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Cheikh Ahmed Tidiane Sy, Entre Politique, Economie et Diplomatie


Rédigé le Dimanche 23 Juin 2013 à 13:31 | Lu 3399 fois | 0 commentaire(s)



L’histoire retiendra qu’il est le premier citoyen sénégalais issu d’une grande famille religieuse, à avoir créé un parti politique pour le triomphe de ses idées. Il était pratiquement incompris de ses pairs ou aînés Marabouts à l’exception de quelques-uns comme Cheikh Ibrahim Niass qui l’ont soutenu dans son combat.


Cheikh Ahmed Tidiane Sy, Entre Politique, Economie et Diplomatie
A son sujet, Cheikh Abdoulaye Dièye déclara en octobre 1995, dans "Le Monde Islamique" :
 
« J’avais de la peine à comprendre ses motivations.  Je ne comprenais pas ce qu’un guide spirituel pouvait faire dans les eaux ténébreuses des milieux politiques. Ce n’est que bien plus tard après que mon éducation spirituelle fut terminée que je compris l’essence, les limites de l’esseulement. C’est en ce moment là aussi que je compris pourquoi il était interdit aux hommes de la trempe de Cheikh Tidiane de vivre en autarcie alors qu’ils peuvent par leur science, leur expérience et leur vision d’avenir apporter des éclairages tonifiants à leurs peuples. »
 
En effet, le Cheikh Abdoulaye Dièye était de ceux qui croyaient qu’un guide religieux devait plutôt vivre dans l’isolement, l’esseulement, l’autarcie.
 
Le combat politique de Serigne Cheikh n’était pas facile puisque non seulement il était incompris de grands chefs religieux, tous plus âgés que lui,  mais aussi avait-il en face de lui des politiciens aguerris de la dimension de Lamine Gueye, Valdiodio Ndiaye, Mamadou Dia et Léopold Sédar Senghor,  tous réunis au sein de l’UPS (Union Progressiste Sénégalaise).
 
C’est ainsi que Serigne Cheikh eut deux types d’adversaires : les marabouts surpris du paradoxe de voir un religieux s’engager politiquement et les politiciens qui voyaient en lui un adversaire redoutable qu’il fallait neutraliser.
 
 
GENESE
 
Alors que Serigne Babacar Sy était encore de ce monde, Serigne Cheikh lui demanda une autorisation (Idiaza) pour mener des activités politiques. Une procédure tout-à-fait normale pour qui connaît les relations entre disciple et maître spirituel…
 
Après une période d’hésitation ou tout simplement d’attente, Serigne Babacar finit par lui accorder l’autorisation. Curieux de savoir les raisons de cette « hésitation », Serigne Cheikh l’interroge, et Serigne Babacar de répondre : « La politique est plus difficile que la religion. Un simple « istighfâr » suffit pour réparer une erreur religieuse alors que la politique exige beaucoup plus ».
 
Fort de l’autorisation de son seul et unique maître spirituel, Serigne Cheikh pouvait désormais s’engager politiquement et mener ses combats d’idées. 
 
 
AVANT LES INDEPENDANCES
 
Serigne Cheikh créa d’une part l’Association Educative Islamique et d’autre part le journal « L’islam éternel », ces entités n’ont pas fait long feu car après une simple prise de position au référendum de 1958, l’association fut dissoute. En effet la position de Serigne Cheikh était différente de celle de Mamadou Dia, vice président du Conseil, bien que Senghor fût du même avis.
 
Référendum de 1958
 
Le 17 septembre 1958, le quotidien Dakar Matin publie à la une de son journal cette déclaration de Serigne Cheikh :
 
« Je suis en faveur d’un vote positif, car j’estime que dans les circonstances actuelles, l’intérêt de mon pays est de demeurer dans le cadre d’une communauté franco-africaine et non dans la voie aventureuse d’une indépendance précoce. »
 
Trois jours plus tard, l’UPS publie sa décision de voter « OUI ».
 
