À quatre mois des Législatives : Serait-il risqué pour Macky Sall de composer un nouveau gouvernement ?


Rédigé le Jeudi 10 Mars 2022 à 11:48 | Lu 113 fois | 1 commentaire(s)



Depuis bientôt 3 mois, le Sénégal est dans l’attente de la nomination de son Premier ministre. Ce, suite à la restauration dudit poste. Mais, le président de la République ne semble pas en être préoccupé malgré le vote en procédure d’urgence pour restaurer ce poste qui avait disparu au lendemain de la présidentielle de 2019. Serait-il risqué pour Macky de composer un nouveau gouvernement avant les Législatives qui doivent se tenir, exactement, dans 4 mois et 22 jours ? Le professeur Moussa Diaw donne son avis dans les colonnes du "Vipeoples ".


Les risques de composer un nouveau gouvernement avant les Législatives...

L’épée de Damoclès d’un éventuel changement de gouvernement est venue alourdir l’atmosphère portant des angoisses liées à des départs, « signifiant la fin de privilèges et de notoriété accordés aux fonctions de ministre Â».

Cela dit, qu’est-ce qui peut, s’interroge M. Diaw, motiver un changement d’équipe gouvernementale dans un tel contexte ? A son avis, le Président était trop pressé de faire une annonce sans une analyse approfondie des élections locales, qui ont montré une percée notoire de l’opposition dans les grandes villes comme Dakar, Thiès, Diourbel, etc. Le professeur Moussa Diaw de s’expliquer en ces termes :

« La majorité s’est contentée d’une lecture arithmétique des résultats plutôt que de procéder à une étude objective de la sociologie électorale locale, qui aurait permis une approche lucide de ces consultations qui ne ressemblent pas aux précédentes, en raison des enjeux, de leur contexte et des événements récents qui ont marqué la vie politique.

De même, les choix politiques au moment des investitures exigent de se départir de la logique de sanctions contre les perdants, dont les effets pourraient être irréversibles, parce que les rapports de force ont été considérablement modifiés dans des départements à forte concentration électorale.

Dans ce cas, il convient de resserrer les liens plutôt que de chercher des bouc-émissaires d’un scrutin peu favorable, dans son ensemble, à la majorité, sans verser dans la surestimation.
 Â»

« Il serait plus logique de nommer un Premier ministre après les élections législatives... »

Poursuivant, le professeur Moussa Diaw souligne que les élections législatives sont fixées au 31 juillet 2022, une période de la saison des pluies, avec des aléas climatiques, « que personne ne maîtrise, susceptibles de perturber l’organisation matérielle du scrutin. »

L’autre point important qu’il a tenu à souligner, c’est le fait de prendre le risque de composer un nouveau gouvernement à quatre mois des législatives, « qui pourraient réserver des surprises si elles confirment le poids consistant de l’opposition dans le paysage politique Â».

Par conséquent, il serait, selon lui, plus logique de nommer un Premier ministre après les élections législatives, pour assurer une cohérence de l’action politique.

« Mais, les pratiques n’ont pas vraiment évolué, on agite encore la stratégie de la récupération politique, tout en sachant qu’elle est en soi contre-productive, car la jurisprudence ou l’expérience du patron de Rewmi (Idrissa Seck), est édifiante.

Dans ce tropisme, on évoque également la retrouvaille de la famille libérale sans trop y croire, tout comme s’invite dans le débat, la constitution d’un gouvernement élargi à l’opposition « timorée » ou d’union nationale, que rien ne justifie actuellement, en respectant les principes et règles démocratiques.

Aujourd’hui, le manque de communication sur les annonces présidentielles, les angoisses d’une probable guerre mondiale, boostant les prix des produits de première nécessité, constituent des défis sur lesquels les citoyens attendent des gouvernants, des politiques claires et rassurantes.

Ainsi, Il faut rompre avec la politique politicienne de calculs et de manœuvres, pour s’engager dans la voie de la modernisation de l’Etat, de l’amélioration du secteur de la santé, de l’éducation et des institutions, pour une gouvernance transparente et vertueuse
 Â», conseille en conclusion l’enseignant-chercheur en sciences politiques, Moussa Diaw.



1.Posté par Ruth Mosley le 10/03/2022 12:05
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