Decroix : «Les attaques contre ma personne ne présentent aucun intérêt…»


Rédigé le Jeudi 8 Décembre 2016 à 13:49 | Lu 106 fois | 3 commentaire(s)




Decroix : «Les attaques contre ma personne ne présentent aucun intérêt…»

«Mànkoo n’est pas une coalition électorale, mais une force politique» 

Dans cet entretien accordé à L’Obs, à travers un protocole à lui envoyé, Mamadou Diop Decroix, coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), se livre à cÅ“ur ouvert. Il revient sur les heurts au sein du front où certains réclament son exclusion, assène ses vérités et livre tous les secrets de l’audience entre Mankoo Wattu Senegaal et le Président Sall. 

  

  

Vous êtes le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la république (Fpdr), il y a eu récemment des attaques contre votre personne. Qu’est-ce qui s’est réellement passé ? 

Les attaques contre ma personne ne présentent aucun intérêt particulier et je n’y prête pas vraiment attention. Par contre, on ne peut pas être dans l’Opposition et passer son temps à tirer sur cette opposition, tout en caressant Macky Sall dans le sens du poil. Ou on est de l’opposition ou on est avec le pouvoir, mais pas les deux en même temps. Du moins, le code de conduite du Front patriotique ne le permet pas qui stipule que les membres du Front s’abstiendront de toute manÅ“uvre déloyale ou déclaration intempestive susceptible de saper la cohésion et la crédibilité du cadre. C’est sur cette base que les leaders du Front ont décidé, à l’unanimité, de constater la démission de fait des personnes citées dans le communiqué du Front, dès lors qu’une autre disposition indique je cite : «S’exclurait également d’elle-même, toute personne ou partie prenante dont les intérêts politiques sont en opposition avec  ceux du F.P.D.R.» 

  

Ablaye Mamadou Guissé du Mcss, Ousmane Faye du Psd-Jant bi et Pape Moctar Diallo du mouvement des indignés du Sénégal se sont auto-exclus du Front, cela ne risque-t-il pas de vous fragiliser ? 

Ce n’est pas mon avis. Si le Fpdr garde le cap qui a été le sien depuis sa création, c’est-à-dire une opposition ferme et résolue, il se renforcera, plutôt que de s’affaiblir. 

  

La situation décrite par les frondeurs, ne traduit-elle pas un sentiment de malaise dans la coalition ? 

Les organisations membres du Front sont souveraines et représentées par des personnalités qui ne doivent rien au coordonnateur. Depuis des années, chaque lundi, nous nous réunissons. Les débats sont francs et parfois vifs et c’est ce qui garantit la cohésion du groupe. Concernant ceux que vous appelez les frondeurs,  je m’en tiens à la résolution adoptée à l’unanimité par la conférence des leaders. Ils n’ont pas affaire au coordonnateur, mais à la Conférence des leaders. 

  

Il vous est reproché de rester au poste de coordonnateur, alors qu’il devait être tournant. Pourquoi vous continuez à vous accrocher ? 

Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. Si les leaders du Fpdr qui m’ont confié la coordination estiment devoir y répondre, ils y répondront le moment venu, puisqu’après tout, c’est à eux que cette question est destinée et non à moi. Et vous saurez que les choses sont aux antipodes de la présentation qui en est faite. 

  

Depuis la mise en place du Front Wattu Sénégal, l’on n’entend pas le Fpdr. Avez-vous laissé le terrain à la nouvelle coalition ? 

Il y a, parmi les préoccupations essentielles du Front, trois qui sont prises en charge par Wàttu. Il s’agit des ressources du pays, du respect des libertés et du processus électoral dont la crédibilité doit être restaurée. Donc pas de double emploi. Cela dit, le Front s’occupe des autres aspects qui ne sont pas pris en charge par la plateforme de Mànkoo. Par exemple, nous réfléchissons sur la liste commune aux Législatives, ce qui n’entre pas dans les prérogatives de Mànkoo. 

