[07:42, 09/11/2021] Pape Cisse Thierno Alassane Sall: La bataille médiatique actuellement menée par les uns et les autres se déroulant sous nos yeux semble nous donner raison. Tantôt sur le rejet massif des candidatures d’une partie de l’opposition par l’administration territoriale ; tantôt sur la volonté manifeste du camp au pouvoir de rendre aux opposants la tâche administrativement titanesque.
Aujourd’hui, entre ces deux camps se trouve le peuple pris en otage dans une bataille de communication savamment orchestrée pour davantage le manipuler.
Le peuple sénégalais ne doit plus être victime des élucubrations de certains acteurs politiques. Ce peuple doit prendre ses responsabilités pour tirer le bon grain de l’ivraie.
Pire, la question à se poser est : à quel moment le peuple aura sous les yeux un programme électoral sérieux, ficelé, écrit et chiffré qui permette d’améliorer sa condition de vie ? Nous ne voyons pas l’ombre d’un projet pour le moment.
En tout état de cause, le débat démocratique ne puis être confisqué au peuple par une caste politique. Empester l’espace médiatique, mettre des bâtons dans les roues des opposants ou accuser le pouvoir n’a jamais été un programme électoral, encore moins un projet de société.
Tous les candidats doivent être appelés à présenter leurs programmes pour nos villes, nos communes, nos départements…
Soyons sérieux un instant !
On est en droit de se poser la question à savoir que propose les candidats aux élections locales pour sortir nos compatriotes des difficultés auxquelles ils font face, nonobstant les maigres marges de manœuvre que laissent l’Acte 3 de la décentralisation aux collectivités territoriales ?
Il faut avoir le courage et la lucidité d’y répondre : RIEN !
A croire que l’enjeu principal de ces élections se résume simplement à arriver à la tête de nos exécutifs locaux pour porter l’écharpe de Maire ou de Président de Conseil Départemental.
Chers concitoyens, les priorités sont ailleurs.
Je ne cesserai de le marteler parce que je reste convaincu que conscientiser les populations est un rôle crucial pour chaque acteur politique.
La lecture faite de cette situation est que l’opposition n’a pas semblé s’armer de prudence face à la duplicité qu’a fait montre le régime pour dissimuler la complexité de la constitution des dossiers de candidatures apportée par la loi du 23 juillet 2021 portant Code Électoral.
Le traquenard posé par le pouvoir n’a pas pu être déjoué par l’opposition parce que la formation des militants a été défaillante dans tous les états-majors - il faut le dire. La résultante est le rejet massif de candidatures sur l’ensemble du territoire national.
Le pouvoir - comme à son habitude - a sciemment eluder la communication qui devait accompagner le changement apporté par la loi quant à la constitution des dossiers de candidatures. Le seul qui en tire bénéfice aujourd’hui reste son camp.
Face à cette situation souvent répétée par ce régime, j’en appelle à toutes les formations politiques : l’impératif doit être la formation de nos militants, c’est un préalable crucial pour pérenniser la vitalité de notre démocratie et faire face avec des moyens constitutionnels.
Concentrons-nous sur l’essentiel et refusons de vicier les processus sensés conduire nos politiques publiques pour mettre enfin notre pays sur la voie du développement.
La posture du peuple doit demeurer dans le refus de se faire manipuler.
Abraham Lincoln disait : "On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps."
Que Dieu bénisse et protège notre cher Sénégal !
Aly BATHILY
Spécialiste de la communication politique
Membre de la cellule des Cadres - République des Valeurs (Réewum Ngor)
[19:46, 09/11/2021] Pape Cisse Thierno Alassane Sall: Lettre ouverte à la jeunesse sénégalaise
Jeunes de mon pays croyons en notre potentiel !
« vous n’avez pas d’expérience», « vous êtes jeunes », « vous avez l’avenir devant vous »… ces phrases constituent de l’opium qui inhibe toute créativité des jeunes !
L’Afrique en général, le Sénégal en particulier est en retard car n’a pas su laisser vibrer le potentiel de sa jeunesse. Comment comprendre que les postes qui demandent plus d’énergie et de créativité soient gérés par des octogénaires ?
Pourtant les grandes avancées du monde ont été l’œuvre d’une jeunesse..
