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Remaniement ministériel du 1er Septembre : Comment Mimi Touré a court-circuité Eva Marie Coll


Rédigé le Lundi 16 Septembre 2013 à 11:19 | Lu 309 fois | 0 commentaire(s)




Remaniement ministériel du 1er Septembre : Comment Mimi Touré a court-circuité Eva Marie Coll
La nomination prévisible d’Aminata Touré au poste de Premier ministre continue de charrier des passions et de susciter des commentaires. Si les uns pensent qu’elle est «the right woman at the right place», d’autres persistent et signent pour marteler qu’elle n’est pas… l’homme de la situation. Sauf que les langues commencent, maintenant que le sort en est jeté, à se délier et à la claquer grave. C’est ainsi que les visiteurs du soir du palais présidentiel battent en brèche, arguments à l’appui, l’explication selon laquelle l’actuelle ministre de la Santé, pour ne pas nommer Dr Awa Marie Coll Seck, a décliné le poste de chef de gouvernement, au motif qu’elle aurait «des chantiers à achever et que les bons ministres de la Santé ne courent pas les partis politiques». Pour tiré par les cheveux et fallacieux, cet argument, s’il en est, n’est que du bluff. D’autres diront de la poudre aux yeux pour amadouer une opinion publique d’ordinaire si encline à avaler «toute sorte de salades». En langage décodé, le dossier de l’ex-égérie du programme international «Roll Back Malaria» a été «classé sans suite», à la dernière minute, quand les cadres de l’Alliance pour la République (Apr) dirigés par Mor Ngom et Thierno Alassane Sall, ont mâchouillé les oreilles du chef de l’Etat, Macky Sall, pour le convaincre de miser sur un «apériste pur jus qui peut réclamer une base politique solide». Même s’il est possible de disserter sur le «poids politique» réel de Mimi Touré, créditée du reste d’avoir pris une part active à la rédaction du programme «Yoonu Yokkuté», il reste évident que la clameur populaire ne retient d’elle qu’un «seul» fait d’arme : traquer du Libéral, au non de la lutte contre la prévarication et l’impunité. Pour dire que la deuxième femme à être élevée à ce niveau de responsabilité au Sénégal, après la magistrate Mame Madior Boye en 2002, est sortie d’un casting très serré qui l’opposait à l’ancienne patronne d’Onusida qui vient de voir ce poste stratégique lui filer, à nouveau, entre les bistouris. En effet, celle qui fut ministre de la Santé sous l’ère Abdoulaye Wade avait été pressentie, dès l’entame du magistère de Macky Sall, en mars 2012, pour occuper le neuvième étage du Building administratif. Dès lors, ils sont nombreux, les observateurs du Landerneau politique, à prédire «des relations toute de cordialité empreintes» entre elle et Mimi Touré. Et c’est pour dire le moins. 


Vers une jonction entre Idy et ABC ? 

L’autre «grand enseignement» à tirer du remaniement du dimanche 1er septembre de l’an de grâce 2013 est ce que certaines mauvaises langues du «Mackyland» définissent sous un vocable pour le moins évocateur : «liquidation politique de Me Alioune Badara Cissé qui ne dit pas son nom». En effet, ils sont nombreux, les fins connaisseurs du paysage politique sénégalais, à croire, dur comme fer, que la mise sur orbite d’Aminata Touré est un véritable coup de Jarnac asséné à l’actuel coordonnateur national (?) de l’Apr. En rupture de ban avec l’establishment marron-beige, l’éphémère ministre des Affaires étrangères est, qu’on le veuille ou non, dans une sorte de vaudeville. Même s’il continue de feindre, par tempérament ou par esprit florentin, de ne pas être déboussolé pour un sou. Pourtant, tous les signaux laissent aisément deviner que le rituel de sa «mise à mort» est déclenché. Eloigné du centre névralgique du pouvoir, donc forcément, des positions d’influence, n’ayant plus aucune emprise sur un parti dont il est censé être le n°2 et le principal animateur -l’Apr a un administrateur nommé Papa Maël Thiam-, ABC est, aujourd’hui, en errance dans les pistes sinueuses, tortueuses et jonchées d’obstacles d’un «Macky» devenu, par la force des choses et des ambitions, un repaire de sauriens, de boas et d’anacondas à la petite semaine, qui ne reculeront devant rien pour assouvir leurs desseins. Allez savoir lesquels ! Et, comme pour en rajouter, celui qui se plaît à réclamer, à l’instar d’un certain Idrissa Seck, le statut d’actionnaire majoritaire au niveau de l’Apr, est aussi ostracisé au niveau de sa base politique de Saint-Louis où toutes les conditions semblent réunies pour mettre en selle le délégué général à la Solidarité nationale. Mansour Faye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est pas n’importe qui. Car, il ne faut pas être un devin pour savoir qu’être le frère de la Première dame, surtout dans nos démocraties arachidières, vaut son pesant d’influence, à l’approche des élections locales de mars 2014. Pour sûr, il ne se laissera pas conduire aussi facilement à l’abattoir. Il vendra chèrement sa peau. En dépit de sa «réconciliation» avec Macky Sall. Alors, demain un rapprochement avec le «frère» Idrissa Seck par Realpolitik et au nom de la sacro-sainte «nécessité» pour les Libéraux de s’unir ? 
 
 



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