Dans son mot d’ouverture, le fondateur de ladite plateforme a rappelé la mission du forum : « Donner corps aux politiques publiques à travers des discussions concrètes et des propositions endogènes. Aujourd’hui, c’est l’intelligence artificielle que nous explorons comme levier de transformation, pour atteindre les objectifs de la Vision 2050 du Sénégal ».
Un panel d’experts pour décrypter les défis et opportunités de l’IA
Pour cette édition spéciale, 14 panelistes de haut niveau, spécialistes de l’IA, du numérique, de la finance et de l’innovation, ont partagé leur vision, leurs analyses et des solutions concrètes visant à accélérer les politiques publiques. Parmi eux :
• Isidore Diouf, Directeur général de Sénégal Numérique
• Boubacar Roger Thiam, Directeur de l’Économie Numérique et des Partenariats (Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique)
• Isaac Mbaye, DG Invictus Capital & Finance
• Ndèye Awa Guèye, experte secteur privé à LuxDev
• Mouhamed Thiombane, Directeur Tech & Digital Services à Forvis Mazars
• Awa Sarr, Program Director au Consortium Jeunesse Sénégal
• Ibrahima Santy Mbaye, fondateur d’Atini Group
• Sofiane Bounaffaa, DG de Sinefilum, expert en Télécoms et Data
La session s’est déroulée sous forme de discussions interactives, ponctuées de contributions du public, abordant des sujets clés tels que : politiques publiques numériques, inclusion, éducation digitale, financement des startups, innovation sectorielle, IA appliquée aux infrastructures, etc.
Les propos forts d’Isidore Diouf : « Sans données, pas d’IA »
Interpellé sur les défis à relever pour réussir la transformation numérique du Sénégal, Isidore Diouf, Directeur général de Sénégal Numérique, a livré une intervention dense et lucide. Il a notamment souligné que l’IA repose sur deux piliers fondamentaux : les infrastructures et les données.
« L’IA est gourmande en ressources. Il faut investir dans des centres de données performants, mais aussi assurer une disponibilité énergétique quatre fois supérieure à nos capacités actuelles. Ce sont des enjeux structurants, qui nécessitent une mutualisation des ressources à l’échelle régionale, voire continentale », a-t-il expliqué.
Il a également insisté sur la nécessité d’une stratégie nationale des données : « Sans partage de données entre administrations, sans structuration de l’écosystème informationnel, il n’y aura pas d’IA au service de l’État. L’entraînement des algorithmes exige un socle de données fiables, ouvertes et accessibles ».
Selon lui, l’IA peut devenir un vecteur de performance et de rationalisation de l’administration publique, à condition que les bonnes fondations soient posées dès maintenant.
Clôturant la rencontre, Maguette Mbow a annoncé la publication prochaine d’un recueil vidéo et d’un document PDF récapitulant les principales propositions issues du panel. « Ce sera notre contribution à la réflexion nationale sur le développement numérique. Le 3 juin 2025, des acteurs publics et privés se sont retrouvés pour offrir des solutions concrètes. Ce n’est pas seulement Vision 2050, c’est aussi le New Deal technologique 2034 que nous voulons accélérer. La jeunesse attend des résultats maintenant. »
Un panel d’experts pour décrypter les défis et opportunités de l’IA
Pour cette édition spéciale, 14 panelistes de haut niveau, spécialistes de l’IA, du numérique, de la finance et de l’innovation, ont partagé leur vision, leurs analyses et des solutions concrètes visant à accélérer les politiques publiques. Parmi eux :
• Isidore Diouf, Directeur général de Sénégal Numérique
• Boubacar Roger Thiam, Directeur de l’Économie Numérique et des Partenariats (Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique)
• Isaac Mbaye, DG Invictus Capital & Finance
• Ndèye Awa Guèye, experte secteur privé à LuxDev
• Mouhamed Thiombane, Directeur Tech & Digital Services à Forvis Mazars
• Awa Sarr, Program Director au Consortium Jeunesse Sénégal
• Ibrahima Santy Mbaye, fondateur d’Atini Group
• Sofiane Bounaffaa, DG de Sinefilum, expert en Télécoms et Data
La session s’est déroulée sous forme de discussions interactives, ponctuées de contributions du public, abordant des sujets clés tels que : politiques publiques numériques, inclusion, éducation digitale, financement des startups, innovation sectorielle, IA appliquée aux infrastructures, etc.
Les propos forts d’Isidore Diouf : « Sans données, pas d’IA »
Interpellé sur les défis à relever pour réussir la transformation numérique du Sénégal, Isidore Diouf, Directeur général de Sénégal Numérique, a livré une intervention dense et lucide. Il a notamment souligné que l’IA repose sur deux piliers fondamentaux : les infrastructures et les données.
« L’IA est gourmande en ressources. Il faut investir dans des centres de données performants, mais aussi assurer une disponibilité énergétique quatre fois supérieure à nos capacités actuelles. Ce sont des enjeux structurants, qui nécessitent une mutualisation des ressources à l’échelle régionale, voire continentale », a-t-il expliqué.
Il a également insisté sur la nécessité d’une stratégie nationale des données : « Sans partage de données entre administrations, sans structuration de l’écosystème informationnel, il n’y aura pas d’IA au service de l’État. L’entraînement des algorithmes exige un socle de données fiables, ouvertes et accessibles ».
Selon lui, l’IA peut devenir un vecteur de performance et de rationalisation de l’administration publique, à condition que les bonnes fondations soient posées dès maintenant.
Clôturant la rencontre, Maguette Mbow a annoncé la publication prochaine d’un recueil vidéo et d’un document PDF récapitulant les principales propositions issues du panel. « Ce sera notre contribution à la réflexion nationale sur le développement numérique. Le 3 juin 2025, des acteurs publics et privés se sont retrouvés pour offrir des solutions concrètes. Ce n’est pas seulement Vision 2050, c’est aussi le New Deal technologique 2034 que nous voulons accélérer. La jeunesse attend des résultats maintenant. »