Quand, dans le domaine des sciences, Edwin Hubble en 1929 découvrait que l’univers était en expansion, il avait 39ans. Ou encore quand Niels Bohr damait le pion a l'ogre Einstein dans la mécanique quantique, il avait moins de 40ans.
Quand Abdoul Mbaye faisait son nom dans le milieu très normé qu’est la banque, il était jeune.
Dans le domaine de la religion, tous nos érudits ont commencé jeune. A titre illustratif Baye Niass a lancé sa « faydou » à l’âge de 30ans dans un village enclavé du saloum sans téléphone ni moyen de transport. La suite est connue de tous.
Sankara et Che Guevara tant chantés n’ont vécu que 38ans, Bob Marley 36ans et Aline Sitoe Diatta 24ans.
Aujourd’hui Zuckerberg qui fait partie de ceux qui ont le plus impacté l'humanité a créé Facebook à la vingtaine.
Les exemples font foison et ce pour toutes les époques et dans tous les domaines. Alors jeunes de ce pays, n’écoutez pas ceux qui projettent leurs limites sur vous. Il n’est pas question de créer une fracture générationnelle mais juste de prendre nos responsabilités pour servir notre pays.
La mission est de DONNER VIE à notre hymne. Le lion rouge (la lumière de la connaissance) doit jaillir en Nous pour dissiper les ténèbres (l’obscurantisme qui bloque notre développement). Ce faisant, nous pourrons unir la mer et les sources (transformer nos peines e joie), unir la steppe et la forêt (transformer notre manque en abondance).
Assez d’être la chair à canon ou le bétail d’adultes véreux. Assez de nous lamenter sur notre sort… levons nous et marchons. Marchons sagement mais résolument avec un grand cœur (fibres de mon cœur verts) vers un SENEGAL galactique dans une Afrique Cosmique.
Cela commence dans nos villages, nos quartiers, nos communes… étudions leurs forces et faiblesses, proposons des solutions et battons nous pour intégrer les cercles de décisions… la libération de l’Afrique, tant chantée, ne se fera qu'ainsi et non avec des slogans!
Alors jeunes de ce pays prenons le pouvoir ! non pas parce que nos devanciers sont des moins que rien mais parce que le rythme auquel le monde marche, cumulé à notre retard nous l’exigent !
Dr Samba Faye
Enseignant chercheur
Membre de la cellule des cadres de La République des Valeurs
Aujourd’hui, entre ces deux camps se trouve le peuple pris en otage dans une bataille de communication savamment orchestrée pour davantage le manipuler.
Le peuple sénégalais ne doit plus être victime des élucubrations de certains acteurs politiques. Ce peuple doit prendre ses responsabilités pour tirer le bon grain de l’ivraie.
Pire, la question à se poser est : à quel moment le peuple aura sous les yeux un programme électoral sérieux, ficelé, écrit et chiffré qui permette d’améliorer sa condition de vie ? Nous ne voyons pas l’ombre d’un projet pour le moment.
En tout état de cause, le débat démocratique ne puis être confisqué au peuple par une caste politique. Empester l’espace médiatique, mettre des bâtons dans les roues des opposants ou accuser le pouvoir n’a jamais été un programme électoral, encore moins un projet de société.
Tous les candidats doivent être appelés à présenter leurs programmes pour nos villes, nos communes, nos départements…
Soyons sérieux un instant !
On est en droit de se poser la question à savoir que propose les candidats aux élections locales pour sortir nos compatriotes des difficultés auxquelles ils font face, nonobstant les maigres marges de manœuvre que laissent l’Acte 3 de la décentralisation aux collectivités territoriales ?
Il faut avoir le courage et la lucidité d’y répondre : RIEN !
A croire que l’enjeu principal de ces élections se résume simplement à arriver à la tête de nos exécutifs locaux pour porter l’écharpe de Maire ou de Président de Conseil Départemental.
Chers concitoyens, les priorités sont ailleurs.
Je ne cesserai de le marteler parce que je reste convaincu que conscientiser les populations est un rôle crucial pour chaque acteur politique.
La lecture faite de cette situation est que l’opposition n’a pas semblé s’armer de prudence face à la duplicité qu’a fait montre le régime pour dissimuler la complexité de la constitution des dossiers de candidatures apportée par la loi du 23 juillet 2021 portant Code Électoral.
