"Nous [Patrice Talon et Alassane Ouattara] nous sommes félicités des déclarations du président Yahya Jammeh, qui rassurent et qui montrent que nous sommes en train de sortir de la crise. Nous allons partir ensemble à Banjul le 19 et cette frayeur sera derrière nous », a déclaré Patrice Talon, apostrophant son homologue ivoirien, Alassane Ouattara par un « N’est-ce pas M. le Président ? »
« Nous sommes en train de trouver les voies de convergence pour que dans cette petite crise qu’il y a en Gambie […] on trouve une solution », avait-il estimé quelques instants auparavant, lors d’une conférence de presse donnée mercredi 11 janvier, en clôture de sa visite d’État à Abidjan.
Le chef de l’État béninois faisait allusion à une déclaration télévisée diffusée dans la nuit de mardi à mercredi, dans laquelle Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, dénonce « des ingérences étrangères sans précédent » dans son pays et appelle à un règlement pacifique du contentieux électoral.
Le président gambien a affirmé qu’il s’en remettait à la Cour suprême − laquelle ne pourra siéger avant mai − pour trancher le contentieux électoral.
Il a par ailleurs annoncé la nomination d’un médiateur pour dialoguer avec l’opposition.
La Cedeao de retour à Banjul
Cette déclaration intervient également avant la venue à Banjul d’une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour tenter de convaincre Yahya Jammeh de céder le pouvoir le 19 janvier, à l’expiration de son mandat.
La visite initialement prévue ce mercredi a été reportée à vendredi 13 janvier.
AFP
« Nous sommes en train de trouver les voies de convergence pour que dans cette petite crise qu’il y a en Gambie […] on trouve une solution », avait-il estimé quelques instants auparavant, lors d’une conférence de presse donnée mercredi 11 janvier, en clôture de sa visite d’État à Abidjan.
Le chef de l’État béninois faisait allusion à une déclaration télévisée diffusée dans la nuit de mardi à mercredi, dans laquelle Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, dénonce « des ingérences étrangères sans précédent » dans son pays et appelle à un règlement pacifique du contentieux électoral.
Le président gambien a affirmé qu’il s’en remettait à la Cour suprême − laquelle ne pourra siéger avant mai − pour trancher le contentieux électoral.
Il a par ailleurs annoncé la nomination d’un médiateur pour dialoguer avec l’opposition.
La Cedeao de retour à Banjul
Cette déclaration intervient également avant la venue à Banjul d’une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour tenter de convaincre Yahya Jammeh de céder le pouvoir le 19 janvier, à l’expiration de son mandat.
La visite initialement prévue ce mercredi a été reportée à vendredi 13 janvier.
AFP