CONSEQUENCES ECONOMIQUES DE LA PANDEMIE Généralisation des pressions sur les prix des biens au niveau mondial


Rédigé le Lundi 28 Février 2022 à 13:30 | Lu 94 fois | 0 commentaire(s)



Le Fonds Monétaire International (Fmi), dansson rapport
: « Perspectives de l’économie
mondiale de janvier 2022 », révèle
une généralisation des pressions
sur les prix au niveau mondial


CONSEQUENCES ECONOMIQUES DE LA PANDEMIE Généralisation des pressions sur les prix des biens au niveau mondial
« Les pressions sur les prix se généralisent. L’apparition d’un nouveau variant n’est pas le seul risque qui s’est concrétisé ces derniers mois. L’inflation a continué d’augmenter pendant tout le second semestre de 2021,sousl’effet de plusieurs facteurs d’importance variable selon les régions. Le prix des combustibles fossiles a presque doublé au cours de l’année écoulée, faisant grimper les coûts énergétiques et l’inflation, surtout en Europe », note le rapport. D’après le Fmi, la hausse du prix des produits alimentaires a contribué à l’inflation, par exemple en Afrique subsaharienne. Et dans le même temps, les ruptures d’approvisionnement, l’engorgement des ports, les contraintes terrestres et la forte demande de biens ont également exacerbé les pressions sur les prix de plus en plus de produits, en particulier aux États-Unis. La source précise que la hausse des prix des biens importés a alimenté l’inflation, par exemple en Amérique latine et dans les Caraïbes. Le Fmi souligne que des surprises ont pesé sur la croissance au second semestre de 2021. Et les chaînes d’approvisionnement ont continué de subir des perturbations au quatrième trimestre, entravant la fabrication mondiale, en particulier aux États-Unis et en Europe. Et le Fmi de rajouter : « La recrudescence de la Covid-19, en particulier en Europe, a également freiné la reprise. En Chine, les perturbations causées par de nouvelles flambées épidémiques, les interruptions de la production industrielle dues aux pannes de courant, le recul des investissements immobiliers et le retrait plus rapide que prévu des investissements publics ont contribué à un ralentissement au second semestre. Bien que des signes de redressement mondial aient été constatés en novembre, notamment la reprise du commerce international et de meilleurs résultats qu’attendu dans le secteur des services et de la production industrielle, cela n’a que partiellement compensé les baisses précédentes ». Toujours d’après le Fmi, l’économie mondiale aborde 2022 dans une position plus faible que prévu. Et l’arrivée du variant Omicron a entraîné le durcissement des restrictions à la mobilité et une plus grande volatilité des marchés financiers à la fin de 2021. « Les ruptures d’approvisionnement ont continué de peser sur l’activité. Parallèlement, l’inflation est plus élevée et plus généralisée que prévu, en particulier aux États-Unis. Outre ces pressions, le repli du secteur immobilier chinois semble se prolonger et la reprise de la consommation privée est plus faible que prévu », note-t-on. La pandémie maintient son emprise « La pandémie maintient son emprise. Depuis le début du mois d’octobre, le nombre de décès liés à la Covid-19 s’élève en moyenne à environ 7 000 par jour dans le monde, contre environ 10 000 à la fin du mois d’août. La vaccination, bien qu’encore inégale, a joué un rôle clef, plus de 55 % de la population mondiale ayant reçu au moins une dose. Pourtant, l’apparition du variant Omicron à la fin du mois de novembre met en péril les avancées. À la mi-janvier, Omicron semblait être plus transmissible que Delta, mais ses symptômes seraient peut-être moins graves », explique-t-on dans le rapport. Et l’effet net sur les hospitalisations et les décès n’est pas encore clair. Les prévisions du scénario de référence reposent sur l’hypothèse que les effets sanitaires néfastes (maladies graves, hospitalisations et décès) atteignent de faibles niveaux dans la plupart des pays d’ici à la fin de 2022. « Il faut pour cela que la couverture vaccinale de la plupart des pays concorde avec les mesures proposées par le Fmi pour mettre fin à la pandémie1 d’ici à la fin de 2022, que les traitements se démocratisent et que cette combinaison s’avère efficace pour protéger contre Omicron et tout autre variant qui pourrait se faire jour. Il est attendu que certains pays émergents et en développement n’atteindront pas l’objectif de vaccination en 2022 et ne parviendront à assurer une couverture suffisamment large qu’en 2023 », note la source.


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