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Séquestration avec actes de barbarie : Les présumés meurtriers du chauffeur de la société ‘’Elamo’’ risquent la perpétuité


Rédigé le Mardi 8 Août 2017 à 16:12 | Lu 124 fois | 0 commentaire(s)




Séquestration avec actes de barbarie : Les présumés meurtriers du chauffeur de la société ‘’Elamo’’ risquent la perpétuité
Il résulte des faits que le 14 mai 2011, les éléments de la Poste de jaxaay ont été informés de la découverte d’un individu baillônné et abandonné dans un terrain vague. Ce dernier sera identifié plus tard comme étant Abou Kama, âgé de 47 ans, chauffeur en service à la société de location de voitures ‘’Elamo’’. 

Souffrant de graves blessures au niveau de différentes parties de son corps, le quadragénaire fut évacué à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque, puis à l’hôpital Principal de Dakar, où il succomba de ses blessures. 

Le 17 mai, l’enquête initiée par le poste de Police de jaxaay pour enlèvement et tortures ayant entrainé mort et vol portant sur un véhicule, fut transmise au commissariat de la Sûreté urbaine de Dakar, pour poursuite de l'enquête. 

En effet, l’enquête diligentée a permis d’entendre le sieur Babacar Diop, concessionnaire du parc automobile ‘’Elamo’’. Ce dernier a expliqué que le nommé Abou Kama est son cousin et, est employé dans la société comme chauffeur. 

Séquestré durant 4 jours, ligoté et jeté dans une forêt 

A la barre, il narre que le 30 avril 2011, Kama lui a amené deux individus qui désiraient louer un véhicule pour les besoins d’un mariage et avaient jeté leur dévolu sur un 4x4. Une location qui devait durer 24 heures. Moustapha Ndiaye et Salif Diop ont payé immédiatement le prix de la location fixé à 70 000 francs, en sus des 6 000 francs pour le chauffeur. C’est dans ces circonstances, dit-il, que Moustapha lui a remis un passeport pour être identifié. 

Mais le lendemain, il sera surpris de ne voir ni Kama au bureau, encore moins le véhicule. Après avoir appelé ce dernier, en vain, il s’est rabattu sur Moustapha Ndiaye, qu’il a pu joindre et qui lui a dit qu’ils ont libéré Kama depuis la veille, après avoir mangé et consommé de l’alcool avec lui. Mais, auparavant, l’épouse Kama lui avait signalé que celui-ci avait découché la veille. 

Inquiet, il a saisi le commissariat de Dieuppeul, puis la section de Recherches de la gendarmerie. Poursuivant, Babacar souligne que le défunt lui a fait des révélations avant sa mort, en lui racontant que le véhicule n’avait pas été loué pour un mariage, mais que deux locataires se sont d’abord rendus dans un restaurant sis à Hann Maristes, et s’étaient saoulés jusqu’au 2h du matin. 

A cette heure, il les a conduits, à leur demande, à Sendou, où deux autres personnes les ont rejoints. C’est sur le chemin du retour, à hauteur de Rufisque, qu’il a été ligoté et bâillonné, avant d’être jeté dans la forùet. 

Les enquêteurs avaient, dès l’entame de leurs investigations, adressé différentes réquisitions à la Sonatel, pour l’identification du numéro qu’avaient déposé les locataires de la voiture. 

Aussi, la réponse du directeur de la Police des étrangers et des titres de voyage, saisi pour vérification, a permis de constater que le nommé Moustapha Ndiaye avait usurpé l’identité d’une autre personne et avait falsifié le passeport qu’il avait présenté au moment de louer le véhicule, en apposant sa photo sur le document. 

Ainsi, les recoupements à la Sonatel ont permis d’identifier les auteurs des faits poursuivis. Les recherches entreprises ont permis d’interpeller et d’identifier Malick Thiam et Ousmane Diop dit ‘’mbaakkuus’’, et d’établir que Moustapha Ndiaye et Ousseynou Traoré s’étaient refugiés en territoire bissau-guinéen où ils s’étaient rendus pour vendre le véhicule volé. 

Après leur forfait, ils s’étaient réfugiés en Guinée-Bissau 

Auditionné une première fois par les enquêteurs, Malick Thiam a d’abord déclaré tout ignorer de cette affaire. Entendu une deuxième fois, il a reconnu que c’est Ndiaye et Traoré qui ont mûri ce plan de vol, en complicité avec les autres qui ont pris la poudre d’escampette. 

Guidés par Malick, les enquêteurs ont pu interpeller Ousmane Diop à son domicile, à Fass Mbao. Entendu, ce dernier, sans détour, a reconnu sa participation aux faits. Il a expliqué que les accusés sont arrivés avec la voiture louée et ont défoncé la porte de la maison pour entrer. 

« Ils avaient avec eux, un individu de forte corpulence, bien ligoté des pieds et des mains, bâillonné sur tout le visage », a dit le sieur Diop, qui signale avoir entendu des cris atroces, sans intervenir. Ils l’ont ainsi séquestré durant 4 jours dans la maison. 

La partie civile réclame 30 millions de francs Cfa 

A côté du fait que la partie civile ait réclamé un dédommagement à hauteur de 30 millions de francs, le procureur a estimé que la culpabilité des accusés ne souffre d'aucune contestation et a ainsi requis, à leur encontre, les travaux forcés à perpétuité. Mais les avocats de la défense, qui ont brandi le défaut de preuves, ont plaidé l’acquittement. Le délibéré sera connu le 21 août prochain. 
Voxpopuli
 
 


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