L'affaire de la dame Khady Kandji, décédée à Diourbel et dont l’inhumation a été interrompue, sur ordre du procureur connait un nouveau rebondissement. L'autopsie rendue publique, hier, confirme la thèse du meurtre. Dans les conclusion du rapport, rapporte L'Observateur, le médecin légiste, Saint Charles Nabab Kouka, fait état d'un "arrêt cardiaque respiratoire total, de la présence de caillots dans le sang et les cavités cardiaques, d'une volumineuse plaque d'athérome obstruant l'artère pulmonaire gauche étendue au cœur gauche, un ischémie de l'oreillette droite du cœur, ainsi que des multiples abrasion au niveau du bras gauche de l'épaule, de la face postérieure de l'avant-bras et du poignet droit et de la face antérieure du thorax. Ce n'est pas tout, puisque l'homme de l'art fait état plus loin de perte de substances cutanées étendues au niveau de l'avant-bras gauche, associé à phlyctènes. Des résultats qui confondent et chargent, le mari de la défunte, Touba Niang a été interpellé quelques heures après la mort de son épouse. Il a été finalement déféré, hier, au Parquet du Tribunal de Grande Instance de Diourbel.