Le 28 septembre 1958, le référendum se tint, et le « OUI » l’emporte sur le « NON ».
 
En vérité, Serigne Cheikh n’avait aucune confiance à l’élite africaine pour gérer les destinées de nos pays… Si l’on considère la position actuelle de la France à l’égard de ses anciennes colonies, on ne peut que lui donner raison.
 
Législative de 1959 ou Bataille Contre une Constitution Imposée
 
La loi-cadre qui changeait le statut des territoires de la France d’outre-mer est votée le 23 juin 1956.
C’est en vertu de cette loi que l’adoption de nouvelles constitutions pour le Sénégal et la fédération du Mali devenait nécessaire.
 
Après avoir consulté le projet de constitution du Sénégal, Serigne Cheikh s’est rendu compte que l’avenir de l’islam était dangereusement menacé. Ainsi avait-il estimé qu’un référendum était nécessaire pour l’adoption de la nouvelle constitution ; une idée qu’il partageait d’ailleurs avec les chefs religieux regroupés au sein du « Conseil Supérieur des Chefs Religieux ». La position de Serigne Cheikh était d’autant plus justifiée qu’il était contre le projet d’une fédération du Mali qu’il trouvait sans avenir.
 
Malheureusement, les autorités de l’époque ne l’entendaient de cette oreille en préférant la validation par l’assemblée législative. Les nouvelles constitutions, fédérale et sénégalaise furent ainsi promulguées les 22 et 24 janvier 1959.
 
Le Ministre de l’intérieur de l’époque Waldiodo Ndiaye reconnaissait le problème de légitimité, mais invitait le peuple à saisir l’occasion des prochaines élections législatives pour sanctionner positivement ou négativement le gouvernement.
 
C’est ainsi que Serigne Cheikh qui trouvait inefficace la stratégie du Conseil Supérieur des Chefs Religieux, décida avec son parti, le PSS (Parti de la Solidarité Sénégalaise) de participer aux joutes électorales du 22 mars 1959. Très au fait de la situation, il savait que ses adversaires politiques allaient inexorablement se ruer vers les autres chefs religieux pour solliciter leur suffrage… C’est tout ce qu’il souhaitait, car cela renforcerait le pouvoir de ces religieux que Mamadou Dia et ses alliés considéraient comme des féodaux.
 
Un de ses aînés Marabouts le taquinait un jour, en lui disant « Même à Thiès, nous allons te battre », Al-Maktoum (L’énigmatique) de lui répondre : « Vous avez le droit de gagner, laissez-moi le devoir de perdre »… Devant la perplexité du patriarche, Serigne Cheikh lui dire « Vous comprendrez peut-être dans dix ou vingt ans ».
 
Trois partis furent en lice à l’occasion de ces législatives : L’UPS, le PRA-Sénégal (Parti du Regroupement Africain) et le PSS.
 
Selon les résultats officiels, l’UPS remporte les élections avec 83 % des suffrages exprimés, le PSS, 12,1 %, et le  PRA, 4,9 %.
 
Il va sans dire que le système électoral de 1959, n’était pas le même que celui de nos jours. Il existait de sérieux problèmes de transparence, et les élections étaient fortement entachées d’irrégularités.
 
Serigne Cheikh dénonça « Meurtres, incendies volontaires, coups et blessures, violences et voies de fait, arrestations arbitraires, séquestration de militants etc. »
 
Malheureusement, notre démocratie étant alors trop jeune de tels manquements étaient tout-à-fait prévisibles.
 
 
De la fusillade de Tivaouane à l’Arrestation de Cheikh Ahmed Tidiane Sy 
 
Quelques semaines après les législatives, Pape Malick Sy décide, comme à son habitude, d’organiser une manifestation religieuse le lendemain de la Tabaski. Curieusement, pour cette édition de 1959,  une autre manifestation fut programmée par une faction de Tivaouane à la même période… Si cela ne fut une provocation, c’en avait tout l’air.
 
