RISQUE D’INONDATION: L’Onas et l’Apix calment les ardeurs


Rédigé le Jeudi 21 Avril 2022 à 08:31 | Lu 131 fois | 0 commentaire(s)



Le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassane Sall, président du Comité régional de gestion des inondations a organisé hier un Conseil régional de développement (Crd) préparatoire des opérations pré-hivernage et hivernage 2022, à la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar. Les Directeurs généraux de l’Onas et de l’Apix qui ont pris part à cette rencontre d’échanges et de partage, invitent les populations à garder leur calme


Le directeur général de l’Office national de l’assainissement (Onas), Ababacar Mbaye a appelé hier les populations de la région de Dakar à ne pas s’inquiéter sur d’éventuelles inondations avec l’hivernage qui s’approche à grand pas. Pour ce dernier, «la région dispose d’un patrimoine d’eaux usées qui fait à peuprès 1 300 Km de réseau » sur un total de 1800 Km de réseaux au niveau national avec près de 91 stations de pompage, 11 stations de boue de vidange et 15 stations d’épuration pour la gestion des inondations. « Il dispose également d’un patrimoine d’eau pluviale de 189 Km de réseau linéaire,sur les 313 Km de réseau au niveau national qu’il faut curer », a-t-il déclaré. « Nous avons 68 stations de pompage qui facilitent l’évacuation de ces eaux pluviales et 20 bassins que nous gérons », ajopute-t-il. Donc, dit-il, «il n’y a pas de quoi s’alarmer. Nous avons mis en exergue les points bas qui sont des points noirs à gérer 24 heures sur 24 ». Selon le Directeur général de l’Onas, à partir du 02 juin, touteslesstations de pompage dont dispose la région, seront fonctionnels. Et que des programmes d’urgence de lutte contre les inondations sont déroulés depuis 2013, au niveau national. Ce qui a permis le déroulement d’un programme d’urgence à Touba avec les procédures de marché qui sont en cours. Il a indiqué également qu’ils sont en train d’augmenter le réseau de quatre points, en mettant en place d’autre stations de pompage. Il s’agit des points bas de l’unité 15, de l’unité 7 des Parcelles Assainies, du point bas de Ndiaga Mbaye où ils ont beaucoup de problèmes et Cambérène. « Si tout va bien, à partir du mois de juin touslestravaux seront bouclés pour permettre à ces équipements de pouvoir fonctionner », a-t-il fait savoir. Au niveau national (Kaolack, Sédhiou, Louga, Thiès), renseigne ce dernier, « lestravaux sont en cours dans plusieurs zones ». Keur Massar, les ouvrages en cours de finalisation Pour ce qui concerne les travaux de curage qui ont démarré à Dakar depuis le début du mois d’avril, M. Mbaye assure qu’ils sont sur la bonne voie. « Le curage a démarré depuis le 04 avril à Dakar surtout au niveau de la Zone du Plateau et ça va continuer au niveau des autres quartiers et dansla banlieue », at-il cautionné. Et de poursuivre : «au mois de mai le curage débutera dans toutes les localités de la région pour prendre fin en juillet. Ce qui permettra d’éviter les inondations ». Concernant Keur-Massar, il a évoqué le projet important du chef l’État pour un montant de 15 milliards F Cfa qui sont en cours de finalisation. « Les entreprisessont versla fin de la réalisation de ces ouvrages. Donc, nous comptons et nous espérons que ce qui s’est passé l’année dernière avec lesfortes pluies du mois de septembre devra être maîtrisé », a-t-il dit. Toutefois des contraintes sont à noter. Ils’agit entre autres, de l’insuffisance des ressources financières pour la gestion des eaux pluviales, les branchements clandestins, même si l’Onas vient d’obtenir un financement de 4,5 milliards F Cfa de la Banque mondiale pour d’autres investissements. Le Ter doit être géré pendant l’hivernage Prenant la parole à cette occasion, le Directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux de l’État (Apix), qui abondé dansle même sens que son prédécesseur, a fait savoir que «l’Agence qu’il dirige gère des ouvrages qui portent des ruptures par rapport aux principes de drainage des eaux pluviales qui fonctionnent sous un schéma d’un système gravitaire», comme les routes, la voie ferrée que «nous avons réalisées sur la linéaire de Dakar et qui constitue un obstacle à tout endroit». Pour lui, la satisfaction totale de ce type de transport que représente le Ter en mode d’exploitation commerciale, «doit être gérée aussi pendant l’hivernage, pour assurer le niveau de service de la même manière qu’on le fait avant l’hivernage». Raison pour laquelle, dit-il, «nous avons identifié 13 points de rejetsur le linéaire du Ter. Chaque point de rejet est concentré sur un département et pris en compte à travers les structures de l’Etat (Apix, Onas, Ageroute…). C'est pourquoi il n'y a pas de quoi s'inquiéter ». Et d’ajouter : « pour le département de Dakar, nous avons deux points de rejet au niveau de Colobane où Apix a construit une station de pompage de haut niveau qui absorbe l’ensemble de la capacité drainée en pluie. Et Onas reprend le rejet et le rejette dans le canal 6, en prenant également l’écoulement de l’eau jusqu’à la mer. Le deuxième point, c’est le bassin de Arexy à hauteur de Hann. Sur la baie de Hann, Onas en relation avec Apix, en véhicule d’une convention, prendra en charge ces questions-là». L’Apix dispose également de 6 points de rejet dans le département de Pikine, 5 points de rejet dans le département de Rufisque qui vont permettre de mener à bien la lutte contre les inondations. Il appelle également la Ster et la société qui gère l’autoroute à péage à jouer sa partition dans la gestion non seulement des questions d’inondation, mais de la gestion et du suivi des riverains


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