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SITUATION DES DROITS DE L’HOMME AU MALI Des violations imputées aux forces de défense et de sécurité


Rédigé le Mercredi 30 Mars 2022 à 09:00 | Lu 135 fois | 1 commentaire(s)



Alioune Tine, Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali a
présenté hier son rapport lors de la49ème Session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Le fondateur d’Afrikajom Center se dit cependant préoccupé
par des violations sérieuses du
droit international des droits de
l’homme et du droit international
humanitaire imputées aux Forces
de Défense et de Sécurité Malienne


« La situation des droits de l’homme est restée préoccupante pendant la période couverte par mon rapport », a relevé Alioune Tine, expertindépendantsur la situation des droits de l’homme au Mali. Il a présenté son rapport hier, mardi 29 mars 2022 à Genève. Selon Alioune Tine, « les groupes extrémistes violents, comme le Jnim, l’Eigs et d’autres groupes similaires ont continué à procéder à des assassinats ciblés, des enlèvements, des actes d’intimidation, des menaces de mort, l’imposition de taxes illégales (la Zakat), des activités criminellesliées à l’orpaillage illégal. Ils ont également tenté d’imposer parla violence, leur application de la ‘’charia’’ (la loi islamique) ». D’après le rapport, ces groupes « ont tué » des civils au sein des populations qui avaientrefusé de payer la « zakat » ou qui étaient soupçonnées d’avoir fourni des informations aux forces armées nationales et/ou internationales. « Ces groupes ont été les principaux auteurs des violations des droits humains et atteintes à ces droits pendant la période couverte par mon rapport (soit 57.20%) », a souligné M. Tine. En effet, indique-t-il,selon le récent rapport semestriel de la Division des droits de l’homme de la Minusma, ces groupes ont été responsables de 64.33% des cas de meurtres, blessures et d’enlèvement des civils pendant la période allant de juillet à décembre 2021 (soit 570 sur 886 cas). « A titre d’illustration, les 8 et 9 mars 2022, au moins 40 civils ont été tués, plusieurs blessés et des centaines déplacés à la suite d’attaques armées ciblées menées par l’Eigs contre les localités d'Anderamboukane, Inchinanane et Tamalat, le long de la frontière malienne avec le Niger et habités majoritairement par les membres de la communauté des Dawssahaks », renseigne Alioune Tine. Par ailleurs, ce dernierse dit « gravement préoccupé par les allégations faisant état des violations sérieuses du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire imputées aux Forces de Défense et de Sécurité Maliennes ». En effet, ditil : « en plus de cas cités dans mon rapport, je partage les craintes exprimées par Mme la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme qui dans son discours du 7 mars devant cette auguste assemblée s’est dit préoccupée par des informations faisant état de très graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire par les Forces de Défense et de Sécurité Maliennes, notamment celles engagées dans « l'Opération Keletigui ». « Je suis également préoccupé par des rapports publiés récemment par des organisations de défense des droits humains ainsi que par des organes presse qui ontfait état d’allégations de violations graves des droits humains qui auraient été commises parles Forces de Défense et de Sécurité Maliennes dansle cadre de leurs opérations, notamment des exécutions sommaires, extrajudiciaires et/ou arbitraires, des disparitionsforcées, des actes de torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants de même que des incendies des biens civils. Ces actes auraient été commis dans les régions de Ségou, Mopti, de Bandiagara etNara. Plus récemment, des images et vidéos choquantes montrant des corps brûlés et entassés d’une trentaine d'hommes ont circulé sur les réseaux sociaux. Les corps auraient été découvertsle 3 mars par des villageois près du hameau de Danguèrè Wotoro, à une dizaine de kilomètres de Diabaly (région de Ségou). Il a été allégué que ces personnes avaient été exécutées par les forces armées maliennes dans le secteur de Diabaly dans la nuit du 1er au 2mars »,regrette expertindépendantsur la situation des droits de l’homme au Mali. Ce dernier a, entre autres, relevé également « les arrestations et détentions arbitraires continues, y compris au secret, attribuées aux services de renseignement maliens où des personnes auraient été torturées ». Alioune Tine n’a pas manqué d’évoquer les sanctions de la Cedeao contre le Mali. En effet dira-t-il : « En ce qui concerne les droits économiques, sociaux et culturels, les crises et le conflit armé ont aggravé les conditions fragiles dans lesquelles les populations vivent, et nuisent à leur pleine jouissance. La situation s’est aggravée notamment en raison de l’insécurité croissante, des sécheresses, de la pandémie Covid-19 et par les sanctions de la Cedeao ». Par conséquent il recommande, entre autres, aux autorités maliennes de manifester leur volonté réelle et de lutter contre l’impunité et de s’engager activement dans la mise en Å“uvre des recommandations pertinentes que le pays a acceptéeslors de l’Examen périodique universel de 2018. 



1.Posté par Mason Withers le 30/03/2022 09:35
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