Pour éviter tout désagrément ou malentendu que pourrait occasionner la célébration de deux gamou en même temps, Pape Malick Sy eut la sagesse de reporter le sien jusqu’au samedi 20 juin 1959. Il n’a d’ailleurs pas manqué d’en demander l’autorisation auprès de l’administration territoriale.
 
Malheureusement, cette bonne volonté de Pape Malick n’aura empêché les autorités administratives de tout faire pour que la cérémonie n’ait pas lieu. Craignaient-ils le franc-parler d’un adversaire politique ? Avaient-ils peur d’être dénoncé publiquement ? En tout état de cause, eu égard à ce qui s’est passé lors des dernières élections, Serigne Cheikh était devenu un adversaire politique particulièrement encombrant, voire un ennemi à abattre.
 
Ainsi les autorités ont-elles attendu le jour J, pour interdire formellement toute manifestation religieuse à Tivaouane et donnèrent des instructions pour la destruction de toutes les installations prévues à cet effet. Les forces de polices et autres gardes territoriaux s’exécutèrent "à cœur joie".
 
La situation aurait été plus ou moins acceptable si les forces publiques se limitaient juste à détruire des bâches, mais tel ne fut le cas. Dès que Serigne Cheikh se présenta pour s’enquérir de la situation, un commissaire nommé Djibril Ndiaye s’écria « Voilà le Marabout » et l’ordre fut donnée  Â« Feu ! ».
 
Alors, le doute n’était plus permis, c’est un adversaire politique que le pouvoir voulait liquider physiquement.
 
Ils n’ont pu liquider leur adversaire politique, mais le bilan fut très lourd. Selon le numéro spécial du journal « Solidarité » du 25 juin 1959 :
 
« Parmi les talibés 2 morts (Youssou Diop, Boulanger et Cissé Souleymane manœuvre aux grand travaux de l’Est) 27 blessés, 5 maisons incendiées.
Parmi les gardes territoriaux, 1 blessé grave, 14 blessés légers »
 
Au lendemain des événements, le dimanche 21 juin vers 18 heures, Serigne Cheikh fut inculpé et placé sous mandat de dépôt.
 
Quelque temps après, Majmouth Diop du PAI le rejoint en prison… C’est dire que c'est la démocratie qui était prise en otage. Majmouth était obligé de s’exiler après avoir purgé sa peine. Il en fut de même pour beaucoup de militants du PAI…
 
Un peu moins de sept mois après son arrestation, Serigne Cheikh est libéré. Le journal "Solidarité" du vendredi 5 février 1960 raconte :
« Après six mois et 24 jours de détentions préventives, Cheikh Ahmed Tidiane sy, apôtre et martyre de l’Islam,  chevalier du droit et de la liberté, otage de l’opposition a été mis en liberté provisoire ».
 
Rapprochement avec le pouvoir
 
Serigne Cheikh n’était pas seul dans son combat politique, il était soutenu par des religieux comme Cheikh Ibrahima Niasse, El Hadji Madior Cissé et d’autres technocrates et hommes politiques comme Ibrahima Seydou Ndaw Directeur politique du PSS, Me Oumar Diop Secrétaire Général, et le Juriste Amadou Moustapha Wade.
 
C’est ainsi qu’après son arrestation, Baye Niasse ainsi que d’autres bonnes volontés n’ont ménagé aucun effort pour qu’il recouvre la liberté. En effet, puisque l’arrestation était plus arbitraire que juridique, une solution politique était plus en vu.
 
Cheikh Ibrahima Niasse œuvra ainsi pour un rapprochement entre le PSS et le pouvoir ; un rapprochement que n’a pas bien apprécié Maître Oumar Diop, Secrétaire Général du PSS et proche d’El Hadji Madior Cissé.
 
