e combat opposant le 8 juin dernier Balla Gaye II à Tapha Tine s’est invité, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Deux supporters des deux camps y ont soldé leurs comptes. Et si du côté du Lion de Guédiawaye l’on continue de savourer la victoire, dans le camp du géant du Baol, l’on ne se remet toujours pas de la défaite. Quand les quolibets des supporters du roi de l’arène s’ajoutent à la déception, la défaite devient plus qu’amère. Alors, pour certains, il n’est pas question de ravaler une quelconque raillerie. Marcel Gomis l’a appris à ses dépens. Il a eu la trouille de sa vie, en voyant Mamadou Amar Ndiaye dégainer un pistolet contre lui.
Hier, devant la barre, il a remercié le ciel parce que la balle est passée entre ses jambes. Revenant sur sa frayeur, le gardien au marché Sahm de Guédiawaye a expliqué que tout a commencé mercredi dernier. ‘’Amar est venu en injuriant les fans de Balla Gaye. Nous avons eu un accrochage, mais les gens nous ont séparés’’, a raconté le vigile. Selon ses dires, le prévenu a récidivé le lendemain. Sauf que, cette fois-ci, a-t-il précisé, ‘’ il a dégainé son pistolet et l’a pointé sur moi. Heureusement que la balle ne m’a pas atteint’’.
''Il nous a traités d'homosexuels''
‘’Je ne l’ai pas visé, mais j’ai fait un tir de sommation’’, a rectifié Mamadou Amar Ndiaye. Pour justifier son acte, le vendeur de cartes de recharge explique que son protagoniste détenait un couteau. Ce que Marcel Gomis a réfuté. Toujours est-il que le prévenu accuse la partie civile de l’avoir provoqué. ‘’Avant et après le combat, il ne cessait de me provoquer, en me traitant de Come on town’’, s’est plaint Amar. Mais la coupe a été pleine lorsque, dit-il, ‘’Marcel nous (les fans de Tapha Tine) a traités d’homosexuels’’. Il a persisté à dire qu’il n’aurait jamais dégainé son pistolet, si Marcel n’était pas armé. ‘’Mais pourquoi vous vous êtes permis de tirer ?’’, lui a demandé le juge. Très sûr de lui, Amar a répliqué avoir agi conformément à la loi, or il ne dispose pas de permis de port d’arme. Ainsi pour se dédouaner, il a évoqué la légitime défense.
‘’J’ai acheté l’arme, il y a un an, à cause de la recrudescence des agressions dans la zone’’, a-t-il précisé, tout en tergiversant pour le reste. Dans un premier temps, Amar a soutenu qu’il s’est servi fortuitement de son arme parce qu’il l’avait oublié dans la gaine. Ensuite, il dira qu’il détenait l’arme, car il avait une importante somme d’argent. Quoi qu’il en soit, le représentant du parquet lui a fait remarquer qu’il est le perdant dans cette affaire. ‘’Est-ce que supporter un lutteur mérite d’aller en prison ?’’, lui a demandé le parquetier. ‘’Non !’’, a répondu, avec déception et amertume le prévenu qui a finalement écopé de 6 mois dont 1 mois ferme, là où le parquet avait requis deux mois de prison et une sanction pécuniaire, car la partie civile s’est finalement désistée.
Enquête
Hier, devant la barre, il a remercié le ciel parce que la balle est passée entre ses jambes. Revenant sur sa frayeur, le gardien au marché Sahm de Guédiawaye a expliqué que tout a commencé mercredi dernier. ‘’Amar est venu en injuriant les fans de Balla Gaye. Nous avons eu un accrochage, mais les gens nous ont séparés’’, a raconté le vigile. Selon ses dires, le prévenu a récidivé le lendemain. Sauf que, cette fois-ci, a-t-il précisé, ‘’ il a dégainé son pistolet et l’a pointé sur moi. Heureusement que la balle ne m’a pas atteint’’.
''Il nous a traités d'homosexuels''
‘’Je ne l’ai pas visé, mais j’ai fait un tir de sommation’’, a rectifié Mamadou Amar Ndiaye. Pour justifier son acte, le vendeur de cartes de recharge explique que son protagoniste détenait un couteau. Ce que Marcel Gomis a réfuté. Toujours est-il que le prévenu accuse la partie civile de l’avoir provoqué. ‘’Avant et après le combat, il ne cessait de me provoquer, en me traitant de Come on town’’, s’est plaint Amar. Mais la coupe a été pleine lorsque, dit-il, ‘’Marcel nous (les fans de Tapha Tine) a traités d’homosexuels’’. Il a persisté à dire qu’il n’aurait jamais dégainé son pistolet, si Marcel n’était pas armé. ‘’Mais pourquoi vous vous êtes permis de tirer ?’’, lui a demandé le juge. Très sûr de lui, Amar a répliqué avoir agi conformément à la loi, or il ne dispose pas de permis de port d’arme. Ainsi pour se dédouaner, il a évoqué la légitime défense.
‘’J’ai acheté l’arme, il y a un an, à cause de la recrudescence des agressions dans la zone’’, a-t-il précisé, tout en tergiversant pour le reste. Dans un premier temps, Amar a soutenu qu’il s’est servi fortuitement de son arme parce qu’il l’avait oublié dans la gaine. Ensuite, il dira qu’il détenait l’arme, car il avait une importante somme d’argent. Quoi qu’il en soit, le représentant du parquet lui a fait remarquer qu’il est le perdant dans cette affaire. ‘’Est-ce que supporter un lutteur mérite d’aller en prison ?’’, lui a demandé le parquetier. ‘’Non !’’, a répondu, avec déception et amertume le prévenu qui a finalement écopé de 6 mois dont 1 mois ferme, là où le parquet avait requis deux mois de prison et une sanction pécuniaire, car la partie civile s’est finalement désistée.
Enquête