En route vers la CAN : Excursion sur les hauts plateaux de Bafoussam, plus de 07 heures de route pour rallier le terrain de jeu des Lions...


Rédigé le Vendredi 7 Janvier 2022 à 15:31 | Lu 295 fois | 0 commentaire(s)




En route vers la CAN : Excursion sur les hauts plateaux de Bafoussam, plus de 07 heures de route pour rallier le terrain de jeu des Lions...
Une bonne partie de la délégation de journalistes sportifs sénégalais a rejoint la ville de Bafoussam ce jeudi à l'issue d'un long et éprouvant voyage, en perspective de la couverture médiatique de la CAN 2022. Un déplacement riche en découvertes, au cœur des belles forêts camerounaises, qui s'est déroulé en deux parties : Un vol Dakar - Cotonou - Douala puis une escapade par voie terrestre, en bus, à travers les hauts plateaux menant finalement à Bafoussam (Cameroun).
 
Le billet d'avion en poche, après avoir déboursé un peu plus de 500.000 FCFA pour le trajet aller-retour. Un prix parfois largement plus élevé selon la date à laquelle on a acheté son billet d'avion. C'est donc vers les coups de 1h10 du matin que le vol de la compagnie Air Sénégal qui convoyait ces quelques journalistes, dont les envoyés spéciaux de dakaractu, a quitté le tarmac de l'aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) après quand-même un retard d'une heure environ...
 
Après plus de trois tours d'horloge à bord de l'Airbus A319, sous les bons soins de l'équipage de bord, une escale d'une heure s'est imposée, laissant aux passagers dont le voyage arrivait à son terme, de débarquer à Cotonou. Et, ceux qui devait embarquer en direction de Libreville (Gabon), d'embarquer à leur tour dans une ambiance chaleureuse. La première partie du voyage touche à sa fin...
 
Quand la destination Douala est atteinte dans un premier, c'est sous une chaleur étouffante que les passagers ont humé l'air de la seconde capitale du pays de Paul Biya. Les contrôles d'usage effectués, il faut montrer patte blanche, passeport, carnets de vaccination (fièvre jaune etc), et fiche de renseignements anti Covid-19 à remplir d'emblée avant de franchir le premier poste de contrôle.
 
Ici, on ne badine pas avec le dispositif sanitaire qui est assez strict. Après avoir auparavant décliné un test PCR négatif, passé au plus tard 48h auparavant, lors de l'embarquement. Une fois à Douala, ce sont des blouses blanches qui prennent le relai en faisant faire un test de diagnostic rapide (TDR) obligatoire aux voyageurs. Le résultat est révélé en quelques minutes et on peut continuer vers le dernier poste de contrôle seulement si l'on ne présente aucun risque de contamination. Un dispositif qui permet au pays hôte de la 33ème édition de la CAN de maintenir la situation sous contrôle à quelques 72 heures du démarrage de la compétition.
 
Par contre, ceux qui sont quasi incontrôlables à Douala, se sont les moto - taxis qui font la loi dans la capitale. Moyen de transport privilégié des populations, hommes et femmes enfourchent avec hardiesse et agilité la machine à deux roues, pour vaquer à leurs diverses occupations. Parfois avec un parasol savamment fixé au niveau du guidon pour parer les rayons du soleil, il n'est pas rare de voir trois ou même quatre personnes sur une moto, zigzaguant entre les voitures. Un tableau insolite qui fait le charme de cette ville populaire.
 
En route vers la CAN version Camerounaise, la climatisation est presque toujours à fond à bord des taxis jaunes, qui prennent les passagers fraîchement débarqués, de l'aéroport de Douala. Peut-être est-ce à cause du prix du carburant qui semble être relativement bas chez Paul Biya. Ce qui est sûr, c'est que le moteur est presque toujours en marche. À bord des trois taxis que nous avions empruntés, il aura fallu faire trois crochets dans des petits garages de fortune proposant le voyage Douala - Bafoussam (environ 300 km sur une route très accidentée par endroit) avant d'atterrir au garage de Bepanda.
 
Par voie terrestre, le parcours du combattant Douala - Bafoussam c'est environ 6.500 FCFA le ticket, si on choisi de faire le périple à bord du bus "VIP" climatisé, proposé aux passagers assez aisés, financièrement, pour se payer une place dans le véhicule de 35 places. Avec nos nombreux bagages le prix a grimpé jusqu'à 9.000 FCFA par personne à la faveur d'une négociation permettant d'avoir trois places exclusivement réservés pour les transporter.
 
Il est 10h00 passées de quelques minutes, nous prenons enfin la direction de Bafoussam. Pas moins de 07 heures de route nous attendent, sur une voie tantôt praticable, tantôt cabossé, souvent en reconstruction parfois parsemée de nid-de-poules. Pourtant les vols intérieurs sont bel et bien disponibles. Mais, entre la flambée des prix, l'insécurité et l'absence de fiabilité des appareils souvent décriée, le choix est vite fait.
 
Dans le bus, l'ambiance est bon enfant entre citoyens sénégalais et camerounais. Même si durant le trajet, des critiques jugées acerbes et inappropriée de la part d'un passager Camerounais, envers son propre pays et ses dirigeants, lui ont valu les foudres de ses compatriotes mécontents d'entendre du mal de leur cher patrie devant des étrangers qui plus est...
 
Néanmoins, entre les discussions aériennes, les nombreux arrêts qui se sont succédé au cours de cette excursion, le spectacle époustouflant offert par la nature verdoyante et la montagne embrumée a parfois permis d'oublier un peu la rudesse des secousses et les crampes liées à la longue durée du voyage. Extrêmement sinueuses et abruptes à certains endroits, sur les routes de Bafoussam, le véhicule roule à deux à l'heure pour vaincre les 14 kilomètres de montagne.
 
Un voyage dont l'un des moments insolites, été le passage du péage. En l'absence de toutes infrastructures modernes faisant office de poste de contrôle, ce sont des percepteurs tout d'orange vêtus, positionnés au milieu de la route, chapeau de lianes tressées, vissé sur la tête, qui font la collecte, un petit sac en bandoulière. De curieux personnages que l'on croise sur les hauts plateaux de la forêt. Une belle forêt qui regorgent de ressources naturelles (bananes, ananas, patates douces, papaye, etc)
 
En route vers la CAN, les immenses bananeraies, palmiers et tiges de sorgho sauvages, les chasseurs, les vieilles dames poussant aux abords de l'autoroute des chariots de fortune, chargés de bois mort, campent le décor, annonçant un tournoi qui devraient être coloré et atypique.
 
 



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