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Train express régional : Ces défis liés à l’exploitation


Rédigé le Lundi 27 Décembre 2021 à 10:33 | Lu 98 fois | 0 commentaire(s)



Le Train express régional va enfin rouler avec des passagers. Mais le plus durs reste sans doute à venir, car le ‘’bijou technologique’’ de Macky Sall devra relever plusieurs défi dans son exploitation.


Train express régional : Ces défis liés à l’exploitation
Après une première inauguration le 15 janvier 2019, à une dizaine de jours de la présidentielle, le Train express régional (Ter), sera encore inauguré, ce lundi 27 décembre 2021. Il a fallu donc presque 3 ans pour que l’exploitation commerciale du Ter démarre.

En fait, au-delà du calendrier électoral, le Ter fait face à de nombreux défis qu’il faut relever dans son exploitation au quotidien. Or, ces aspects techniques ne sauraient se plier à l’opportunisme politicien. Et le premier défi ici reste sans doute la sécurité du Ter.
 
Le Président Macky Sall en est bien conscient. Lors de la fausse inauguration en janvier 2019, il avait bien averti les usagers. « A présent que nous avons franchi l’étape de réception du projet, tout le monde est sans doute impatient de voyager à bord du TER dès demain. Mais, il nous faut satisfaire les standards de sécurité, de sureté et d’exploitation de la ligne du TER. Nous allons donc poursuivre le travail sur les étapes nécessaires à la mise en service du TER, y compris la construction du mur de sécurisation du trajet », avertissait Macky Sall.

D’ailleurs, le chef de l’Etat n’a cessé d’insister sur la sécurité et la sureté du Ter. Une obsession qui se comprend aisément avec l’expérience de l’autoroute à péage. En effet, en dépit des mesures sur ce tronçon, on a vu des personnes traverser l’autoroute allègrement, mais surtout des animaux divaguer sur l’infrastructure.
 
Or, avec le Ter, c’est une forte puissance électrique. « Le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement l’urgence (…) d’asseoir l’ancrage d’une doctrine de sécurité ferroviaire rigoureuse avec l’exploitation du TER », lit-on dans le communiqué du conseil des ministres du mercredi 23 juin 2021.

Si l’on en croit les autorités, le tracé du Ter compte 58 passerelles, sans compter le mur de sécurité. La semaine dernière, la presse a révélé que 260 gendarmes seront  mobilisés pour veiller sur cette infrastructure chère à Macky Sall.

Et pas plus tard que lors du conseil des ministres du 22 décembre, la question de la sécurité du premier train moderne du Sénégal a été remise sur la table. « Le Chef de l’Etat demande, au Gouvernement, de poursuivre les efforts de sensibilisation des populations desservies par le TER et des usagers, sur la nouvelle posture à intégrer désormais, en vue de développer un transport public collectif dans la rapidité et la sécurité », réitère un Macky Sall visiblement inquiet de l’aspect sécuritaire.

Respect de la parole et discipline à bord

Si ce volet reste sans doute la grande préoccupation, le Ter fait face aussi à d’autres défis. Parmi eux, la régularité. Avec la société Dakar dem dikk, l’Etat avait promis aux Sénégalais le passage d’un bus toutes les 15 mn. Finalement, l’attente pouvait durer presque une heure. Avec le Ter, Mountaga Sy, Abdou Ndéné Sall et autres autorités promettent un passage toutes les 10 minutes dans la semaine et 15 mn le week-end. Il est aussi question de rallier la banlieue en 7 mn et 22 minutes pour aller Diamniadio. Il faudrait donc que ces promesses en termes de fréquences et de durée de trajet soient respectés.

Et le respect de celles-ci est d’autant plus important que le Ter a un autre défi de taille à relever : la valeur de la parole donnée. En effet, jusqu’ici, le Ter rime avec des engagements non tenus. Au-point que certains Sénégalais avaient fini par décider de n’y croire que lorsqu’ils le verront circuler avec des passagers à bord. Sans doute que aujourd’hui encore, il y en a qui restent toujours sceptiques en attendant d’être témoins oculaires, des jours voire des semaines après la nouvelle inauguration.

A toutes ces préoccupations s’ajoute la discipline à bord. Le débat sur la possibilité ou pas d’embarquer certaines marchandises montrent déjà combien il est important de faire preuve de rigueur dans la discipline à observer et à faire observer. A défaut, le Ter sera comme les minibus Aftu. Débarqués pour moderniser le parc automobile mais aussi les pratiques, les bus n’ont pas perdu du temps pour retourner dans le ‘’bordel’’ des cars rapides et autres Ndiaga Ndiaye. 


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