Une première parce que jusqu’ici, sur les dossiers politiques, du moins concernant des opposants, le ministère public s’est montré presque systématiquement contre toute liberté provisoire. Ce qui est rare dans une procédure impliquant des personnalités publiques.
Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye s’était opposé à toutes les demandes de sortie de prison pour Khalifa Sall dans l’affaire dite de la Caisse d’avance de la ville de Dakar. Le procureur a-t-il reçu des instructions concernant ces députés membres de la majorité présidentielle ?
En tout cas, le juge ne l’a pas suivi. Il a fixé l’audience pour le 7 avril. Les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, ainsi que leurs coaccusés, ont comparu hier devant le Tribunal correctionnel. Ils répondaient des chefs d’«association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, blanchiment de capitaux, faux en écriture publique authentifiée».
La raison de ce renvoi est motivée par l’absence de la partie civile au procès. Il faut noter que les accusés avaient tous déféré à leur convocation, emmitouflés de tenue traditionnelle. Boubacar Biaye et Mamadou Sall sont cités dans une affaire de «passeports diplomatiques».
L’enquête préliminaire a révélé que ces parlementaires montaient des mariages fictifs pour établir des passeports diplomatiques à leurs «femmes».
Le Quotidien
Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye s’était opposé à toutes les demandes de sortie de prison pour Khalifa Sall dans l’affaire dite de la Caisse d’avance de la ville de Dakar. Le procureur a-t-il reçu des instructions concernant ces députés membres de la majorité présidentielle ?
En tout cas, le juge ne l’a pas suivi. Il a fixé l’audience pour le 7 avril. Les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, ainsi que leurs coaccusés, ont comparu hier devant le Tribunal correctionnel. Ils répondaient des chefs d’«association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, blanchiment de capitaux, faux en écriture publique authentifiée».
La raison de ce renvoi est motivée par l’absence de la partie civile au procès. Il faut noter que les accusés avaient tous déféré à leur convocation, emmitouflés de tenue traditionnelle. Boubacar Biaye et Mamadou Sall sont cités dans une affaire de «passeports diplomatiques».
L’enquête préliminaire a révélé que ces parlementaires montaient des mariages fictifs pour établir des passeports diplomatiques à leurs «femmes».
Le Quotidien