Le député des Yvelines signe le score le plus faible de l'histoire du Parti socialiste, n'ayant pas réussi à rassembler son camp après sa victoire à la primaire de la gauche.
"J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. J'en assume pleinement la responsabilité sans me défausser sur le quinquennat et les trahisons. Cet échec est une profonde meurtrissure, je mesure la sanction historique, légitime exprimée à l'égard du PS. L'élimination de la gauche par l'extrême-droite signe une défaite morale", a-t-il dit, après l'annonce des résultats.
Prenant acte de sa défaite, il a appelé à une refonte de la gauche. "La gauche n'est pas morte. Je sais que vous n'attendez pas une recomposition d'appareil, les arrangements d'un vieux monde politicien. Vous attendez une renaissance, ce soir, elle est douloureuse, demain, elle sera féconde. La gauche du 21e siècle ne peut naître que de votre volonté", a-t-il poursuivi.
Barrage au Front national
"J'appelle à battre le plus fortement possible le Front national, à battre l'extrême-droite, en votant Emmanuel Macron, même si celui-ci n'appartient pas à la gauche", a ajouté Benoît Hamon, qualifiant Marine Le Pen, "d'ennemie de la République".
"Je fais une distinction entre un adversaire politique et une ennemie de la République. L'heure est grave", a-t-il prévenu.
Le HuffPost avec AFP