Le traquenard posé par le pouvoir n’a pas pu être déjoué par l’opposition parce que la formation des militants a été défaillante dans tous les états-majors - il faut le dire. La résultante est le rejet massif de candidatures sur l’ensemble du territoire national.
Le pouvoir - comme à son habitude - a sciemment eluder la communication qui devait accompagner le changement apporté par la loi quant à la constitution des dossiers de candidatures. Le seul qui en tire bénéfice aujourd’hui reste son camp.
Face à cette situation souvent répétée par ce régime, j’en appelle à toutes les formations politiques : l’impératif doit être la formation de nos militants, c’est un préalable crucial pour pérenniser la vitalité de notre démocratie et faire face avec des moyens constitutionnels.
Concentrons-nous sur l’essentiel et refusons de vicier les processus sensés conduire nos politiques publiques pour mettre enfin notre pays sur la voie du développement.
La posture du peuple doit demeurer dans le refus de se faire manipuler.
Abraham Lincoln disait : "On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps."
Que Dieu bénisse et protège notre cher Sénégal !
Aly BATHILY
Spécialiste de la communication politique
Membre de la cellule des Cadres - République des Valeurs (Réewum Ngor)
[19:46, 09/11/2021] Pape Cisse Thierno Alassane Sall: Lettre ouverte à la jeunesse sénégalaise
Jeunes de mon pays croyons en notre potentiel !
« vous n’avez pas d’expérience», « vous êtes jeunes », « vous avez l’avenir devant vous »… ces phrases constituent de l’opium qui inhibe toute créativité des jeunes !
L’Afrique en général, le Sénégal en particulier est en retard car n’a pas su laisser vibrer le potentiel de sa jeunesse. Comment comprendre que les postes qui demandent plus d’énergie et de créativité soient gérés par des octogénaires ?
Pourtant les grandes avancées du monde ont été l’œuvre d’une jeunesse..
Quand, dans le domaine des sciences, Edwin Hubble en 1929 découvrait que l’univers était en expansion, il avait 39ans. Ou encore quand Niels Bohr damait le pion a l'ogre Einstein dans la mécanique quantique, il avait moins de 40ans.
Quand Abdoul Mbaye faisait son nom dans le milieu très normé qu’est la banque, il était jeune.
Dans le domaine de la religion, tous nos érudits ont commencé jeune. A titre illustratif Baye Niass a lancé sa « faydou » à l’âge de 30ans dans un village enclavé du saloum sans téléphone ni moyen de transport. La suite est connue de tous.
Sankara et Che Guevara tant chantés n’ont vécu que 38ans, Bob Marley 36ans et Aline Sitoe Diatta 24ans.
Aujourd’hui Zuckerberg qui fait partie de ceux qui ont le plus impacté l'humanité a créé Facebook à la vingtaine.
Les exemples font foison et ce pour toutes les époques et dans tous les domaines. Alors jeunes de ce pays, n’écoutez pas ceux qui projettent leurs limites sur vous. Il n’est pas question de créer une fracture générationnelle mais juste de prendre nos responsabilités pour servir notre pays.
La mission est de DONNER VIE à notre hymne. Le lion rouge (la lumière de la connaissance) doit jaillir en Nous pour dissiper les ténèbres (l’obscurantisme qui bloque notre développement). Ce faisant, nous pourrons unir la mer et les sources (transformer nos peines e joie), unir la steppe et la forêt (transformer notre manque en abondance).
Assez d’être la chair à canon ou le bétail d’adultes véreux. Assez de nous lamenter sur notre sort… levons nous et marchons. Marchons sagement mais résolument avec un grand cœur (fibres de mon cœur verts) vers un SENEGAL galactique dans une Afrique Cosmique.
Cela commence dans nos villages, nos quartiers, nos communes… étudions leurs forces et faiblesses, proposons des solutions et battons nous pour intégrer les cercles de décisions… la libération de l’Afrique, tant chantée, ne se fera qu'ainsi et non avec des slogans!
Alors jeunes de ce pays prenons le pouvoir ! non pas parce que nos devanciers sont des moins que rien mais parce que le rythme auquel le monde marche, cumulé à notre retard nous l’exigent !
Dr Samba Faye
Enseignant chercheur
Membre de la cellule des cadres de La République des Valeurs