ASRED (Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenues)


Rédigé le Mardi 21 Mars 2017 à 19:47 | Lu 327 fois | 0 commentaire(s)




ASRED  (Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenues)
L’ASRED suivi avec une attention particulière les logorrhées du directeur de l’administration Pénitencière  invité à la Radio Nationale RTS le 15 Mars 2017 à 14 h.
L’ASRED reconnait que des efforts considérables sont effectués par le colonel pour alléger les souffrances quotidiennes des détenus.
Cependant, l’ASRED est en déphasage avec le colonel sur sa réponse concernant le nombre de détenus actuellement en détention préventive. Il a affirmé que ceux qui attendent un jugement sont aux nombres de 350.Le reste ne purgeant qu’une peine allant de 0 à 6 mois.
L’ASRED tient à préciser que le nombre de détenus en situation de longue détention préventive. Depasse largement ces chiffres énoncés.
Rien que la prison de rebeuss plus de 1300 détenus attend d’être fixe sur leurs sorts. (allant de 6 mois à 7 ans)
Les exemples les plus patents sont ceux de Boubacar DIARRA qui loge à la chambre 31 et dont le mandat d’arrêt date de 2009 .Que dire du déficient mental Abdoulaye CISS .inculpé depuis 2012 et qui est toujours nu.
A la prison de thies ,510 détenus attendent avec impatience leurs jugements .Bakary Ciss inculpé depuis 2005, Mangoné KASSE depuis 2008, Saliou THIOUNE depuis 2007 n’ont pas été convoqués pour être juger. (allant de 6 mois à 12 ans)
Dans certaines prisons les détenus déplorent toujours la mauvaise alimentation.
Les chambres criminelles ne résolvent pas le problème étant donné que ces détenus une fois jugé, pour le plus grand nombre, restent en prison. Cela revient à dire que l’état n’a toujours pas de solutions pour faciliter la réinsertion des détenus.
En outre, la construction de la prison de sebikotane reste toujours à l’état virtuel malgré tous ces milliards de FCFA que l’état collecte auprès des contribuables sénégalais .La conclusion qui s’impose aux détenus est que ce gouvernement a des solutions face à cette situation d'une extrême gravité.
L’ASRED invite les autorités à prendre toute leurs responsabilités vu que le Directeur de l’administration pénitentiaire à les mains liés par un ministre qui fait peu de cas des droits des détenus .Les prisons sénégalaises sont pire que l’enfer .Elles sont des poudrières qui peuvent exploser a tout moment .La mutinerie de rebeuss est un exemple patent
Les conditions de vie sont inhumaines et ne répondent aucunement aux normes internationales.
Les prisonniers qui ne sont pas originaire du pays demandent leur rapatriement dans leur pays d’origine (57 maliens Prison du Camp Pénal). A travers, la RSE l’état doit par exemple obliger certaines entreprises publiques de recruter les détenus s’ils présentent le papier libérable .Le Ministre de la justice est mal informée par son entourage.
21% des détenus sont rejetés à leur sortie par leurs familles, 34% sont stigmatisés par la société et 48% de la population carcérale est constituée de jeunes qui ont entre 18 et 25ans 39% des détenus sont confrontés à des troubles psychologiques du fait des problèmes de ménage rencontrés une fois à l’intérieur de la prison. Sur ce l’ASRED invite son excellence .le président  Macky SALL à faire le tour des prisons de rebeuss, Koutal ? et Camps Pénal pour qu’il puisse toucher la réalité que vivent ses concitoyens qui ont maille a partir avec la justice.
De ce point de vue l’ASRED a recensé 356 détenus qui sont dans une situation plus précaire que celle de Babacar dont 24 Femmes et 18 mineurs. 503 familles sont dans le désarroi car  leurs enfants soutient de famille sont en prison. L’ASRED a réussi à recensé 56 cas de divorce. Divorce demandé par les femmes des détenus suite à leur longue détention préventive .143 enfants n’ont plus vu leur papa depuis qu’ils sont en prison. Dans la banlieue, un car prend chaque jour chez les familles des detenus150 plats et cela concerne les familles qui ont les moyens. Pratiquement tous les jeunes de la banlieue sont en prison. 
Monsieur le Directeur, le faite que le droit international soit muet sur la réglementation des prisons sénégalaise ne vous donne pas droit de bafouer le droit des détenus concernant l’hygiène et la literie, le Sénégal est loin de répondre au dispositions de l’article 12 et 19 des règles minima pour le traitement des détenus (RMT) qui dispose respectivement : « les installations sanitaires doive permettre aux détenus de satisfaire aux besoins naturels au moment voulu, d’une manière propre et descente. (Article 12)  «  Chaque détenus doit disposer un lit individuel ». Aujourd’hui des générations sont sacrifiées et les conséquences nous les ressentons Aujourd’hui vue la criminalité grandissante dans ce pays, mais certes nous les ressentirons d’avenage d’ici quelques années.
L’alimentation à la prison de Thiès contrairement à celle du camp pénal est de bonne qualité.
Toutefois, le problème majeur demeure encore une fois les longues détentions préventives et le surpeuplement dans certaines prisons.
Pour ce qui concerne les femmes détenues, ces dernières déplorent avec la dernière énergie les renvois répétitifs de leurs procès. De plus, elles s’estiment léser par les grâces présidentielles et en appelle a la clémence du Chef de l’état car pour elles la place d’une femme n’est pas en prison mais au sein d’un foyer.
Par ailleurs, l'ASRED demande la libération du déficient mental Abdoulaye CISSE interné à l'infirmerie de la prison de Rebeuss depuis 2012, père de trois enfants.
Le Président
Ibrahima SALL
TEL 78 434 95 35 / 70 793 33 94


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