REGIME DE SENGHOR
Serigne Cheikh Ambassadeur
 
Fraichement nommé président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor manifeste l’intention de travailler avec Serigne Cheikh, son ancien défenseur devenu plus tard son adversaire politique. Mais seulement, pourrait-on se demander si réellement Senghor était sincère dans ses paroles ? N’avait-il gardé en lui de mauvaises intentions contre ce "fils de marabout" qui l’a fortement secoué à la veille des indépendances ? En tout état de cause, Cheikh Tidiane Sy fut nommé ambassadeur en 1960 et présenta ses lettres de créance le 13 avril 1961.
 
Selon le témoignage de Serigne Cheikh, le président Houphouet Boighy était convaincu que cette nomination cachait des intrigues politiciennes pas du tout catholiques.
 
C’est ainsi que, plus tard, Serigne Cheikh fut accusé de mauvaise gestion ou plutôt de détournement sans preuve aucune… mais à qui profitait cette accusation gratuite ?
 
Nommé ambassadeur au Caire, Serigne Cheikh se rend compte que le Sénégal n’avait même pas de locaux, il était obligé de payer des charges locatives … Est-ce une situation acceptable pour pays comme le Sénégal dans un pays comme l’Egypte ?
 
Pour l'honneur du Sénégal, Serigne Cheikh achète des locaux au Garden City, non pas pour son compte personnel, mais pour le compte de son pays. Quoi de plus normal ?
 
En plus, Serigne Cheikh a trouvé en Egypte des ressortissants sénégalais qui étaient dans des conditions tellement misérables qu’ils n’avaient plus la tête aux études. Quoi de plus normal que de soutenir ces compatriotes pour améliorer leurs conditions d’études.
 
La vérité est que Serigne Cheikh qui a été financièrement soutenu par le Général De Gaulle n’était aucunement dans le besoin pour utiliser des fonds qui ne lui appartiennent pas pour son compte personnel . Nous verrons ci-après que l’accusation de détournement était juste une astuce pour tromper les religieux non avertis.
 
La Deuxième Arrestation
 
Ambassadeur en Egypte, Serigne Cheikh bénéficiait d’une grande popularité auprès des ressortissants sénégalais qui  Ã©taient laissés en rade avant son arrivé ; et tout porte à croire que c’est cette popularité qui dérangeait ces… ennemis de l’Islam, qui préféreraient que la langue arabe soit maintenue dans une situation inférieure ; alors, notre ambassadeur fut rappelé à la fin de l’année 62.
 
Toutefois, Serigne Cheikh maintien ses contacts avec les étudiants arabophones et se décide à défendre leurs intérêts puisque leur avenir était sérieusement menacé.
 
Selon un passage d’un livre Blanc du  Syndicat National des enseignants en langue arabe au Sénégal.
 
« Avant 1972, l'enseignant arabe, aussi bien dans le cycle primaire que dans le secondaire, vivait une situation administrative déplorable puisque ne jouissant pas des mêmes avantages que ses autres collègues du français et autres langues étrangères.
« Sans statut juridique précis, il était révocable à tout moment. Cette précarité professionnelle se doublait d'une injustice sociale à son traitement salarial se faisant de façon global. Toute promotion professionnelle lui était quasi fermée. »
 
Qu'est-ce qui justifierait une telle négligence si ce n'est le manque de volonté politique ?
 
 
Serigne Cheikh avait tellement convaincu les arabisants qu’en 1963, lorsque la Fédération des Associations Musulmanes du Sénégal sous la houlette de l’Etat organisait le congrès de l’Union Nationale des Etudiants Sénégalais En Langue Arabe, ses partisans ont significativement marqué leur présence. Il créa un comité de salut public et fit distribuer des tracts pour dénoncer la sournoiserie du régime et ses agissements.
 
Précisons toutefois qu’en tant qu'universaliste, Serigne Cheikh ne se limitait pas à la seule défense des intérêts des arabisants, toutes les sensibilités du pays étaient concernées.
 