  

Il y a le Fpdr, d’un côté et le Fds/Mankoo Wattu Senegaal, de l’autre. Les deux coalitions regroupent presque les mêmes entités politiques. Ne se perd-on pas dans les Fronts ? 

Ceux qui disent cela ne connaissent pas la composition des deux entités. Dans le Fpdr, vous avez l’essentiel de l’opposition de 2012, c’est-à-dire ceux qui étaient avec le Président Wade et n’ont pas rejoint le pouvoir, tandis que dans Mànkoo, vous avez l’opposition de 2012, d’une part et de l’autre, l’essentiel de  ceux qui avaient soutenu Macky Sall au 2e tour de la Présidentielle de 2012 et qui se sont démarqués de lui depuis. C’est cette rencontre qui fait le sel de Mànkoo et son originalité. 

  

Quelle est la pertinence politique à avoir deux coalitions de l’opposition ? 

Je viens de vous l’expliquer. Mànkoo n’est pas une coalition électorale, mais une force politique capable de faire respecter la sincérité du scrutin et çà, tout le monde y a intérêt, notamment les citoyens à qui revient la prérogative de choisir les Sénégalaises et les Sénégalais investis de la mission de conduire les destinées du pays aux différents échelons et institutions. 

  

Ces coalitions peuvent-elles déboucher sur une alliance électorale ? 

Je ne peux pas vous le dire. Je sais cependant que l’intérêt supérieur du pays est que l’Opposition sénégalaise se dote d’une puissante liste commune capable de remporter la majorité à la prochaine Assemblée nationale et d’imposer la cohabitation à Macky Sall. L’histoire et la culture de notre pays nous rendent plus apte que la France à vivre la cohabitation. La France l’a expérimentée avec bonheur (les meilleures performances économiques auraient été notées pendant les périodes de cohabitation). Il n’y a donc aucune raison que le Sénégal soit en reste. 

  

Y travaillez-vous ? 

Tout le monde doit y travailler. 

  

Vous faites aussi partie des leaders de la coalition Mankoo Wattu Senegaal, vous avez été reçus par le chef de l’Etat, comment la rencontre a-t-elle été organisée ? Quels étaient les critères sur le choix des leaders devant aller au Palais ? 

J’ai dirigé la délégation de Mànkoo partie rencontrer le président de la République à sa demande. La délégation a été conçue par le coordonnateur, Malick Gakou à qui l’assemblée des leaders avait demandé de la constituer. Posez lui donc la question. 

  

Cette rencontre aussi a soulevé une vague de protestations de certains membres de votre coalition, qu’est-ce qui en a été à l’origine ? 

  

Ceux qui ont protesté se sont expliqués en long et en large sur leurs raisons dans tous les médias. Je ne voudrai y revenir. Nous avons évalué la rencontre en plénière des leaders et l’essentiel des présents a félicité la délégation et apprécié positivement les résultats de la rencontre, même s’il demeure des divergences importantes entre le pouvoir et nous. Pendant trois à quatre heures d’horloge, tout le monde a pu dire ce qu’il avait dans le cÅ“ur. Et on est sorti de la rencontre avec la volonté de poursuivre le compagnonnage et le combat jusqu’à satisfaction de nos revendications. 

  

 Malick Gakou, coordonnateur de votre coalition, n’était pas au palais pourquoi ? 

Malick avait des rendez-vous hors du pays fixés longtemps avant cette rencontre et qu’il ne pouvait différer, en dépit d’efforts soutenus pour y arriver. Chaque jour que Dieu fait chacun d’entre nous s’occupe de ses affaires. Donc nous l’avons compris. 

  

Votre principal combat est le départ de Abdoulaye Daouda Diallo de la tête du ministère de l’Intérieur en charge des élections, Macky Sall a refusé de s’y plier. Que comptez-vous faire sur ce point. N’est-ce pas un échec de votre part ? 

