La campagne pour les législatives démarrée avant date, le pays au ralenti


Rédigé le Mardi 23 Mai 2017 à 17:13 | Lu 92 fois | 0 commentaire(s)



Avec la multiplication des rassemblements politiques et la descente à grand renfort de mobilisation des responsables à la base, la campagne électorale pour les Législatives est officieusement lancée. Et tout ou presque est reporté jusqu'au lendemain du scrutin du 30 juillet prochain.


La campagne pour les législatives démarrée avant date, le pays au ralenti
Ce wee-kend, les états-majors politiques ont rivalisé de mobilisation, donnant la preuve que la campagne pour les élections législatives est bien lancée. Ainsi, est-on porté à dire, avec ces rassemblements que la campagne électorale des législatives est bien partie. Au Sénégal, à l'approche de chaque élection, les responsables politiques d'envergure n'attendent pas le lancement officiel de la campagne pour se jeter dans la mare aux voix. 

Les mauvaises habitudes ayant la dent dure, elles sont renforcées par la peur des responsables qui occupent des postes, d'être éjectés en cas de défaite chez eux. C'est ainsi que chaque élection devient par la force des choses, synonyme de vacance de postes et d'activités au ralenti. Et cela devient pire lorsque la plupart des ministres, directeurs de cabinent, secrétaires généraux et conseillers vont à la pêche aux voix. 

La campagne qui a officieusement débuté le weekend dernier, va gagner dans les prochains jours en intensité, par la présence sur le terrain de tous les partis en compétition, qui vont sortir le grand jeu pour convaincre l'électorat. Par le recours à des meetings et des parades en ville sur fond de propagande électorale, la classe politique va porter un sacré coup aux activités économiques du pays. 

D'ici au 30 juillet 2017, la vie des populations sénégalaises sera rythmée par la politique dont la campagne pour la députation a commencé dans sa phase officieuse à Diourbel, par une sanglante bataille rangée entre apéristes autour des investitures. Si cette campagne démarrée avant date, se traduit au niveau de certaines administrations par des désertions, elle ralentit les activités économiques et constituent un frein pour le développement du pays. 

Dans la banlieue par exemple, où Ousmane Tanor Dieng était le weekend dernier pour le compte de Benno Bokk Yakaar, son déplacement n'a pas plu à certains chauffeurs de taxis qui ont été contraints de marquer une pause avec la paralysie de la circulation. 

Que ce soit avant ou à date échue, une campagne électorale est pour les habitants des grandes villes du pays, un véritable calvaire avec des routes bondées et des atmosphères de démonstration de force qui bloquent tout. 

source: La tribune
 
 


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