Le pari réussi d’Emmanuel Macron, qualifié pour le second tour l


Rédigé le Lundi 24 Avril 2017 à 10:53 | Lu 109 fois | 0 commentaire(s)



Il pourrait devenir à 39 ans le plus jeune président de la Ve République, une hypothèse invraisemblable il y a encore un an. Avec 23,7 % des voix selon les premières estimations Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, Emmanuel Macron se place en première position du premier tour.
Il pourrait devenir à 39 ans le plus jeune président de la Ve République, une hypothèse invraisemblable il y a encore un an. Avec 23,7 % des voix selon les premières estimations Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, Emmanuel Macron se place en première position du premier tour.

Sa campagne Il pourrait devenir à 39 ans le plus jeune président de la Ve République, une hypothèse invraisemblable il y a encore un an. Avec 23,7 % des voix selon les premières estimations Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, Emmanuel Macron se place en première position du premier tour.

Sa campagne
Sa campagne


Le 6 avril 2016, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie du gouvernement de Manuel Valls, lance son mouvement, qu’il baptise « En marche ! ». Il assure qu’il se situe au-delà de la droite et de la gauche, et commence à prendre ses distances avec François Hollande. 
Sur plusieurs sujets, il fait entendre sa différence avec le président etl e premier ministre. « Je me suis émancipé de cette relation », explique-t-il en juillet au Monde. Le divorce est consommé, mais Macron reste au gouvernement encore quelques mois. Il enregistre dans le même temps une très forte progression dans les sondages. 
  
L’attentat du 14-juillet à Nice ne fait que différer de quelques semaines son départ du gouvernement : le 30 août, Emmanuel Macron annonce sa démission, la voie est libre pour annoncer sa candidature à l’Elysée. L’ancien banquier chez Rothschild l’annonce le 16 novembre. « Je veux faire entrer la France dans le XXIe siècle, je veux que mon pays redresse la tête », déclare-t-il alors. Le 10 décembre, il réunit plus de 10 000 personnes à Paris pour son meeting inaugural. 
  
A la mi-février, la campagne du candidat connaît pourtant un trou d’air. Ses propos polémiques sur la colonisation en Algérie, qu’il qualifie de « crime contre l’humanité », ou sur le mariage pour tous, déclenchent à droite comme à gauche des vagues d’indignation. Emmanuel Macron est sommé de se justifier. 
  
Le 22 février, l’annonce de son alliance avec François Bayrou conforte sa candidature qui, dès lors, s’installe durablement en tête dans les sondages, avec celle de Marine Le Pen. Dix jours plus tard, l’ancien ministre de l’économie fait taire les critiques sur son absence de programme en présentant, devant près de 400 journalistes, son projet présidentiel. 
  
Les ralliements se succèdent, dont celui du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, un proche de François Hollande, et, derniers en date, ceux des anciens premiers ministres Manuel Valls et Dominique de Villepin. Le 17 avril, Emmanuel Macron tient, devant près de 20 000 personnes, son plus grand meeting de campagne à Bercy. 
  
Son programme 
  
Emmanuel Macron a promis, s’il est élu, de s’engager sur six chantiers : éducation et culture, société du travail, modernisation de l’économie, renforcer la sécurité de la nation, renouveau démocratique, relations internationales. 
  
Le candidat d’En marche ! ambitionne ainsi de réduire les dépenses publiques de 60 milliards d’euros sur le quinquennat, essentiellement en réduisant de 120 000 le nombre de fonctionnaires et en diminuant les dotations aux collectivités territoriales. Emmanuel Macron souhaite également supprimer la totalité des charges pour les salaires au smic ou encore suspendre le versement des allocations-chômage après le refus de plus de deux offres d’emploi « décentes ». Le candidat souhaite créer un système de retraite universel « avec des règles communes de calcul » et exonérer, en trois ans, 80 % des foyers français de taxe d’habitation. 
  
Farouche défenseur de l’Union européenne, Emmanuel Macron veut instituer un budget, un Parlement et un ministre des finances de la zone euro. Il prône également le contrôle des investissements étrangers en Europe. 
  
Enfin, l’ancien ministre de l’économie projette, s’il est élu, de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production d’énergie d’ici à 2025. En matière de vie publique, le candidat veut interdire aux parlementaires d’exercer des activités de conseil et d’employer des membres de leur famille. 
  
Son parcours 
  
Diplômé de l’Ecole nationale d’administration, Emmanuel Macron commence sa carrière dans l’administration publique comme inspecteur des finances et débute un parcours éclair : en 2008, il devient le rapporteur adjoint de la commission Jacques Attali, installée pour relancer la croissance économique du pays. 
  
Peu après, il rejoint la banque Rothschild, où il est rapidement promu associé-gérant. Cepassé récent de banquier lui sera reproché de manière répétée pendant la campagne opar ses détracteurs. En 2012, Emmanuel Macron réintègre la fonction publique et il est nommé secrétaire général adjoint de l’Elysée avant de rejoindre Bercy comme ministre de l’économie, où il donnera son nom au projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques. 
  
Lemonde.fr


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