Nous ne parlons pas du ministre de l’Intérieur, mais de l’Autorité consensuelle chargée d’organiser les élections. Vous avez une façon bien singulière de poser la question. Vous parlez de refus de se plier à notre volonté, comme s’il s’agissait d’imposer une volonté. Comment pouvons-nous chercher à imposer une volonté, alors que nous refusons qu’on nous impose une volonté ? Et vous parlez d’échec de notre part. Je n’aime pas cette façon d’aborder le problème. Il ne devrait pas s’agir d’un bras de fer. Nous devons discuter les questions et les résoudre dans la paix et la sérénité. Dès lors qu’il s’agit de définir les voies et moyens par lesquels notre peuple doit choisir, en toute liberté et en toute sincérité, ses dirigeants, nous devrions pouvoir nous entendre. Le Président n’a pas changé d’avis sur Abdoulaye Daouda Diallo, mais si l’Opposition maintient sa position de défiance vis-à-vis de ce dernier comme organisateur des élections, cela va être assez gênant pour  Macky Sall me semble-t-il, car les termes du débat vont devenir : «Vous n’en voulez pas, mais je vous l’impose.» Sur un sujet fortement consensuel et tout aussi vital, puisque c’est de la dévolution démocratique et pacifique du pouvoir qu’il s’agit, la rigidité du Président ne se comprendrait pas. Il nous a dit, dès l’entame de nos discussions qu’il ne comptait pas faire moins que ses prédécesseurs. Diouf avait trouvé un général en retraite et Wade, un haut fonctionnaire consensuel. Sall ne devrait faire moins. 

  

Avez-vous senti dans les propos du chef de l’Etat, une volonté de trouver un consensus fort sur le fichier électoral ? 

Sur le fichier électoral, nous avons déjà trouvé un accord. Il reste que le pouvoir mette en Å“uvre les mesures arrêtées d’un commun accord et que l’opposition s’organise, de son côté, pour veiller sur les processus. Ma conviction est que si les principes et critères se règlent en haut lieu, c’est sur le terrain que les choses se décident. 

Vous avez prévu de faire une marche le 21 décembre prochain, où en êtes-vous ? 

Nous communiquerons sur cette question, en principe, à la prochaine plénière des leaders convoquée la semaine prochaine. 

  

Allez-vous prendre le même itinéraire que la dernière fois ? 

Le moment venu, vous en saurez quelque chose. 

  

Si votre manifestation n’est pas autorisée, est ce que vous avez un plan B ?  

Nous en reparlerons le moment venu 

  

Vous dénoncez aussi la lenteur notée dans le travail des commissions d’inscriptions pour les cartes d’identités, avez-vous fait le point sur la question ? 

A fin décembre, les commissions seront portées à 700. Le ministre prévoyait 500, le Président a décidé de les porter à 700, avec notre accord. Il faudra surveiller tout cela et ajuster, si nécessaire. 

  

Vous dites que cela peut être fait à dessein pour frauder les élections… en quoi faisant ? 

Je vous dis que cette question est théoriquement réglée. Pour le reste, on va voir sur le terrain. 

  

Le projet de loi sur le statut des magistrats a été voté à l’Assemblée nationale à minuit passé, après des débats houleux, quelle est votre position par rapport à cela ? 

Il s’agit d’un coup de force à tous égards. Mon parti et moi apportons tout notre soutien aux magistrats. Ce qui se passe illustre amplement ma position fondamentale sur nos institutions selon laquelle tout est vermoulu. Il nous faut une autre constitution totalement différente de celle en cours qui rétablisse tous les équilibres avec des mécanismes adéquats qui arrêtent systématiquement toute tentative de s’octroyer des pouvoirs exorbitants. Partout où les institutions sont stables, c’est parce que de tels mécanismes existent. En Afrique, la prochaine vague de leaders est obligée de régler ce genre de questions sans délai. 

  

Le niveau des débats à l’Hémicycle est parfois très faible, comment l’appréciez-vous ? 

Ce qui se passe à l’Hémicycle ne dépare pas de ce que je viens de dire sur la justice. Il faut tout réformer. 

Igfm avec l'Obs 

 
 



1.Posté par dada le 09/12/2016 00:11

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3.Posté par dada le 09/12/2016 00:13


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