«L’une des difficultés à laquelle nous faisons face dans le secteur de la protection de l’enfance, c’est l’absence d’un centre d’accueil dans toute la région de Kaffrine», a-t-il expliqué.
Il s’exprimait dans un entretien avec l’Aps, au terme d’une session de formation sur la prise en charge psychosociale des enfants victimes de traite. Cette session, initiée par l’Organisation internationale des migrations (Oim), s’est déroulée à Kaffrine, du 22 au 25 février dernier.
M. Bodian signale que de nombreux cas d’enfants ayant des problèmes de comportement et des problèmes d’hébergement après une fugue sont référés aux services de l’Aemo. Mais, cette structure se trouve souvent dans l’incapacité de résoudre la question de l’accueil d’urgence de ces enfants, a t-il indiqué.
«Même les cas de nouveau-nés dont les mamans décèdent en couche, n’ont pas de pouponnières. Nous sommes obligés de les envoyer à Kaolack ou Diourbel», a-t-il déploré. Il considère que c’est un ‘’problème fondamental à résoudre» dans la région. Babacar Senghor du Comité départemental de protection de l’enfant (Cdpe) de Birkilane estime que pour la mise d’un centre d’accueil dans la région, il convient de privilégier une approche «communautaire, holistique, et intégrée».
«C’est une approche qui va porter sur des plaidoyers et des sensibilisations au niveau de la communauté, pour que chaque population s’approprie l’urgence d’un centre d’accueil et s’engage pour mise en place», a-t-il expliqué.
Abibou Bodian est en outre revenu sur les difficultés auxquelles font face de nombreux acteurs au niveau de la région, difficultés qui peuvent constituer un frein a une prise en charge efficace et effective des enfants en situation de vulnérabilité. Il a cité à cet égard la problématique de la logistique et l’absence d’un fonds destiné à la prise en charge financière de certains cas.
«La problématique de l’enfance, comme la délinquance ou encore la maltraitance des enfants est plus accrue dans le milieu rural que dans la commune, et nous n’avons pas les moyens de nous déplacer dans ces zones», a-t-il poursuivi
L’Aemo est un service de protection judiciaire et sociale du ministère en charge de la justice. Il ne dispose pas de fonds pour la prise en charge sanitaire de certains cas d’abus sexuel par exemple, a expliqué M. Bodian. Le point focal du Comité départemental de protection de l’enfant (Cdpe) a lui aussi rappelé l’importance de la logistique pour mieux prendre en charge la question de la protection de l’enfance.
«Nous avons prévu l’implantation de comités de villageois dans les zones rurales du département de la même manière qu’il existe dans la commune des comités de quartier des Cqpe», a déclaré Modou Tine. Plusieurs recommandations ont été formulées à la fin de la formation, parmi lesquelles figure la nécessité d’un aménagement de salles d’écoute dans les services qui travaillent pour la prise en charge des enfants.
Il s’exprimait dans un entretien avec l’Aps, au terme d’une session de formation sur la prise en charge psychosociale des enfants victimes de traite. Cette session, initiée par l’Organisation internationale des migrations (Oim), s’est déroulée à Kaffrine, du 22 au 25 février dernier.
M. Bodian signale que de nombreux cas d’enfants ayant des problèmes de comportement et des problèmes d’hébergement après une fugue sont référés aux services de l’Aemo. Mais, cette structure se trouve souvent dans l’incapacité de résoudre la question de l’accueil d’urgence de ces enfants, a t-il indiqué.
«Même les cas de nouveau-nés dont les mamans décèdent en couche, n’ont pas de pouponnières. Nous sommes obligés de les envoyer à Kaolack ou Diourbel», a-t-il déploré. Il considère que c’est un ‘’problème fondamental à résoudre» dans la région. Babacar Senghor du Comité départemental de protection de l’enfant (Cdpe) de Birkilane estime que pour la mise d’un centre d’accueil dans la région, il convient de privilégier une approche «communautaire, holistique, et intégrée».
«C’est une approche qui va porter sur des plaidoyers et des sensibilisations au niveau de la communauté, pour que chaque population s’approprie l’urgence d’un centre d’accueil et s’engage pour mise en place», a-t-il expliqué.
Abibou Bodian est en outre revenu sur les difficultés auxquelles font face de nombreux acteurs au niveau de la région, difficultés qui peuvent constituer un frein a une prise en charge efficace et effective des enfants en situation de vulnérabilité. Il a cité à cet égard la problématique de la logistique et l’absence d’un fonds destiné à la prise en charge financière de certains cas.
«La problématique de l’enfance, comme la délinquance ou encore la maltraitance des enfants est plus accrue dans le milieu rural que dans la commune, et nous n’avons pas les moyens de nous déplacer dans ces zones», a-t-il poursuivi
L’Aemo est un service de protection judiciaire et sociale du ministère en charge de la justice. Il ne dispose pas de fonds pour la prise en charge sanitaire de certains cas d’abus sexuel par exemple, a expliqué M. Bodian. Le point focal du Comité départemental de protection de l’enfant (Cdpe) a lui aussi rappelé l’importance de la logistique pour mieux prendre en charge la question de la protection de l’enfance.
«Nous avons prévu l’implantation de comités de villageois dans les zones rurales du département de la même manière qu’il existe dans la commune des comités de quartier des Cqpe», a déclaré Modou Tine. Plusieurs recommandations ont été formulées à la fin de la formation, parmi lesquelles figure la nécessité d’un aménagement de salles d’écoute dans les services qui travaillent pour la prise en charge des enfants.