Guinée : les dessous de la visite de Hollande à Conakry


Rédigé le Vendredi 21 Novembre 2014 à 15:29 | Lu 103 fois | 0 commentaire(s)



François Hollande doit effectuer une visite de vingt-quatre heures en Guinée, avant d’assister au XVe Sommet de la Francophonie à Dakar, les 29 et 30 novembre.


Guinée : les dessous de la visite de Hollande à Conakry
En se rendant à Conakry le 28 novembre, François Hollande a accédé à une demande formulée par Alpha Condé en août 2013, lors d’un tête-à-tête en marge de la cérémonie d’investiture à Bamako du président Ibrahim Boubacar Keïta "IBK". Il s’agit de la première visite d’un chef d’Etat français depuis celle de Jacques Chirac en 1999. 

Rebooster les échanges. François Hollande entend profiter de cette escale pour revigorer les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays. Il y a une quinzaine d’années, Paris était le principal fournisseur de la Guinée. La France occupe désormais la cinquième place derrière la Chine, les Pays-Bas, le Royaume- Uni et l’Inde. Cette visite a été précédée par la venue en juillet à Conakry d’une délégation d’une trentaine de chefs d’entreprise membres du Medef ( lC No686) et, plus récemment, de deux voyages en septembre et novembre de la secrétaire d’Etat au développement et à la francophonie, Annick Girardin. A un an de la présidentielle prévue fin 2015 en Guinée, cette visite ne manquera pas d’être interprétée comme un geste de soutien en faveur de Condé. 

Solidarité. Le chef de l’Etat français, qui communique régulièrement avec son homologue guinéen par SMS, souhaite également témoigner de sa solidarité avec un pays ébranlé par l’épidémie d’Ebola. Compte tenu de la brièveté du séjour à Conakry (moins de vingt-quatre heures) et d’un agenda "prévisionnel" déjà bien chargé, il n’était pas acquis, mi-novembre, que François Hollande puisse se rendre au centre de traitement Ebola flambant neuf érigé grâce à la coopération française à Macenta, en Guinée forestière, région frontalière du Liberia et de la Sierra-Leone considérée comme l’épicentre de l’épidémie. Financé à hauteur de 11 millions € par Paris et géré par la Croix-Rouge française, ce centre a été inauguré le 14 novembre par Annick Girardin. 

Figurera par ailleurs au menu des discussions des deux présidents la succession d’Abdou Diouf au secrétariat général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), prévue lors du sommet de Dakar. Paris, qui n’a pas officiellement fait connaître son choix, se rangerait derrière une éventuelle candidature unique africaine. A condition, selon nos sources, que celle-ci soit présentée de "manière consensuelle". Dans la soirée, Alpha Condé et son camarade de l’Internationale socialiste (IS) rejoindront le Sénégal, chacun à bord de son propre avion.  

La Lettre Du Continent
 


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