane, avec un faux chèque au nom du khalife. Mais cette fois, le chef d’agence de Darou Marnane, M. L. S., soupçonne une anomalie et contacte aussitôt Serigne Khadim Diop, secrétaire général et administrateur du compte de Serigne Mountakha.
Alerté, ce dernier informe immédiatement le commissaire principal Diégane Sène, qui dépêche ses hommes sur place. Le porteur du chèque est arrêté sur-le-champ.
Des aveux complets
En garde-à -vue, H. Mbacké reconnaît avoir agi sur instruction de son frère. Deux jours plus tard, Mourtalla répond à la convocation de la police. Confronté aux preuves, il passe rapidement aux aveux, admettant être l’auteur des trois précédents retraits réalisés avec l’aide d’un chauffeur de taxi prénommé K., qu’il avait chargé de déposer les chèques falsifiés.
Ces retraits, tous effectués en mars 2025, s’élevaient à un total de 78 millions FCfa, transférés sans l’autorisation du titulaire du compte.
Déférés à Dakar
Au terme de l’enquête menée par le Commissariat spécial de Touba, les deux frères ont été déférés au Pool judiciaire et financier de Dakar. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux en écriture privée, ainsi que vol aggravé au préjudice d’un dignitaire religieux d’envergure nationale.
Cette affaire pose une fois de plus, la question de la sécurité des comptes bancaires sensibles et du contrôle interne des institutions financières, surtout dans des zones à forte symbolique religieuse comme Touba.
D’après des sources proches de l’enquête, le chef d’agence, âgé de 40 ans, aurait orchestré plusieurs retraits frauduleux, entre mars et juillet 2025, totalisant 78 millions FCfa, à partir du compte personnel du guide religieux. L’opération s’est déroulée en toute discrétion, jusqu’à ce que les malfaiteurs soient pris en flagrant délit, lors d’une tentative de retrait supplémentaire de 58 millions FCfa.
Une quatrième tentative fatale
Le 14 juillet dernier, Mourtalla mandate son frère H. Mbacké pour se rendre à l’agence Coris Bank de Darou Marnane, avec un faux chèque au nom du khalife. Mais cette fois, le chef d’agence de Darou Marnane, M. L. S., soupçonne une anomalie et contacte aussitôt Serigne Khadim Diop, secrétaire général et administrateur du compte de Serigne Mountakha.
Alerté, ce dernier informe immédiatement le commissaire principal Diégane Sène, qui dépêche ses hommes sur place. Le porteur du chèque est arrêté sur-le-champ.
Des aveux complets
En garde-à -vue, H. Mbacké reconnaît avoir agi sur instruction de son frère. Deux jours plus tard, Mourtalla répond à la convocation de la police. Confronté aux preuves, il passe rapidement aux aveux, admettant être l’auteur des trois précédents retraits réalisés avec l’aide d’un chauffeur de taxi prénommé K., qu’il avait chargé de déposer les chèques falsifiés.
Ces retraits, tous effectués en mars 2025, s’élevaient à un total de 78 millions FCfa, transférés sans l’autorisation du titulaire du compte.
Déférés à Dakar
Au terme de l’enquête menée par le Commissariat spécial de Touba, les deux frères ont été déférés au Pool judiciaire et financier de Dakar. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux en écriture privée, ainsi que vol aggravé au préjudice d’un dignitaire religieux d’envergure nationale.
Cette affaire pose une fois de plus, la question de la sécurité des comptes bancaires sensibles et du contrôle interne des institutions financières, surtout dans des zones à forte symbolique religieuse comme Touba.