Dans un match maîtrisé par l’OM, face à un adversaire à la possession du ballon stérile, il n’a pas fallu beaucoup d’occasions au club français pour faire la différence. Sur une passe de Dimitri Payet dans la surface, Pape Gueye a ouvert le score dans un angle fermé (12e), avant un deuxième but de Mattéo Guendouzi après la pause (77e) et un troisième de Konrad De La Fuente, sa première réalisation avec l’OM, dans les arrêts de jeu (90e+2). Le reste de la rencontre, marquée par un but étonnant refusé à Karabagh (voir ci-dessous), a permis à Steve Mandanda de se mettre en évidence sur un coup franc de Bayramov (44e) et devant Sheydaev (70e). Et à l’OM de repartir de l’avant après sa déconvenue subie à domicile contre Clermont (0-2) en Ligue 1.
Le fait : un geste de fair-play rare de Karabagh
Quatre bonnes minutes ont été nécessaires en première période avant que Monsieur Frankowski finisse par refuser le but d’Ibrahima Wadji (38e), inscrit de la main, mais d’abord validé en l’absence de VAR. Face à la colère des Marseillais et la confusion qui régnait, l’entraîneur de Karabagh, Gourban Gourbanov, semble avoir demandé à son attaquant sénégalais d’avouer sa faute, selon plusieurs images montrant les différents protagonistes, dont le capitaine azerbaïdjanais Maxime Medvedev, échanger. L’officiel a ensuite pris acte des faits en se ravisant.
Bien que très rare, ce n’est pas la première fois qu’un tel geste de fair-play se produit en compétition officielle. Le 13 février 1999, lors d’un huitième de finale de Cup entre Arsenal et Sheffield United, Nwankwo Kanu avait offert une victoire controversée aux Gunners (2-1), alors qu’un adversaire était resté au sol. Arsène Wenger avait alors obtenu de la Fédération anglaise (FA) de rejouer le match (à nouveau gagné 2-1), dix jours plus tard. Pour cette initiative, l’entraîneur français avait reçu un prix du fair-play par la FIFA.
