Un père qui a violé sa fille de douze ans condamné à... deux mois de prison


Rédigé le Samedi 22 Octobre 2016 à 15:20 | Lu 61 fois | 0 commentaire(s)



Un juge du Montana aux États-Unis a tenté de justifier sa décision en disant que le père pouvait être réhabilité et qu'il fallait protéger sa relation avec ses fils.


Un père qui a violé sa fille de douze ans condamné à... deux mois de prison
Plus de quatre-vingt mille personnes ont signé une pétition demandant le renvoi du juge John McKeon, qui a condamné un père ayant plusieurs fois violé sa fille de douze ans à deux mois de prison ferme. Alors que les procureurs avaient requis vingt-cinq ans de prison pour viol et inceste, ce juge de l'État du Montana a décidé de condamner le prévenu à trente ans avec sursis et deux mois de prison ferme.Parmi les conditions du sursis, le prévenu, qui a quarante ans, devra être inscrit sur le registre des délinquants sexuels et aura un accès restreint à internet, dont une interdiction de regarder des sites pornographiques. Pendant le procès, un psychologue a témoigné que le prévenu présentait un faible risque de récidivisme et qu'un traitement psychiatrique lui serait bénéfique. 

Des juges silencieux 
Comme l'explique le Washington Post, la plupart des juges dans ce genre d'affaires controversées restent silencieux mais John McKeon a décidé de parler à la presse pour justifier son choix. 
Dans un email envoyé à l'Associated Press, il a expliqué que la loi du Montana avait une clause permettant d'éviter la prison pour les coupables d'inceste sur enfant de moins de douze ans si l'évaluation psychologique montre qu'une alternative à la prison aura plus de chance de réhabiliter le coupable. Le juge a aussi cité une lettre écrite par la mère de la jeune victime, qui a pris le père en flagrant délit d'agression sexuelle, mais a déclaré que ses deux fils l'aimaient et qu'«ils devraient avoir la possibilité de réparer leur relation avec leur père». La grand-mère de la victime a aussi écrit une lettre similaire. 

Personne n'a parlé pour la victime 
Le procureur, Dylan Jensen, a expliqué à la presse que, lors de l'audience déterminant la peine de l'accusé, personne n'avait parlé au nom de la victime. Alors que de nombreuses personnes –la famille, des membres de son Eglise– sont venus soutenir l'accusé, personne n'était là pour la victime. 
«Personne n'a parlé au nom de l'enfant de douze ans au procès, peut-on lire dans la pétition. On n'a pas fait justice à la victime, au lieu de cela, elle devra vivre dans la peur de rencontrer son violeur dans leur ville.» 
Après vingt-deux ans en tant que juge, McKeon devait de toutes façons prendre sa retraite en novembre. La pétition demande donc qu'il ne reçoive pas sa retraite venant de l'État. Dans l'affaire de Brock Turner, un étudiant coupable de viol qui avait été condamné à six mois de prison en juin dernier, une pétition demandant le renvoi du juge Aaron Persky avait reçu plus d'un million de signatures. Malgré ces protestations, Persky continue à exercer mais a décidé de ne plus statuer sur des affaires criminelles.


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