Fabienne Samson, dans son ouvrage « Les Marabouts de l’Islam Politique », rapporte que selon une note des renseignements généraux, Serigne Cheikh cherchait à appliquer un plan dont le but aurait été  Â« de déclencher une action subversive que soutiendrait les chefs religieux mourides et tidianes que l’on arrêterait et emprisonnerait. Un mécontentement populaire consécutif à ces arrestations aboutirait à une révolution et à la chute du régime. »
 
Inquiètes de la situation, les autorités inventèrent une histoire de détournement particulièrement diffamatoire, pour discréditer Serigne Cheikh auprès des notables religieux. Diffamatoire puisque cette accusation n’a jamais fait objet de poursuite judiciaire, encore moins de jugement.
 
D’après Christian Coulon, Serigne Cheikh ne fut point arrêté pour détournement, mais pour incitation à la révolte et soupçon d’intelligence avec l’ambassade égyptienne qu’il aurait fréquenté trop assidûment.
 
Une question se pose : Pourquoi les tenants du pouvoir craignaient-ils tant, les fréquentations égyptiennes de Serigne Cheikh ? Pourquoi une telle crainte alors qu'ils l’accusaient d'avoir détourner le budget de l’ambassade ? Apparemment, le problème était plus culturel que financier. Leur mollesse vis-à-vis de l’enseignement de l’arabe est particulièrement édifiante.
 
Conflit Senghor / Mamadou Dia
 
Avant ces péripéties qui l’opposèrent au régime de Senghor, Seyid Cheikh fut particulièrement  préoccupé par le conflit de 1962. Ainsi, après avoir bien étudié le problème et pour décanter la situation, conseilla-t-il, d’une part à Mamadou Dia de rendre sa démission, et d’autre part à Senghor de reprendre Dia au cas où il aurait démissionné. Cette stratégie hautement politique permettrait de convaincre l’opinion des bonnes intentions de l’un et de l’autre, et de sceller la réconciliation de deux compagnons de premières heures. Senghor accepte le principe, mais malheureusement Mamadou Dia n’était trop confiant. Il regrettera plus tard d’avoir rejeté la proposition de Serigne Cheikh ; Ce qui lui valut plus d’une décennie de détention.
 
Serigne Cheikh, Opérateur Economique
 
Al-Maktoum n’est pas un marabout qui compte sur les dons (Hadiya) de disciples pour mener une vie descente ; il préfère gagner sa vie à la sueur de son front, à l’instar de ses grands parents paternels et maternels, Seydil Hadj Malick Sy et Abdoul Hamid Kane.
 
Alors qu’il risquait d’être accaparé par une vocation trop spirituelle, son oncle El Hadji Ousmane Kane l’invite, sous la bénédiction de Serigne Babacar Sy, à l’exercice d’un métier pour subvenir à ses besoins. Il devient alors cultivateur, commerçant, homme d’affaires  et grand industriel. Promoteur et actionnaire majoritaire de la Sococim, il a pu bénéficier, grâce à ses qualités personnelles et la caution morale de l’Etat, d’un financement bancaire de plusieurs milliards qu’il remboursa intégralement dans les délais impartis.
 
REGIME D'ABDOU DIOUF
 
Alors qu’il était premier ministre, Abdou Diouf avait de bons rapports avec Serigne Cheikh. Il ne cessait, à chaque fois qu’il le sollicitait, de lui apporter la caution morale de son gouvernement. Devenu président de la république, Serigne Cheikh lui apporte un soutien déterminant durant les élections de 1983 et de 1988 malgré quelques désaccords.
 
Toutefois, après les élections de 1988, les désaccords s’amplifiaient de plus en plus et Seyid Cheikh préféra se retirer pour un certain temps… En effet, avait-il seulement le temps de s’opposer à un Diouf, alors qu’il a particulièrement secoué son parrain Léopold Senghor sur des questions beaucoup plus sérieuses ?
 
En tout cas, ce retrait de Seyid Cheikh était d’autant plus justifié qu’il avait un disciple qui occupait de plus en plus le devant de la scène, son fils Seydi Mouhammadou Moustapha Sy, Responsable Moral du Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty.

par: BenCheikh
Jotali

 


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